mercredi 24 octobre 2007

dans quel monde sommes nous ?

« Connaitre ses droits c'est pouvoir se défendre, faire face a l'injustice qui nous entoure, Ne restons plus sans savoir, ne fermons plus les yeux, l'actualité vraie est ici »

Deux étudiantes en psychologie de l'Université d'Utrecht, aux Pays-Bas ont vu, publié sur le web, leur journal intime où elles consignaient et commentaient leurs conquêtes masculines.
Problème: à côté du nom et du numéro de téléphone de chacune de leurs conquêtes, elles commentaient les prouesses sexuelles des mâles avec une note qui variait entre 1 et 10.
Un porte-parole de l'université a dit que les garçons ont reçu de nombreux commentaires parfois très embarrassants.
L'université a demandé aux étudiantes d'exiger du fournisseur d'accès de retirer les journaux intimes.
Sauf qu'il est trop tard pour bien des mâles, semble-t-il. Paraît que certains sont humiliés jusqu'au fond des culottes.
Voilà un jeu dangereux. Chose amusante, dans un sens, ce sont généralement les filles qui sont traitées de la sorte...

03/05
Arrestation à Hong-Kong d`un Américain accusé de pédophilie
Kennewick(Washington), - L`arrestation à Hong-Kong d`un Américain accusé du viol de sa propre fille a mis fin à une traque débutée après que la décision de la jeune fille de raconter son histoire à la télévision a permis de relier cette affaire à certaines vidéos mettant en scène des agressions qui circulaient sur Internet, selon l`AP.
La police a appréhendé Kenneth John Freeman, 44 ans, à l`aéroport de Hong-Kong mardi soir. Des responsables ont rapporté que cet homme robuste avait blessé quatre policiers chinois en tentant de résister à son arrestation, sans préciser toutefois si lui-même avait été blessé.
Freeman vivait à Seattle avant de fuir les Etats-Unis l`année dernière, quelques mois après que sa fille eut raconté à sa mère les viols qu`il lui avait fait subir quatre ans auparavant.
Son nom figurait depuis lors sur la liste des personnes les plus recherchées des US Marshals (agence chargée de la recherche des criminels en fuite) et du Service des douanes et de l`immigration.
La jeune fille avait témoigné dans l`émission "America`s Most Wanted". Après la diffusion du témoignage, le Centre national pour les enfants disparus et exploités avait pu identifier son auteure comme la victime qui apparaissait dans une série de vidéos à caractère pédophile et pornographique.
La vidéo du viol figure parmi les films de pornographie infantile les plus massivement téléchargés sur Internet ces dernières années, selon des responsables.
Des fichiers vidéos mettant en scène le viol ont également été découverts dans un ordinateur que Freeman avait donné à sa fille.
jeudi 03 mai 2007
LIEGE : Un pédophile condamné avec sursis
Un Liégeois de 50 ans a été condamné jeudi à une peine de 3 ans de prison avec sursis de 5 ans pour avoir commis des faits de viol, tentatives de viol et attentats à la pudeur sur un garçon âgé de 6 ans au moment où les faits ont débuté.
Le prévenu, qui souffre d'un léger handicap mental, était un proche du compagnon de la mère du jeune garçon. Travailleur dans un atelier protégé, il n'avait jamais connu
une sexualité développée. Il avait connu une femme mais l'avait cngdiée en supposant qu'elle le volait. Il avait annoncé à l'audience qu'il préférait les garçons de 6 ans aux femmes de son âge.
Après dénonciation des faits en 2006, les enquêteurs ont retrouvé sur son ordinateur les photos compromettantes du prévenu en compagnie du garçon. L'homme avait alors avoué. Le parquet avait requis contre lui une peine de six ans de prison et une mise à disposition du gouvernement.
Le tribunal a déclaré les faits établis contre le pédophile mais a retenu contre lui une légère atténuation de responsabilité en raison de son état mental. Le prévenu a été condamné à 3 ans de prison avec sursis de 5 ans pour ce qui excède la détention préventive et devra se soumettre à un programme psycho-éducatif sur la sexualité.
3 mai 2007
Premiers mandats d'arrêts de la CPI contre des responsables
SOUDAN
La Cour pénale internationale (CPI) a lancé ses premiers mandats d'arrêts contre des responsables présumés de crimes au Darfour, visant un secrétaire d'Etat soudanais et un chef de la milice jajanwid accusés de meurtre, torture et viol notamment.
Les juges ont accusé Ahmed Haroun, ancien secrétaire d'Etat à l'Intérieur du Soudan et Ali Kosheib (bien Ali Kosheib), un des chefs des janjawids, de 51 chefs de crimes de guerre et crimes contre l'humanité, selon une décision du 27 avril rendue publique mercredi.
Ahmed Haroun, aujourd'hui secrétaire d'Etat aux Affaires humanitaires, était en charge du dossier Darfour à l'Intérieur.
Quant à Ali Kosheib, nom de guerre de Ali Mohamed Ali, il est considéré par les organisations de défense des droits de l'Homme, notamment Human Rights Watch (HWR), comme un des principaux responsables des attaques lancées par les milices en 2003-2004. Il a été arrêté au Soudan en novembre.
La chambre a estimé qu'il y avait des "causes probables" permettant de conclure que les deux hommes portaient une "responsabilité criminelle".
Les juges ont ainsi suivi le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo, qui avait accusé les deux hommes en février de ces 51 chefs de crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés, commis entre août 2003 et mars 2004 contre des villageois de l'ouest du Darfour.
"Nous sommes allés au terme d'une enquête menée dans des circonstances très pénibles, opérant depuis l'extérieur du Darfour, sans jamais mettre en danger un seul de nos témoins. Nous avons fait de leurs histoires des éléments de preuve, dont les juges viennent maintenant de confirmer la force probante", a commenté M. Moreno-Ocampo dans un communiqué.
"Les juges ont délivré des mandats d'arrêt. En tant qu'Etat territorial, le Soudan est tenu, sur le plan juridique, d'arrêter Ahmed Haroun et Ali Kosheib", a précisé le Procureur. "Il s'agit là d'une décision de la Cour pénale internationale et le gouvernement se doit de la respecter."
En outre, la résolution 1593 du Conseil de sécurité des Nations unies fait obligation au gouvernement soudanais et aux parties impliquées de coopérer, ont appelé les juges de la CPI.
Depuis que M. Moreno-Ocampo a lancé ses accusations, les autorités soudanaises ont à plusieurs reprises dit leur refus de laisser la CPI juger leurs ressortissants.
"La décision des juges fait clairement porter sur le Soudan la nécessité de se conformer à ses responsabilités, comme il le doit en fonction de la résolutions du Conseil de sécurité, a commenté pour l'AFP depuis New York Richard Dicker, de Human Rights Watch.
"Le Soudan a la possibilité de contester la pertinence de ce dossier devant la cour, mais sans retarder le processus de la CPI", a-t-il ajouté.
Les juges avaient le choix entre réclamer les accusés au Soudan, qui n'est pas un Etat partie de la CPI, ou lancer des mandats d'arrêts internationaux contre eux.
Ils ont expliqué leur décision par le fait que Ahmed Haroun faisait partie du "cercle rapproché" du gouvernement soudanais, et que son arrestation était nécessaire pour "s'assurer qu'il n'entraverait pas ou ne ferait pas courir de risques à l'enquête" de la CPI.
Concernant Ali Kosheib, actuellement détenu au Soudan, les juges ont estimé que sa détention actuelle au Soudan "l'empêche de se présenter volontairement et de son plein gré devant la cour".
Si les deux accusés sont livrés à la CPI, la cour tiendra une "audience de confirmation des charges", contradictoire, afin de déterminer si les accusations sont assez solides pour mériter un procès.
Le conflit qui sévit depuis plus de quatre ans au Darfour a fait 200.000 morts et 2 millions de déplacés, selon l'ONU, des chiffres contestés par le Soudan, qui parle de seulement 9.000 morts.
COUPABLE DE VIOL, MENACES ET CAMBRIOLAGE : Un Mauritanien pendu en Arabie saoudite
Nouakchott, Mauritanie - Un ressortissant mauritanien, Mohamed El Mamy Ould Baba, a été pendu lundi dans la ville saoudienne de Médine, rapporte le site d’informations continues Sahara Médias, citant un communiqué du ministère saoudien de l’Intérieur diffusé par l’agence gouvernementale de presse de ce pays.
Le Mauritanien, exécuté tôt ce lundi, avait été condamné à la peine capitale par pendaison pour une série de crimes “ viol, menaces contre ses victimes et cambriolage ”.
En Arabie saoudite plusieurs infractions criminelles, notamment le viol, le meurtre, l’apostasie et l’attaque à main armée sont passibles de la peine capitale, rappelle Sahara Médias. Ainsi, Mohamed El Mamy Ould Baba est le 45ème condamné à mort exécuté dans ce pays depuis le début de l’année 2007, signale la même source.
02/05/2007
Foot - AFS - Un international écroué pour viol
L'international sud-africain Jabu Mahlangu a été mis en examen et écroué mercredi pour le viol d'une jeune femme de 19 ans. «Il est accusé de viol et comparaîtra jeudi devant le tribunal», a déclaré la police. Mahlangu a fait partie de l'équipe nationale sud-africaine lors du Mondial 2002.
DEUX ANS FERME REQUIS : Deux amis accusés de viol collectif sur une promotionnaire
Socé Diagne et Mamadou Ndiaye, de jeunes thiessois âgés respectivement de 20 et 21 ans, risquent deux ans de prison. Ils sont poursuivis pour le délit très grave de viol collectif perpétré sur une fille. Les mis en cause ont nié véhémentement tous les griefs portés contre eux.
Les faits remontent au 26 avril dernier dans la cité du rail. Socé Diagne et Mamadou Ndiaye, deux amis, se promenaient en ville, vers 21 heures. Socé aperçut une fille qui était en compagnie de sa cousine. Il alla à leur rencontre. C’est ainsi qu’il reconnut l’autre demoiselle qui n’était autre que K.M, sa camarade de promotion qu’elle a perdu de vue depuis belle lurette. Ce fut une occasion pour Socé de déclarer sa flamme à K.M. Laquelle demanda à son ancien camarade de classe de lui payer quelque chose à se mettre sous la dent, tenaillée qu’elle était par une faim de loup.
Socé accepta et la pria de monter à bord de son scooter, ainsi que son ami Mamadou Ndiaye. C’était pour aller directement dans sa chambre. En effet, Socé habitait à quelques mettre d’un fast-food très fréquenté au centre-ville. Une fois chez le bonhomme, Mamadou Ndiaye partit acheter un hamburger. Que s’est-il passé entre-temps ? Selon Socé, K.M. aurait accepté d’entretenir des relations sexuelles avec lui moyennant la somme de 7.000 francs. Et, comme elle se serait rendu compte que le bonhomme était plein aux as, elle aurait fait monter la barre. “ Face à mon refus, K.M. s’est rhabillée pour sortir ”, raconte Socé Diagne. Mamadou Ndiaye affirme à la barre, que c’est sur le chemin du retour qu’elle aperçut la fille en train de discuter avec un taximan. Il soutient mordicus lui avoir remis son hamburger et une pièce de 500 francs avant qu’elle ne s’en aille.
Toutes ces déclarations ont été battues en brèche par la partie civile qui donne une autre version des faits. K.M. reconnaît avoir été chez son ancien camarade de promotion, mais, se défend-elle, c’était tout juste pour répondre à son invitation. Et de déclarer que Socé devait lui acheter un hamburger. “ Je n’y voyais aucun inconvénient. Quand deux anciens camarades de classe se rencontrent, c’est toujours la convivialité et les souvenirs de l’école ”, dit-elle à la barre. A propos du viol, K.M. précise qu’elle fut neutralisée, de façon bestiale, par les deux copains qui seraient passés tour à tour sur elle. Pour ne pas attirer l’attention des passants, ils auraient augmenté le volume sonore de leur poste-radio “ Quelle a été votre réaction ”, demande le président du tribunal. “ Je suis rentrée chez moi.
Et ce n’est que le lendemain que je me suis confiée à ma tante qui m’a suggéré de porter plainte à la police ”, répond-elle.
Dans son réquisitoire, le procureur, surpris du revirement des prévenus, a indiqué que les faits reprochés à Mamadou Ndiaye et Socé Diagne sont très graves. Il a rappelé que lors de l’enquête préliminaire à la police et devant le magistrat instructeur, ils étaient passés à table. D’emblée, il requiert une peine d’emprisonnement de deux ans ferme. Ce qui n’est pas l’avis de Me Ayi, conseil des prévenus, qui soutient qu’il y a des zones d’ombre dans cette affaire de viol. En plus de cette déclaration, il s’étonne de l’absence, dans le dossier, d’un certificat médical et de témoins oculaires pouvant étayer la véracité des faits reprochés à ses clients. Toutes choses qui font qu’il a sollicité la relaxe des prévenus.
1-5-2007
Possible viol à Ixelles
Le parquet de Bruxelles enquête sur un possible viol commis à Ixelles. Un suspect a été appréhendé et comparaît aujourd'hui devant le juge d'instruction.
Les faits datent du 29 avril dernier. Une femme âgée de 39 ans se trouvait avec deux hommes dans une caravane à Ixelles. Ils ont vidé plusieurs bouteilles de whisky. La victime était étourdie par l'alcool quand, selon ses propres dires, elle s'est soudainement réveillée alors que quelqu'un était en train de la violer. La femme a vu quelqu'un s'enfuir, mais ne se souvient pas bien des faits. Un suspect a été appréhendé par la suite. Il s'agit d'un homme de 35 ans. Au moment des faits, il se trouvait chez la femme avec un membre de la famille.
Une enquête a été ouverte afin de déterminer à qui appartient l'ADN de sécrétions retrouvées sur la victime. L'enquête doit déterminer si la femme a été violée et si le suspect en est l'auteur.
1/5/2007
Une institutrice violée par un berger
Nombre de textes ont été voté, promulgués et mis en application ces dernières années. Ces lois ont touché des secteurs importants tels que l¹habitat, la santé, le travail, l¹investissementŠ mais aussi l¹élément vecteur de tout ceci à savoir l¹Homme.
C¹est dans ce cadre que s¹inscrit la modification de certaines dispositions non seulement du code pénal mais aussi du code de la procédure pénale fin 2003 pour mieux défendre les droits et les libertés des citoyens ainsi que leurs biens.
Or, ceux qui parlent de défendre la femme, n¹ont malheureusement pas traduit leurs paroles en actes, vu que les dernières modifications du code pénal n¹ont pas touchés les textes qui punissent le viol des femmes et l¹attentat à la pudeur contre les mineurs des deux sexes (articles 484, 485 et 486 et suivants).
Plusieurs personnes voient que les chambres criminelles près des cours d¹appels n¹appliquent jamais le maximum de la peine prévue. Ce qui encourage certains délinquants à la récidive.
C¹est d¹ailleurs le cas du jeune berger qui a violé la jeune institutrice. Les détails.
La jeune (I) est née en 1983 dans un petit village près de Tétouan. Elle a eu la chance, contrairement à plusieurs autres filles et garçons de son âge, d¹aller à l¹école, même si elle devait parcourir plus de dix kilomètres en aller-retour chaque jour. Accompagnée de son frère aîné, elle a passé ses années d¹études primaires, mais aussi secondaires avec succès et parvient à décrocher son Bac. Situation de la famille oblige, elle se présente au concours d¹institutrices, qu¹elle réussie. Après une année de formation accélérée, elle est envoyée comme institutrice de français dans la province de Settat. Réaffectée, elle se trouve dans une classe avec deux niveaux en pleine Chaouia, elle qui est née en pleine civilisation andalouse !
Il est vrai que la presse, principalement écrite, ainsi que les syndicats des enseignants ont beaucoup parlé des problèmes que rencontrent les institutrices dans les campagnes, et dont certaines ont été violés, sans que le ministère change de procédé et renonce à affecter les institutrices dans des classes éloignées pour finalement être des proies faciles.
(I) s¹est arrangée pour trouver une chambre avec une collègue qu¹elles ont louée chez des particuliers à la ville de Labrouj, où se tient chaque dimanche un grand souk de vente de voitures, importées d¹Italie principalement vu que beaucoup de jeunes de la région vivent dans ce pays. Chaque matin vers six heures, elles quittent la chambre, prennent un taxi pour faire une distance d¹environ onze kilomètres et descendent à un carrefour afin que chacune prenne finalement une direction opposée et marche à pied presque quatre kilomètres pour arriver enfin à la classe. Les aléas climatiques sont aussi à prendre en considération.
La jeune institutrice s¹est habituée à cette difficile vie qu¹elle a menée pendant la première année avec courage. Or cette année, pendant le mois de décembre, elle va être violée par un jeune berger.
Il avait plu la vieille. La route est boueuse. Le berger qui, depuis deux mois déjà l¹observait de loin passer (I) toute seule n¹attend que l¹occasion propice pour accomplir son forfait.
Il n¹est pas - selon le procès verbal de la gendarmerie - à sa première tentative de viol. Il venait juste de purger presque deux ans pour avoir commis un attentat à la pudeur contre une mineure dans la région de Ouled Saïd, toujours dans la province se Settat.
La jeune institutrice, une fois desendu taxi, ne fit qu¹une centaine de mètres pour se trouver nez à nez avec le berger. Soudain, il commence à pleuvoir. Dans les parages il n¹y a que les vestiges d¹une maison en ruines où le berger s¹est trouvé un refuge sous une «bâche» de plastique noire. Lorsque celui-ci proposa à l¹institutrice de la faire abriter, celle-ci ne se douta pas qu¹elle allait être victime d¹un viol...
L¹avocat de la plaignante a raconté les péripéties de ce drame devant la chambre criminelle près la cour d¹appel de Settat, le jeudi dernier, en se basant sur une étude psychologique qui énumère le degré de l¹agression au niveau aussi bien psychique que physique. Elle montre que les séquelles psychologiques peuvent accompagner la victime, toute sa vie, alors que les traces physiques peuvent soient disparaître, soient être oubliées.
Sur ce, l¹avocat souligne que depuis son viol, la victime suit des séances de thérapie chez un psychologue et que cela demande de grandes dépenses. Ainsi, il a demandé qu¹on lui restitue les frais engagés en plus de la couverture du traitement.
L¹institutrice était debout, juste à côté de l¹accusé. Elle a confirmé devant la juridiction de jugement que c¹était bel et bien lui. «Je n¹oublierai jamais son visage, qui a été trop près du mien, et qui continue à me hanter chaque nuit, au point de me réveiller en sursaut à cause des cauchemars. Je n¹arrive plus à dormir normalement, je suis sous influence de médicaments. J¹avoue que je me sens traumatisée, détruite, honteuse et humiliée», a-t-elle déclaré.
Elle confirme, ce que toute femme violée n¹ose pas avouer : «Si j¹avais une arme à feu, je l¹aurais tué».
Le substitut du procureur général, présent en salle d¹audiences, s¹est attardé, lui aussi, au cours de son réquisitoire, sur les circonstances de l¹agression sexuelle, en relatant le contenu du procès-verbal. Le substitut requiert le maximum de la peine prévue par l¹article 488 du code pénal à savoir 20 ans, car il y a eu viol avec défloration. Or, la juridiction de jugement après délibération condamne le berger à cinq ans de prison et trois millions de dommage et intérêts.
La suite de cette affaire se résume ainsi : après avoir violé l¹institutrice, le berger prend la poudre d¹escampette, mais les gendarmes parviennent à l¹appréhender. Le procès verbal révèle les faits. L¹accusé les réitère aussi devant le procureur général au cours de son interrogation.
Le jour de l¹audience, il ne tente pas de nier, et répond par l¹affirmative à la question du président de la chambre criminelle.
L¹avocat de la défense, désigné selon la procédure de l¹assistance judiciaire, tente d¹obtenir les circonstances atténuantes en parlant de sa vie d¹enfance difficile. Or le substitut objecte en signalant que l¹accusé est à sa deuxième tentative consommée de viol.
A la sortie du tribunal, quelques femmes et quelques étudiantes protestent contre la peine infligée au coupable, constatant qu¹elle ne répond pas aux attentes de la société civile et principalement des associations qui défendent la femme. Elles soutenaient que le viol d¹une jeune célibataire signe son arrêt de mort, qu¹elle ne pourrait jamais se marier, et que son agresseur mérite la peine de mort.
Articles 486 et 488
1- Le viol est l¹acte par lequel un homme a des relations sexuelles avec une femme contre le gré de celle-ci. Il est puni de la réclusion de 5 à 10 ans.
Si le viol a été commis sur la personne d¹une mineure de 18 ans, la peine est la réclusion de 10 à 20 ans.
2- Dans les cas prévu aux articles 484 à 487, si la défloration s¹en est suivie, la peine est :
- La réclusion de 5 à 10 ans, dans le cas prévu à l¹article 484.
- La réclusion de 10 à 20 ans, dans le cas prévu à l¹article 485, alinéa 1.
- La réclusion de 20 à 30 ans, dans le cas prévu à l¹article 485, alinéa 2.
- La réclusion de 10 à 20 ans, dans le cas prévu à l¹article 486, alinéa 1.
- La réclusion de 20 à 30 ans, dans le cas prévu à l¹article 486, alinéa 2.
Toutefois, si le coupable entre dans la catégorie de ceux énumérés à l¹article 487, le maximum de la peine prévue à chacun des alinéas dudit article est toujours encouru.
Le 1 mai 2007
Un Américain coupable du meurtre de 10 femmes et d'un foetus à Los Angeles
Un homme décrit par les procureurs comme étant peut-être le pire tueur en série de Los Angeles a été déclaré coupable, lundi, du meurtre de 10 femmes et d'un foetus dans les années 1980 et 1990. Le jury a déclaré Chester Turner coupable de meurtre multiple et meurtre commis pendant un viol.
Composé de six hommes et de six femmes, le jury délibérait depuis le 26 avril. L'accusé, âgé de 40 ans, purge déjà une peine de huit ans de prison pour le viol d'une femme en 2002. Des traces ADN laissées lors de ce viol l'ont relié aux meurtres en série commis de 1987 à 1998. Huit de ces meurtres ont été commis dans le sud de Los Angeles, où Turner vivait alors, selon l'accusation.
L'une des victimes, Regina Washington, alors âgée de 27 ans et qui était enceinte de 6,5 mois, a été étranglée avec un fil électrique derrière une maison inhabitée en septembre 1989. Le foetus qu'elle portait, de sexe féminin, est l'une des victimes de Turner au regard de la justice.
Lundi 30 avril 2007
Emotion dans la police après le viol de deux policières en Seine-Saint-Denis
Le viol d'une gardienne de la paix dimanche à Bobigny (Seine-Saint-Denis), le second en six semaines, suscite une vive émotion parmi les policiers et ravive leur malaise mais les enquêteurs restent prudents sur un éventuel lien entre les deux affaires.
"Toutes les hypothèses sont ouvertes", a-t-on assuré lundi des sources proches de l'enquête, confiée au Service départemental de la police judiciaire (SDPJ 93).
La PJ n'exclut pas que ces viols soient liés aux fonctions des deux victimes, toutes deux en poste à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du "93", mais "ce n'est qu'une hypothèse", selon ces sources.
Les enquêteurs jugent "troublant" que les deux femmes aient été agressées à la sortie de leur service à la DDSP.
Le 18 mars, une gardienne de la paix de 31 ans, en civil car venant de quitter son service peu après 22H00, a été violée non loin de la DDSP par un homme qui n'a pas été identifié.
A quelques mètres, dans un même parc de verdure ouvert à tous vents et peu fréquenté à ces heures, une autre gardienne de la paix, quasiment du même âge, après son service et en tenue civile, a été également violée dimanche vers 8H00, par un homme.
Le ministre de l'Intérieur, François Baroin, s'est rendu à la DDSP lundi et a assuré, dans un communiqué, que "tous les moyens" sont engagés pour "identifier et interpeller l'auteur des faits".
Les deux victimes n'ont pu donner un signalement précis de leurs agresseurs.
Les enquêteurs n'excluent pas que ceux-ci puissent connaître "avec précision les habitudes" de la DDSP et qu'il s'agisse alors de délinquants sexuels, "voire de collègues détraqués".
"Mais ce ne sont que de simples pistes de travail", martèlent ces sources ajoutant que des tests ADN doivent être pratiqués.
Elles appellent en outre "à ne pas faire d'amalgame ni de rapprochements hâtifs", tout comme les syndicats de police, pas toujours enclins à l'apaisement s'agissant d'agressions de policiers.
Joaquin Masanet, secrétaire général de l'Unsa-police (1er syndicat de gardiens de la paix) "attend les résultats de l'enquête" et juge "troublante" la "concordance" entre les deux affaires.
"On ne peut nier que les violences contre les agents de l'Etat, singulièrement les policiers, ont fortement augmenté ces cinq dernières années", ajoute-t-il.
Même prudence de Gilles Wiart, du Syndicat général de la police (SGP-Fo): "on se serait bien passé de ça en pleine période de malaise policier" ravivé "par la mort d'un gardien de la paix à la Foire du Trône, à Paris", le 9 avril.
Alliance et Synergie, seconds syndicats de police, sont plus tranchés. "Il y a beaucoup trop de policiers blessés et agressés", a réagi dès dimanche Frédéric Lagache pour le premier, ajoutant qu'on "ne peut plus continuer sans réagir, la police n'est plus respectée".
Le second refuse que ce "drame soit passé sous silence" et demande à la DDSP du "93" de "prendre des mesures pour assurer véritablement la sécurité" des policiers.
La candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal a exprimé dimanche son "horreur face à la nouvelle agression que vient de subir une jeune policière", son concurrent de l'UMP Nicolas Sarkozy a fait part lundi "de sa très grande indignation".
30 Apr 2007
Trois jeunes recherchés pour le viol d’une adolescente
“Nou finn pey Rs 3 000 pou sa.” Ces propos auraient été tenus par un des trois hommes ayant emmené, contre son gré, une adolescente de 17 ans dans une maison abandonnée avant de la violer. Cela s’est passé, selon la version de la plaignante, vendredi. Elle a donné sa déposition samedi au poste de police de Quatre-Bornes.
La présumée victime explique avoir été chez sa tante à Quatre-Bornes, ce soir-là, puisque celle-ci l’avait invitée à dîner. Elle aurait rencontré, au cours de la soirée, cinq jeunes qui sont arrivés à bord d’une voiture et qui semblaient avoir été invités aussi. Ils auraient sympathisé et vers minuit, au moment de rentrer chez elle (elle habite le même quartier), trois d’entre eux lui auraient proposé de la raccompagner.
Elle explique les avoir suivis en toute confiance mais en cours de route, elle devait trouver étrange la remarque de l’un des trois hommes : “Nou finn pey Rs 3 000 pou sa.” C’est d’ailleurs à ce moment-là qu’elle dit avoir constaté que la voiture prenait une direction différente que celle conduisant à sa maison. Le véhicule aurait fait halte près d’une maison abandonnée.
Un passant alerté
Elle aurait alors été invitée à sortir et, se montrant réticente, aurait été tirée de force et entraînée à l’intérieur de la maison. Là, elle aurait été immobilisée et dévêtue avant d’être violée par un des trois hommes. Ses cris ont fini par alerter un passant qui s’est rué vers la maison. Sa présence aurait contraint les trois malfrats à prendre la fuite, ce qui lui a évité d’être victime d’un viol collectif.
La jeune fille, qui dit pouvoir identifier ses agresseurs, a été admise à l’hôpital Victoria durant la même soirée. Selon une source, elle a été traumatisée par cette agression. “Elle a eu beaucoup de mal à parler.” L’adolescente a été examinée par leDr Sudesh Kumar Gungadin, Principal Police Medical Officer. Ce dernier aurait révélé qu’elle portait des blessures aux bras.
Les présumés agresseurs sont activement recherchés par la police. Nous apprenons que les enquêteurs comptent interroger la tante afin de connaître leur identité. Mais lorsqu’ils se sont rendus à son domicile, elle n’y était pas.
DETOURNEMENT DE MINEURE : Le prévenu relaxé, la partie civile porte plainte pour viol
THIES : C’est la deuxième fois que l’affaire de détournement commis sur une fille de 14 ans revient au tribunal départemental de Thiès. Toujours la même personne, Badara Dieng, qui est désigné par la mère de la victime. Elle affirme que depuis son élargissement de taule, Badara a recommencé à flirter avec sa fille. C’est pourquoi, dit-elle, elle a porté plainte contre le mis en cause non seulement pour détournement de mineure, mais également pour viol.
La première fois, c’était pour les mêmes faits. La dame Ami Faye, restauratrice ayant pignon sur rue à la gare routière de Thiès, fait souvent appel à sa petite fille pour l’aider dans son boulot. Surtout quand elle a une clientèle assez importante. Un jour, elle avait demandé à Ng. D d’aller à la maison pour lui apporter son dîner. Sur le chemin du retour, elle rencontra Badara qui lui demanda de monter à bord de sa moto afin qu’il la conduise jusqu’à destination. Après avoir fait quelques mètres, son ami changea de direction. La fille déclare avoir été violée dans un endroit désert. Après avoir assouvi sa libido, Badara lui aurait intimé l’ordre de se taire sinon, il la tuerait. Quelques jours après, la restauratrice constate que Ng. D. avait une démarche claudicante. Elle décide de la conduire auprès d’un gynécologue de la place. Mais celle-ci va fuguer pour aller à Diamaguène, une banlieue de Dakar où elle est accueillie dans une famille. Elle ne retournera à Thies que quelques jours plus tard lorsque le mis en cause éventa le secret. D’ailleurs, sa maman n’écarte pas une astuce savamment mûrie par le mécanicien.
Lors de la comparution de Badara, le tribunal avait planché sur le délit de détournement de mineure et l’avait condamné à deux mois ferme. Idem, pour cette seconde fois. Mais la restauratrice demande seulement que le mis en cause laisse tranquillement sa fille. Une mineure qui n’hésite pas à répondre à l’appel de Badara à chaque fois que celui-ci la demande de passer à un endroit tenu secret. C’est là qu’ils se livrent à leurs ébats. Et Ng. D. d’ajouter " A chaque fois qu’il a besoin de moi, il passe par l’entregent de son copain qui habite le même quartier que moi. Il me remet le billet du taxi et téléphone ensuite à Badara". Ce raisonnement a laissé dubitatifs les juges. " Pourquoi, ne refusez vous pas à ses appels", questionne le président. " Il me menace de mort à chaque fois", répond la fille. Le ministère public à la charge pour demander qu’est ce qui fait qu’elle n’a jamais pensé à se confier à sa maman ? Elle observe un silence et regarde sa génitrice, qui persiste et signe que sa fille a été envoûtée par le mécanicien à qui elle obéit à l’œil et au doigt sans réfléchir. On lui a fait comprendre qu’il lui revient de surveiller sa fille comme le lait sur le feu ou de confier sa garde à son père qui se trouve actuellement à Tambacounda.
En l’absence de preuves pour asseoir la culpabilité de Badara Dieng, le tribunal a ordonné sa relaxe pure et simple. Pour le procureur, Khadim Ndiaye, Awa Faye doit absolument soustraire sa fille de l’environnement de la gare routière pour éviter de telles rencontres. Dans le cas contraire, elle doit chercher un témoin pour confirmer ses propos. " C’est la seule manière de pouvoir intenter un procès contre le prévenu", dit-il. Me Macodou Ndiaye qui assurait la défense de Badara Dieng apparente cette affaire à la fable de la Fontaine avec l’histoire du loup et de l’agneau.
29.04.2007
Une femme policier
à nouveau violée à Bobigny
La jeune femme venait de finir vers 7h dimanche matin son service au sein de la Direction départementale de la sécurité publique de Seine-Saint-Denis.
Une femme gardien de la paix a été violée dimanche matin à Bobigny, a-t-on appris de source judiciaire. Alors qu'elle venait de finir vers 7h son service au sein de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Saint-Denis, elle a été agressée par un individu au niveau du parc Bergère situé à quelques centaines de mètres.
A l'issue d'une courte lutte, l'inconnu lui a imposé une fellation avant de s'enfuir. "Aucun élément extérieur ne faisait apparaître sa qualité de policier", a-t-on précisé de source judiciaire.
Cette affaire survient trois semaines après un premier viol survenu dans le même périmètre. Cette fois-là, une femme gardien de la paix de 27 ans avait été violée par deux hommes de couleur noire. Deux suspects d'origine malienne avaient été interpellés puis relâchés, leur ADN ne correspondant pas, a-t-on indiqué de source policière. Traumatisée, la jeune fonctionnaire a été mutée depuis à Toulouse (Haute-Garonne). Le service départemental de police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis a été chargé délucider ces deux affaires. AP
Les avocats de Moshe Katsav tentent de lui éviter une inculpation
Jérusalem
Les avocats du président israélien Moshe Katsav ont tenté mercredi de lui éviter une inculpation pour viol et agression sexuelle lors d'une audience devant le procureur général.
Le procureur Meni Mazuz a informé le président en janvier dernier qu'il avait l'intention de l'inculper de viol, agression sexuelle et fraude après les accusations portées à son encontre par quatre femmes qui avaient travaillé à ses côtés.
Comme le prévoit la pratique concernant les faits impliquant de hauts responsables israéliens, le président a une dernière occasion de faire entendre son point de vue avant l'inculpation officielle. Il risque jusqu'à 46 ans de prison pour tous les faits dont il est accusé.
Moshe Katsav a démenti ces accusations. Il a demandé à être suspendu de ses fonctions, mais se refuse à toute démission. Il ne participait pas à l'audience de ce mercredi.
«À notre avis, il n'y a aucune raison d'inculper le président, quel que soit le chef», a affirmé sur la radio de l'armée israélienne un des avocats de Katsav, Zion Amir, avant le début de l'audience. «Il y a beaucoup de témoignages sur un certain type de comportement (...) et nos arguments ont révélé qu'ils étaient creux».
Les quatre accusatrices ont travaillé avec Moshe Katsav soit dans son cabinet présidentiel soit lorsqu'il était ministre du Tourisme à la fin des années 1990. Il répond qu'elles cherchent à se venger parce qu'il les avait limogée
28 avr 2007 12:00
Quand la fiction rejoint la réalité
La frontière entre le monde virtuel et le monde réel est de plus en plus floue du aux nouvelles technologies qui envahissent le marché. Preuve en est avec cette nouvelle affaire qui concerne le monde virtuel de « Second Life », un viol y aurait été constaté.
« Second Life » est un jeu en ligne qui permet aux internautes de mener une deuxième vie. Le personnage est créé par l'imagination des utilisateurs. Le monde virtuel dans lequel débarque l'avatar est divisé en 3 continents et plusieurs îles. Et dans cet univers, les gens se regroupent en communauté pour faire des rencontres.
Seulement voilà, comme dans le monde réel, les rencontres ne sont pas toujours bonnes. Récemment, le parquet de Bruxelles a demandé à la police fédérale de se charger d'un mystérieux dossier de viol virtuel.
Une infraction qui aurait eu lieu dans le courant du mois d'avril. Les enquêteurs de la Computer Crime Unit cherchent donc une éventuelle infraction dans le monde de « Second Life ». Sur les nombreux blogs des utilisateurs, on se pose la question de savoir ce qu'est réellement un viol virtuel. Et si il est effectivement possible que cela soit sanctionné pénalement.
Du côté de la police fédérale, les responsables de la section informatique confirment que le dossier est bien existant. Mais ils restent très discrets sur un phénomène qui repose la question de l'empathie parfois excessive d'un utilisateur pour son personnage virtuel.
samedi 28 avril 2007
Audition des présumés complices de Pierre Bodein sur fond de misère sociale.
Les coaccusés de Pierrot le fou s'égarent dans leurs souvenirs
Aux assises du Bas-Rhin, un interprète se plaint : «Je commence à avoir des noeuds dans les neurones.» Depuis lundi, on interroge les membres des familles Remetter et Fuhrmann, accusés d'être coauteurs ou complices dans l'un des trois crimes reprochés à Pierre Bodein : l'enlèvement, le viol et le meurtre de Jeanne-Marie Kegelin, 10 ans, en juin 2004. Certains de ces vanniers ne s'expriment qu'en alsacien. Presque tous ont reconnu leur participation aux faits durant l'instruction, avant de se rétracter. Désormais, ils défilent à la barre pour protester unanimement de leur innocence : «C'est pas moi qui vais enlever un enfant, je suis pas fou, je suis pas un pédophile !» «Je peux me faire couper la tête ici devant tous les gens, je n'ai jamais vu Pierre Bodein !» A des questions simples, ils ont des réponses compliquées. Leur appartient-elle cette housse de couette mangée par la crasse sur laquelle a été retrouvé un élément pileux pouvant appartenir à la fillette, seul et fragile élément matériel de l'accusation ? «Il dit ben oui, il dit ben non. Il dit qu'ils n'ont pas de housse de couette aussi sale», traduit l'interprète dont les neurones s'échauffent. La cour n'avance pas dans la recherche de la vérité, et les accusés s'y perdent eux-mêmes : «Avec tous ces mensonges, je m'en sors plus.»
«Petit voleur». Entendu comme témoin, le lieutenant-colonel Jean-Frédéric Sellier, qui dirigeait la section de recherches de la gendarmerie de Strasbourg, dit des Remetter et des Fuhrmann que ce sont «des gens en grande misère sociale, qui avaient été impliqués dans des délits mineurs, qui étaient parfois violents entre eux et avec leurs voisins et qui étaient marqués par une forte alcoolisation». «Je ne les voyais pas dans ce genre d'affaire, commente un autre gendarme. Voler des poules, du vin pour s'enivrer, rouler sans permis, ça oui. Mais un enlèvement, non.» «Je suis un petit voleur, moi», confirme Georges Remetter, 36 ans, qui dérobait parfois de l'aluminium dans une déchetterie. Accusé de meurtre, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. La maréchaussée le décrit comme un «filou», qui peut être «explosif quand il a bu». Il est le seul à n'avoir rien avoué.
«Moi, je peux pas dire une chose que j'ai jamais faite», lance-t-il, en jean et veste de survêtement noirs. Georges est illettré. Il louche. Il a des tatouages dans le cou et sur les bras. Il nie tout, farouchement. Piochant dans les procès-verbaux d'auditions, l'avocat général Olivier Bailly le soumet à un déluge de déclarations accusatrices, parfois très détaillées, qui l'impliquent dans l'enlèvement, le viol et le meurtre de la fillette. L'attaque se révèle sans prise. Georges Remetter n'a qu'une réponse, répétée en boucle : «Je n'ai jamais vu de Pierre Bodein et je n'ai pas vu cette petite Jeanne-Marie.»
«Débilité légère». Idem pour Auguste Fuhrmann, 46 ans, un moustachu aux airs de chien battu chez lequel les experts ont diagnostiqué une «débilité légère moyenne». Sa phrase à lui, c'est : «Oui, je l'ai dit, mais c'était un mensonge.» Parfois, une variante : «J'ai raconté tout ça, mais c'est pas vrai.» Auguste est accusé de complicité de séquestration et de viol. Il aurait mis à disposition sa chambre. Il a reconnu six fois son implication avant de faire machine arrière. «J'ai menti parce que je suis pas un salaud qui touche à une fille», explique-t-il de manière incohérente. Parfois, il a un éclair de lucidité : «Si j'avais pas menti, je serais pas allé en prison.» Le reste du temps, il dit tout et le contraire de tout, ne comprend pas grand-chose, pas même la stratégie de son avocat, qui tente de lui faire dire que ses aveux circonstanciés, au cours d'une garde à vue menée en français, auraient pu lui être suggérés. En désespoir de cause, Me Eric Lefebvre reformule une question posée en son temps par une juge d'instruction dubitative: «Et si je vous dis [qu'un des accusés] est allé sur la Lune hier, vous me croyez ?» «Ben, qu'est-ce que j'en sais, j'y étais pas», répond Auguste, clown tragi-comique qui fait sourire jusque sur le banc des parties civiles, où la famille Kegelin fait face à un grand portrait de Jeanne-Marie, invisible aux yeux des jurés et des accusés.
Selon l'acte d'accusation, Georges se serait confié le soir des faits à plusieurs membres de sa famille, qui sont jugés pour «non-dénonciation de crime» et comparaissent libres. Le président Bernard Meyer les fait se lever un par un : le soir des faits, Georges a-t-il parlé d'un accident avec une petite fille qui circulait à vélo, comme ils l'ont affirmé un temps aux magistrats instructeurs ? «Non, rien de spécial», répondent-ils en choeur. Pourquoi auraient-ils menti eux aussi ? «Le gendarme, il m'a dit que mon beau-père avait craqué, et il m'a mis sa déposition sous les yeux. Comme il me lâchait pas, j'ai raconté à peu près la même chose. J'étais en garde à vue, c'était la galère, je voulais en finir», affirme l'un. «Quand on a dit la vérité à la juge, elle nous a pas croyu (sic), raconte une autre. Alors on a dit ce qu'on avait vu à la télé.» «Moi, j'ai menti sur Georges parce qu'il a piqué le moteur de la voiturette de mon frère et que j'étais en colère contre lui», soutient une troisième. «Et aujourd'hui, on doit vous croire ?» demande le président.
le 26 avril 2007
Procès Bodein : Balthazard Remetter revient sur ses aveux
« Si on raconte des conneries, on nous croit, si on dit la vérité, on ne nous croit pas », se défend Balthazard Remetter devant les assises du Bas-Rhin, qui ont entamé lundi la troisième semaine des débats consacrés au meurtre de Jeanne-Marie Kegelin. Âgé de 17 ans à l'époque des faits, il comparaît libre. Accusé d'enlèvement, de séquestration et de viol en réunion sur mineure, celui qui s'exprimait avec difficulté a gagné en assurance et en insolence, ponctuant chaque phrase d'un curieux claquement de langue. Devant ses dénégations, le président Meyer rappelle qu'il a jadis accusé son ­frère et Jacques Furhrmann, puis Pierre Bodein, avant de décrire plusieurs scènes de viol. Balthazard rétorque : « J'ai menti. Georges ne ferait jamais un truc pareil. Ma famille aime trop les enfants. » La mère de Jeanne-Marie, elle, cache son visage dans ses mains.
Le mercredi 25 avril 2007
AFFAIRE CLERMONT BÉGIN
Le ministre Dupuis promet d’avoir l’agresseur à l’œil
Si le ministre Jacques Dupuis promet d’avoir Clermont Bégin à l’œil, l’ADQ propose une autre solution: recourir au droit civil pour obliger l’agresseur sexuel à subir une évaluation psychiatrique, et, s’il y a lieu, à l’interner.
Bégin a purgé entièrement sa peine de 11 ans pour le viol d’une jeune femme de 17 ans. Sa libération a soulevé bien des craintes puisque l’homme n’a pas suivi de thérapie et aurait dit à des codétenus qu’il comptait s’en prendre à la première venue à sa sortie.
Si la loi ne permet pas de le garder incarcéré, il reste d’autres pistes à explorer pour protéger la population, croit la députée adéquiste Sylvie Roy, qui dénonçait hier matin « le mutisme » du ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis.
Elle note que le Code civil prévoit qu’une personne considérée dangereuse pour elle-même ou pour les autres peut être forcée de subir une évaluation psychiatrique et, selon le diagnostic posé, être gardée dans un établissement psychiatrique. « Est-ce qu’il y a eu une enquête et est-ce qu’il y aura des poursuites pour les menaces que l’individu a proférées à l’égard des femmes lorsqu’il était détenu ? » a aussi demandé la critique officielle en matière de sécurité publique.
Dupuis se fait rassurant
Le ministre Dupuis a voulu apaiser les craintes des citoyens à sa sortie du Conseil des ministres hier, lui qui juge que les conditions imposées à Clermont Bégin sont « extrêmements sévères ». « Dans le cas de M. Bégin, je veux rassurer la population que les méthodes de détection de ce genre d’attitude ont fonctionné, les autorités compétentes ont été informées et on a M. Bégin à l’œil. » M. Dupuis a notamment pris contact avec les services de police de la région de Montréal. Le ministre a de plus indiqué que Clermont Bégin demeurera dans la maison de transition de Montréal qu’il habite actuellement « un certain temps », soit plus que les quelques jours prévus. Il a par ailleurs rejeté l’idée de munir Bégin d’un bracelet muni d’un GPS.
Moyen valide
Le moyen proposé par l’ADQ est valide, selon le criminaliste Jean-Pierre Rancourt. Ce type de requête est généralement demandé par les policiers, la famille ou des connaissances. « Il faut avoir la preuve qu’il y a une maladie mentale, qui n’est pas traitée et qui est dangereuse à ce moment-ci. » Par exemple, les psychiatres qui l’ont rencontré en prison pourraient témoigner. Les procédures sont assez rapides, note Me Rancourt.
Et que penser des conditions que Bégin s’est engagé à honorer ? « Avec ce qu’on sait de lui, en prison quand il dit qu’il va récidiver et qu’il ne veut pas se faire traiter, même s’il signait n’importe quel engagement, ça ne veut pas dire qu’il va le respecter. Il n’y a pas de sécurité là. »
Avec la collaboration de Simon Boivin et de la PC
mardi 24 avril 2007
Un Américain innocenté après 25 ans de prison
Un Américain de 48 ans, ayant passé 25 ans en prison pour un viol qu’il n’avait pas commis, est devenu lundi le 200e condamné innocenté grâce à des analyses ADN, a annoncé l’association Innocence Project, qui lutte contre les erreurs judiciaires.
Jerry Miller avait 22 ans et venait de quitter l’armée quand il a été arrêté pour l’enlèvement et le viol d’une femme à Chicago en 1981. Deux témoins qui avaient vu l’auteur des faits s’enfuir l’ont formellement identifié, de même que la victime lors du procès l’année suivante.
Reconnu coupable, Miller a été condamné à 45 ans de réclusion criminelle. Placé en liberté conditionnelle en mai 2006, il devait encore porter un bracelet électronique et restait sujet aux restrictions et humiliations imposées aux agresseurs sexuels qui ont purgé leur peine.
Saisi de son dossier en 2005, Innocence Project a obtenu que des analyses ADN soient effectuées sur le sperme retrouvé sur les habits de la victime. Les résultats ont permis d’innocenter Miller, et de découvrir le véritable violeur, un homme dont l’ADN était enregistré dans un fichier national parce qu’il avait été entre-temps condamné pour un autre crime.
Lundi, la juge locale chargée de l’affaire a accepté la demande d’annulation de la condamnation, déposée par la défense en accord avec l’accusation.
Cette décision porte à 200 le nombre de condamnés à des lourdes peines, parfois même à la peine de mort, innocentés des années plus tard grâce à des analyses ADN, selon Innocence Project.
En moyenne, ces 200 innocents ont passé 12 ans derrière les barreaux, et tous ensemble, ils totalisent quelque 2.475 années de prison pour rien. Seuls 45% d’entre eux ont reçu une compensation financière, parce que plus de la moitié des Etats américains ne prévoient pas de réparer leurs erreurs.
Dans 65% des cas, des analyses de laboratoire -- groupe sanguin, empreintes digitales, traces de pas ou de morsure etc. -- n’ont pas été menées avec la rigueur nécessaire. Dans 25% des cas, la police a extorqué de faux aveux, et dans 15% des cas, elle a utilisé le témoignage, souvent intéressé, d’un compagnon de cellule.
Comme Jerry Miller, 60% des innocents condamnés par erreur étaient noirs, alors que cette minorité représente seulement 12% de la population américaine.
Actuellement, Innocence Project travaille sur 200 autres probables erreurs judiciaires, et examine les centaines d’autres qui lui parviennent régulièrement.
Le mardi 24 avril 2007
É.-U.: les Amérindiennes subissent plus de viols que les autres
Aux États-Unis, les femmes amérindiennes subissent beaucoup plus de viols que les autres Américaines, en raison de l'indifférence des autorités et de la complexité des systèmes légaux dans les réserves, dénonce Amnesty International dans un rapport publié mardi.
Selon plusieurs études du ministère de la Justice, une femme amérindienne des plaines de l'ouest ou d'Alaska a 2,5 fois plus de risques qu'une autre aux États-Unis d'être violée ou agressée sexuellement, explique le rapport, tout en estimant que ces chiffres restent fortement sous-évalués.
Plus encore que les autres, les victimes amérindiennes de viol ne dénoncent pas les faits, par crainte de voir leur nom révélé, peur de subir des représailles, et manque de confiance dans le fait qu'elles seront prises au sérieux et que leurs violeurs seront effectivement jugés.
Tout d'abord, le personnel de santé dans les réserves manque de moyens et de formation pour accueillir convenablement les victimes et effectuer les prélèvements qui permettront des poursuites. Ensuite, la police ne fait pas souvent preuve d'empressement dans les affaires concernant des Amérindiens.
Enfin, les victimes Amérindiennes doivent faire face à un véritable labyrinthe judiciaire entre les autorités tribales, étatiques et fédérales qui perdent souvent beaucoup de temps à se renvoyer la balle.
Si une femme amérindienne est violée, il faut d'abord déterminer si le crime a eu lieu en territoire amérindien et si l'auteur était ou non amérindien, deux données qui ne sont pas toujours claires au début de l'enquête, avant de savoir qui peut juger et qui doit donc enquêter.
«L'impunité des coupables et l'indifférence envers les victimes contribuent à créer un climat où les violences sexuelles sont perçues comme normales et inévitables plutôt que comme un crime, et où les femmes ne cherchent plus à obtenir justice parce qu'elles savent qu'elles se heurterontà l'inaction», dénonce Amnesty.
Pour faire face à cette situation, Amnesty demande notamment que les tribunaux tribaux puissent poursuivre tous les crimes commis en territoire indien, même si les suspects ne sont pas indiens, et condamner les coupables aux mêmes peines que celles qu'ils risquent devant un tribunal d'État ou fédéral.
Les Amérindiens sont un peu plus de 4 millions aux États-Unis, répartis dans 562 tribus, dont près de la moitié se trouvent en Alaska.
Le mardi 24 avril 2007
Pédophile en liberté: Que feront les libéraux pour rassurer le public ?
À la suite de la remise en liberté du pédophile Clermont Bégin, le Parti québécois demande au ministre de la Sécurité publique et ministre de la Justice, Jacques Dupuis, de faire connaître ses intentions, compte tenu des risques élevés de récidive de la part de l'individu.
Le PQ rappelle que la Commission nationale des libérations conditionnelles a, à plusieurs reprises, refusé les demandes de libération de M. Bégin avant terme, jugeant que le risque de récidive demeurait élevé.
Le PQ estime que la libération de Clermont Béin inquiète la population québécoise.
L'homme est arrivé à Montréal lundi du pénitencier de Donnaconaoù il a purgé 11 ans pour le viol d'une adolescente de 16 ans.
Vendredi, au palais de justice de Québec, le juge Alain Morand a imposé à Bégin de strictes conditions, en vertu de l'article 810 du Code criminel. Le pédophile ne peut se trouver dans des zones publiques fréquentées par des moins de 14 ans et il doit indiquer tout changement d'adresse.
Le Parti québécois affirme qu'il est de la responsabilité du ministre Dupuis de faire connaître à la population québécoise le suivi et les moyens qu'il entend prendre pour protéger le public et empêcher que cet individu puisse récidiver.
22/04/2007
Procès Bodein: ses co-accusés, des vanniers qui suscitent la méfiance
augmenter la police diminuer la police imprimer Frank Fife AFP/Archives ¦ Le clan Fuhrmann avait déjà fait parler de lui dans le passé, lorsqu'un de ses bambins de 25 mois s'était noyé en 1998 dans une flaque d'eau à Stotzheim, le village voisin de Saint-Pierre.
Le procès de Pierre Bodein qui comparaît pour meurtres devant les assises du Bas-Rhin avec 16 coaccusés, membres de deux clans de "vanniers", braque le projecteur sur une communauté marginale qui suscite méfiance et rejet en Alsace.
Descendants de paysans pauvres qui ont choisi de se mêler aux gens du voyage, les vanniers ont gagné leur nom des paniers qu'ils fabriquaient et vendaient pour vivre. Ils sont sédentarisés depuis plusieurs générations, mais ils continuent à vivre en marge, parlant un dialecte mâtiné d'alsacien, le "jenisch".
A Saint-Pierre, petite commune du Bas-Rhin nichée au pieds des Vosges, la famille Fuhrmann, l'un des deux clans soupçonnés d'être impliqués dans le meurtre de Jeanne-Marie, 10 ans, peine clairement à s'intégrer.
Les Fuhrmann "ne perturbent pas le fonctionnement de la collectivité", si ce n'est "leur addiction à l'alcool", selon Alfred Becker, maire (UMP) de Saint-Pierre. "Mais nous essayons de faire le maximum pour les intégrer" ajoute-t-il. "Ici, personne ne veut rien savoir d'eux, ils vivent de leur côté sans contacts avec la population (...) Ils ont une vie différente, ça les met à l'écart" explique un retraité de 73 ans, qui souhaite garder l'anonymat pour parler de ceux qu'il appelle improprement "les gitans".
Les Fuhrmann, "on n'en voulait pas. S'ils pouvaient être ailleurs ça serait pas plus mal", assène calmement Robert Huchelmann, 57 ans, tout en reconnaissant u'ils ne sont pas envahissants.
Le clan avait déjà fait parler de lui dans le passé, lorsqu'un de ses bambins de 25 mois s'était noyé en 1998 dans une flaque d'eau à Stotzheim, le village voisin de Saint-Pierre. Après l'intervention du secrétaire d'Etat au Logement socialiste Louis Besson, venu sur place, les Fuhrmann qui vivaient dans un baraquement de chantier avaient été relogés dans une ferme appartenant à l'Etat à Saint-Pierre.
Ce relogement n'a pas plu à tout le monde et surtout pas au retraité qui le juge "honteux". "Ils vivent du RMI (...) L'Etat leur paye tout!", peste-t-il.
Discret piercing à l'oeil droit, Stéphanie, 32 ans, désigne sa voiture, une Mégane noire flambant neuve: un des enfants Fuhrmann l'a "rayée" il y a quelques temps, mais "ça s'est bien arrangé, ils ont été très corrects avec moi". Arrivée en novembre dernier dans le village, la jeune femme rapporte que les Fuhrmann lui ont confié s'être sentis encore plus rejetés "avec l'affaire Jeanne-Marie". "Ils m'ont dit n'avoir rien à faire là-dedans et qu'ils ne voulaient pas d'autres histoires", conclut-elle.
Les autres vanniers, qui comparaissent depuis le 11 avril devant les assises du Bas-Rhin, font partie d'une famille qui vivait à Artolsheim (Bas-Rhin), mais qui a déménagé depuis le drame. Leurs interrogatoires par le tribunal débuteront la semaine prochaine.
On leur reproche des faits allant du meurtre et viol en réunion sur la petite Jeanne-Marie à la non dénonciation de crime, sur la base de témoignages d'enfants qui sont apparus très fragiles ces derniers jours devant le tribunal.
Lors de l'instruction, plusieurs membres du clan, notamment un mineur handicapé mental, ont fait des déclarations les impliquant dans le meurtre, avant de se rétracter.
© 2007 AFP
20Minutes.fr avec AFP, éditions du 21/04/2007 - 13h33
samedi 21 avril 2007
Les violences sexuelles en Algérie
Le phénomène des violences sexuelles en Algérie reste peu étudié selon le professeur Madjid Bessaha, président de la Société algérienne de médecine légale (SAML).
Les quelques statistiques, surtout hospitalo-universitaires existantes, liées aux violences sexuelles en Algérie restent “très relatives par rapport à l’ampleur du phénomène qui ne peut être abordé sous l’angle des statistiques seulement”, a ajouté le Pr Bessaha, du service de médecine légale au CHU Mustapha-Pacha, à l’ouverture de la 8e journée médico-judiciaire, consacrée aux violences sexuelles, et qui s’est déroulée à l’INSP d’Alger. Ce vide s’explique, selon les praticiens, par “la pudeur et la réticence des victimes à dévoiler ou à révéler l’humiliation subie dans leur amour-propre”. Pour ces raisons, ont-ils averti, il y a lieu de tenir compte d’un chiffre “noir” de toutes les victimes “muettes qui préfèrent souffrir seules”.
L’enquête nationale sur les violences à l’encontre des femmes, effectuée en 2006 par l’Institut national de la santé publique (INSP), montre que 5,4% des violences subies par les femmes en Algérie sont de nature sexuelle. Le profil épidémiologique des cas observés à la consultation de médecine légale du CHU Mustapha-Pacha, de 2004 à 2006, montre que sur 104 victimes, 0,86% de la totalité des consultations avaient pour motif les violences sexuelles, a affirmé le docteur Kamel Naït Rabah. Il conforte, si besoin est, la nette prédominance féminine (68%) dans les tranches d’âge 16-20 ans (35%). Le même profil épidémiologique montre que 23% des enfants âgés entre 5 et 10 ans ont été victimes de violences sexuelles. Il en ressort également que l’agresseur est extrafamilial (33,7%) et familial (4,8%). Le lieu de l’agression est souvent le domicile de l’agresseur (31,7%) et à 75% sous la contrainte physique.
Longtemps occulté sous des prétextes religieux et des tabous, le phénomène de la violence sexuelle dans le couple commence à devenir “visible” en Algérie, ont relevé les praticiens. Tout en rappelant que les violences sexuelles représentent un véritable problème de santé publique, les médecins légistes ont plaidé pour une véritable politique de formation scientifique des médecins toutes spécialités confondues sur les violences sexuelles et leur diagnostic. Ils ont aussi appelé à réfléchir sur les possibilités d’indemnisation des victimes, citant l’exemple du Maroc où la jeune fille victime d’un viol est indemnisée par les autorités publiques.
Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après Liberté
Vendredi 20 Avril 2007
Non-lieu pour l'ex-accusatrice d'Hallyday accusée de dénonciation calomnieuse
augmenter la police diminuer la police imprimer Fred Dufour AFP/Archives ¦ Une plainte pour "dénonciation calomnieuse" déposée par Johnny Hallyday contre l'ancienne hôtesse qui l'accusait de viol a fait l'objet d'un non-lieu prononcé par la cour d'appel d'Aix-en-Provence
Une plainte pour "dénonciation calomnieuse" déposée par Johnny Hallyday contre l'ancienne hôtesse qui l'accusait de viol a fait l'objet d'un non-lieu prononcé par la cour d'appel d'Aix-en-Provence, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
La cour d'appel a confirmé jeudi une décision de non-lieu prononcée en décembre par un juge de Nice. Dans ce dossier, Marie-Christine Vo, l'ancienne accusatrice du chanteur, avait le statut de témoin assisté.
"Ce non-lieu est très important pour nous. Il signifie que ma cliente était sincère dans ses accusations et qu'il ne s'agissait pas d'un complot comme on l'a laissé entendre", a indiqué à l'AFP Me David Rebibou, avocat de Melle Vo.
Celle-ci avait déposé plainte contre Johnny Hallyday en avril 2002, affirmant que le chanteur l'avait violée à bord de son yacht à Cannes, dans la nuit du 28 au 29 avril 2001. Johnny Hallyday n'avait jamais été mis en examen dans cette affaire mais avait été entendu comme témoin assisté. Un non-lieu définitif avait été rendu par la cour d'appel d'Aix-en-Provence en avril dernier.
.19/04/2007
ADN positifs dans l'affaire Gravaud
L'ADN de la victime sur les vêtements du principal suspect. Un ADN de la lignée du suspect sur des habits de la victime.
Après l'enlèvement, le viol et le meurtre de Sophie Gravaud à Nantes, les analyses génétiques viennent d'apporter deux informations. Premier élément : l'ADN de la jeune nantaise a bien été retrouvé sur un blouson appartenant au Bosniaque Ramiz Iseni, principal suspect dans l'affaire. Arrêté en possession du téléphone de la victime, celui continue de nier toute participation aux faits reprochés. Son épouse est également sous écrous pour complicité et recel, suite au vol et à l'utilisation de la carte bleue de Sophie Gravaud. De leur côté, les prélèvement ADN effectués sur les vêtements de Sophie Gravaud correspondent à un homme de la lignée de Ramiz Iseni. Les premiers recueils ADN correspondait à un autre homme, en l'occurrence, le compagnon de la victime. Celle-ci s'apprêtait à le rejoindre quand elle avait disparu, le 7 avril, après 21h, à la sortie de son travail dans un magasin de vêtements du centre commercial Atlantis, à Saint-Herblain, près de Nantes. Le corps avait été retrouvé dévêtu, quelques jours plus tard, dans un fossé, à 2 kilomètres du lieu de l'enlèvement. Les obsèques ont célébrées devant 600 personnes, le 18 avril, à Treillières, au nord de Nantes. Quelques jours plus tôt, 4 000 personnes s'étaient rassemblées pour un hommage dans le centre de Nantes. Une minute de silence a également été observé dans tous le centre commercial Atlantis
Viol de Steffisburg: les accusés sont exclus de l'école locale
STEFFISBURG - Trois des élèves soupçonnés du viol d'une jeune fille à Steffisburg (BE) ne fréquenteront plus leur école à l'issue des vacances. Les autorités ont décidé de prolonger leur exclusion de l'établissement. La victime a repris les cours.
La conseillère municipale de la commune bernoise Ursulina Huber a indiqué dans un entretien au quotidien "Berner Zeitung" que l'un des abuseurs présumés qui fréquentait la 8e année n'avait pas trouvé de place ailleurs. Tous les établissements scolaires de la région ont refusé de l'intégrer, a-t-elle expliqué.
Les deux autres élèves ne retourneront pas non plus à l'école à Steffisburg. Les autorités ont estimé que l'adolescent en 9e année scolaire n'avait plus à retourner en classe pour quelques semaines seulement avant la fin de sa scolarité obligatoire. Le dernier élève a quitté la commune avec sa famille.
Huit adolescents agés entre 15 et 18 sont accusés d'avoir abusé sexuellement d'une écolière de 14 ans à Steffisburg. Cette affaire avait éclaté fin novembre
jeudi 19 avril 2007
Ethiopie : le gouvernement s’attaque aux problèmes de santé sexuelle des jeunes
En collaboration avec des agences des Nations Unies
L’Ethiopie vient de se doter d’une stratégie nationale en matière de santé sexuelle des jeunes âgés entre 10 et 24 ans. Son objectif est de lutter contre le VIH, les grossesses précoces, les mutilations génitales, le viol et le faible accès aux services sanitaires.
Lancée la semaine dernière par le ministère éthiopien de la Santé, en collaboration avec des agences des Nations Unies, la Stratégie de santé génésique (reproductive) des adolescents et des jeunes (AYRH, en anglais) doit être mise en oeuvre au cours des huit prochaines années.
« Bien que l’adolescence soit généralement une période de la vie ou l’on est en bonne santé, bon nombre de jeunes sont souvent trop peu informés, trop peu expérimentés et trop mal à l’aise pour avoir accès aux services de santé sexuelle, génésique et VIH/SIDA », a noté Monique Rakotomalala, représentante du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en Ethiopie.
Le ministre éthiopien de la Santé, Tedros Adhanom, a expliqué que cette stratégie reflétait la volonté de son gouvernement d’améliorer la santé génésique des jeunes éthiopiens. Les jeunes âgés de moins de 15 ans représentent 40 pour cent des 77 millions d’habitants de l’Ethiopie, selon l’AYRH. « Cette stratégie appelle à la mise en place d’interventions ciblées et adaptées pour répondre aux différents besoins et aux réalités des jeunes », a indiqué le document stratégique.
Soulignant que les jeunes femmes mariées éthiopiennes avaient une autonomie et un accès aux ressources limités, ce document a révélé qu’à peine la moitié des adolescentes mariées pouvait en fait décider de la façon dont leurs propres revenus seraient utilisés. Sur la question des pratiques préjudiciables, l’AYRH a noté que le nombre d’enlèvements et de mariages précoces avait tendance à décliner mais que le problème persistait. Le rapport a cité l’étude démographique nationale de 2005 selon laquelle 80 pour cent des femmes et la moitié des hommes pensaient que dans un certain nombre de situations, il était justifié qu’un homme batte sa femme.
Excisions, viols, grossesses précoces... : de nombreux problèmes à résoudre
Un autre problème largement répandu concerne les mutilations génitales. Plus de la moitié des jeunes filles âgées entre 15 et 19 ans ont été circoncises. Bien que le soutien en faveur d’une telle pratique soit en déclin, un quart des filles entre 15 et 24 ans ont estimé que cette tradition devait être perpétuée. L’AYRH a noté que les enlèvements étaient communs, particulièrement dans la région de l’Oromia et les Etats du sud du pays, et que les jeunes femmes vivant dans les zones rurales étaient deux fois plus exposées au risque que celles habitant en milieu urbain. A l’échelle nationale, de nombreuses femmes mariées ont dit avoir été enlevées pour être mariées.
Le viol a également été cité parmi les pratiques répandues, à la fois en milieu rural et urbain. Une étude menée dans six zones périurbaines a découvert que neuf pour cent des adolescentes sexuellement actives et six pour cent des garçons avaient été victimes de viol. Une autre étude menée parmi les jeunes filles des rues de la capitale Addis Abeba a démontré que 15 pour cent d’entre elles avaient subi des violences sexuelles, tandis que 43 pour cent avaient eu leur premier rapport sexuel sous la contrainte. « L’accès limité à des soins et des services adaptés en matière de santé sexuelle pour les jeunes a contribué à exacerber la plupart des problèmes de santé génésique », a dit l’AYRH.
Le document stratégique a aussi détaillé les problèmes de la polygamie, des mariages et des grossesses précoces, de la faible utilisation de la contraception et de l’avortement. Selon le ministère de la Santé, les avortements constituent 60 pour cent des consultations en gynécologie. « L’une des interventions les plus efficaces pour gérer la croissance rapide de la population est de donner les capacités aux gens de faire des choix informés sur leur propre santé, y compris en ce qui concerne leur désir de procréation », a expliqué l’AYRH.
Mme Rakotomalala de l’UNFPA a estimé que tout en aidant les adolescents à faire des choix éclairés, la stratégie reconnaissait que leurs besoins en matière de santé sexuelle et génésique étaient différents de ceux des adultes. « La stratégie est conçue de manière à distinguer les populations cibles en fonction de leurs caractéristiques démographiques, socioculturelles, géographiques et économiques », a-t-elle expliqué.
19.04.2007
Après le viol de Seebach: la ville de Zurich lance un projet de prévention dans les écoles
Suite à l'affaire du viol collectif présumé de Seebach, la ville de Zurich a lancé jeudi un projet de prévention dans les écoles publiques. Le projet "Radar", qui met l'accent sur l'intégration des parents étrangers, prévoit toute une série de mesures préventives, mais aussi répressives. Toutes les écoles recevront un "classeur d'urgence" avec des conseils et des informations pour agir en cas de problèmes. L'affaire de Seebach, qui concerne une écolière de 13 ans, remonte à novembre 2006. Un autre cas de viol présumé entre mineurs a été révélé à Kloten il y a une semaine. (SWISS TXT)
19/04/2007
Sophie Gravaud inhumée, l'étau se resserre autour du principal suspect
L'enquête sur la mort de Sophie Gravaud, dont les obsèques ont rassemblé plusieurs centaines de personnes mercredi, s'est resserrée autour de Ramiz Iseni, le principal suspect que plusieurs analyses ADN impliquent désormais directement.
L'église de Treillières, au nord de Nantes, était trop petite pour accueillir près d'un millier --selon les gendarmes-- de proches, d'amis ou d'inconnus, qui ont dit adieu à la jeune vendeuse de 23 ans disparue le 7 avril.
"Nous sommes horrifiés et révoltés", a déclaré le maire de Emile Savary avant que la mère de Sophie, Martine Bréger, ne rende hommage au "merveilleux sourire" de sa fille, victime d'un "être dépourvu de toute humanité". Régis, le petit ami de Sophie, a ensuite évoqué leur existence heureuse ces derniers mois qui s'est "subitement arrêtée" par "la faute d'un monstre". A l'heure des obsèques, une minute de silence a été respectée dans l'immense pôle commercial Atlantis, où avait disparu Sophie Gravaud après avoir quitté le magasin de prêt à porter où elle travaillait. Son corps a été découvert à proximité d'une route nationale à la périphérie de Nantes vendredi, le jour même où Ramiz Iseni était écroué après avoir été mis en examen pour enlèvement, séquestration et détention. L'étau s'est encore resserré autour de ce père de famille bosniaque de 46 ans car des expertises ont révélé la présence de l'ADN de Sophie sur son blouson. La veille, des traces d'ADN sur des vêtements de la jeune fille l'avaient déjà mis en en cause. "Les dernières expertises sur des prélèvements sur des vêtements convergent toujours vers M. Iseni", a résumé mercredi l'avocat de la famille de Sophie, Loïc Cabioch.
Ramiz Iseni nie toute implication dans cette affaire depuis son interpellation le 11 avril dans la région lyonnaise. Les enquêteurs examinent également des traces de griffures qui pourraient être celles de Sophie sur le corps du suspect et des analyses sont toujours en cours sur des prélèvements effectués sous les ongles de la victime. La vidéosurveillance d'une station service avait déjà permis d'établir qu'il avait payé avec la carte bancaire de Sophie un plein de carburant le 8 avril à 01h33. L'homme était sorti de son véhicule personnel, apparaissant clairement, tandis qu'une autre personne installée à la place du passager ne serait autre que sa femme selon les analyses menées sur les bandes de vidéosurveillance. Bukuriga Iseni, 41 ans, qui n'a cessé de se contredire sur son emploi du temps de la nuit des faits, a reconnu avoir inventé une version pour disculper son mari, une attitude que les enquêteurs expliquent par la peur que lui inspirerait ce dernier, suivi psychologiquement. La mère de famille a été mise en examen le 12 avril pour complicité d'enlèvement, séquestration et détention ainsi que recel, avant d'être écrouée. Les enquêteurs de la police judiciaire de Paris, où une cellule spéciale a été créée, s'intéressent au parcours de Ramiz Iseni depuis son arrivée en France en 1991, notamment via Lyon et Metz. Il a été déjà mis en examen à Nantes pour viol sur mineure dans le cadre d'une affaire toujours à l'instruction et avait interdiction de quitter le département de Loire-Atlantique. Dans les prochains jours, il devrait être de nouveau déféré devant le juge d'instruction chargé de l'affaire Sophie Gravaud qui devrait modifier ses chefs d'inculpation, selon une source proche de l'enquête.
18-4-2007
Le livre consacré à Fourniret est retiré de la vente
Les Editions Anne Carrière ont décidé de retirer de la vente le livre consacré à l'affaire Fourniret qui avait causé la colère de la maman d'Elizabeth Brichet. C'est une information de la radio Bel RTL.
Marie-Noëlle Bouzet avait annoncé, hier, qu'elle allait demander au tribunal des référés d'ordonner le retrait de la vente du livre "Michel Fourniret et Monique Olivier: Un couple diabolique" écrit par les journalistes Fabienne Ausserre et Alain Hamon. Elle estime que l'ouvrage, publié début avril, contient des atteintes à la vie privée notamment en présentant les détails de l'exécution de la jeune Namuroise.
Les Editions Anne Carrière ont confirmé qu'elles allaient procéder au retrait du livre.
Elizabeth Brichet, 12 ans, a été enlevée à Saint-Servais, près de Namur, le 20 décembre 1989. Son corps a été retrouvé au château de Sautou, près de Sedan (France), le 3 juillet 2004, sur les indications de Michel Fourniret qui venait d'avouer le meurtre et le viol.
18.04.07
Devant les assises, Pierre Bodein continue de nier sa culpabilité
ierre Bodein, 59 ans, ne se démonte pas. "Je suis étranger à ces horreurs. J'ai trente alibis. On a fabriqué des preuves accablantes avec l'ADN pour se débarrasser de moi !" Le principal accusé suit avec attention les débats de la cour d'assises du Bas-Rhin devant laquelle il est poursuivi pour les viols et meurtres, en juin 2004, de Jeanne-Marie Kegelin, 10 ans, Julie Scharsch, 14 ans et le meurtre d'Hedwige Vallée, 38 ans. Dès le premier jour d'audience, le 11 avril, il a donné au président un mémoire de 32 pages rédigé en prison : il y affirme qu'un complot des enquêteurs a cherché à lui nuire.
De fait, la longue lecture de l'arrêt de renvoi, prélude d'un procès prévu sur trois mois, a été extrêmement sévère pour "Pierrot le fou". Celui qui a déjà été condamné trois fois aux assises (dont une fois pour viol), mais dont les peines ont été confondues, était au printemps 2004 en libération conditionnelle. L'instruction fait de lui l'accusé unique pour Hedwige Vallée, qu'il aurait rencontrée à la Fête de la musique à Obernai, comme pour Julie Scharsch, qu'il aurait enlevée dans la vallée de la Bruche. Les deux corps ont été retrouvés dans l'eau, partiellement dénudés, mutilés à l'arme blanche. Le corps de la première disparue, Jeanne-Marie, était lui aussi dans un ruisseau, nu et éventré. Mais là sont aussi accusés, à des degrés divers dans l'enlèvement, la séquestration, le viol et le meurtre de la fillette, dix-neuf autres personnes, dont deux mineurs.
"PAS DE HAINE DANS MON CŒUR"
Toutes appartiennent à deux familles bien connues des services sociaux alsaciens, des "vanniers", comme on appelle ce sous-prolétariat rural d'Alsace, de Suisse ou d'Allemagne qui avait adopté la vie des gens du voyage, et s'est aujourd'hui sédentarisé. Deux femmes sont absentes, l'une hospitalisée, l'autre sur le point d'accoucher. Un mineur sera jugé devant le tribunal des enfants. Douze personnes comparaissent libres, quatre sont détenues, et donc dans le box aux côtés de Pierre Bodein. Ont-elles été ses complices ?
Les magistrats ont choisi l'ordre chronologique, et la cour se donne jusqu'à fin mai pour tenter d'élucider le premier drame. Lundi 16 avril, avec émotion et dignité, la famille Kegelin a rappelé la mémoire de Jeanne-Marie. La fillette a été décrite comme enjouée, espiègle, volontaire, mais aussi très pieuse dans cette famille nombreuse, catholique traditionaliste. "Je n'ai pas de haine dans mon coeur", a expliqué leur père. "Que soit touché le coeur de ces bourreaux, qu'ils reconnaissent les faits, qu'ils se convertissent, qu'ils demandent pardon", a insisté Mme Kegelin.
Le 18 juin 2004, partie à vélo chercher des balles oubliées près des terrains de tennis du village, Jeanne-Marie n'était pas revenue déjeuner. Un de ses frères parti à sa recherche n'avait retrouvé que son vélo, posé contre un grillage. Affolés, après avoir tourné dans les environs, ses parents avaient prévenu la gendarmerie vers 14 heures. Un dispositif considérable avait été déployé pour tenter de retrouver la fillette, des avis de recherche lancés dans la presse régionale. Son corps n'a été retrouvé que le 29 juin.
Or, dès le 18, en fin d'après-midi, des enfants du village d'Artolsheim, à 18 km au sud-ouest, parlaient d'une petite fille gisant près de la maison de la famille R. Trois des enfants ont été entendus par la cour, mardi 17 avril. L'un a vu la fillette dans le coffre d'une voiturette, deux autres sur la chaussée, d'autres n'ont vu qu'un attroupement autour d'un véhicule. Beaucoup de détails s'y sont ajoutés, parfois incohérents, peut-être puisés, comme l'ont suggéré les avocats de la défense, dans les médias. Mais ces témoignages d'enfants ont été les premiers à viser les familles R. et F. dont plusieurs allaient avouer, puis se rétracter. Personne, alors, n'avait encore évoqué Pierre Bodein.
lundi 16 avril 2007, 10h46
Loire: deux adolescents de 14 ans écroués pour viol
SAINT-ETIENNE (AP) - ­ Deux adolescents de 14 ans de La Ricamarie (Loire) ont été mis en examen et écroués pour le viol d'une jeune fille de 15 ans dans cette ville voisine de Saint-Etienne, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Mis en examen pour viol en réunion, ils ont été écroués en fin de semaine dernière dans les prisons de La Talaudière (Loire) et de Villefranche-sur-Saône (Rhône).
Les deux collégiens, connus des services de police, ont reconnu avoir entraîné de force dans une cave pour abuser d'elle l'adolescente de 15 ans, domiciliée elle aussi à La Ricamarie, lundi dernier. Violée par l'un deux, tandis que l'autre faisait le guet, elle avait réussi à s'enfuir lorsqu'ils s'apprêtaient à inverser les rôles. AP
Le chanteur Ridan mis en examen pour viol
Le chanteur Ridan, qui a remporté une Victoire de la musique en 2005, a été mis en examen à Meaux (Seine-et-Marne) début février pour viol, à la suite d'une plainte déposée par son ancienne compagne, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
La jeune femme a porté plainte le 26 janvier à Paris, disant avoir été victime d'un viol dans la nuit du 21 au 22 janvier alors qu'elle se trouvait au domicile de Ridan, à Brou-sur-Chantereine, a affirmé cette source, confirmant une information du «Parisien» daté de vendredi.
Cinq ans de vie commune
Le chanteur, âgé de 31 ans, a été placé en garde à vue du 5 au 7 février avant d'être mis en examen et remis en liberté sous contrôle judiciaire. Il nie les faits qui lui sont reprochés, selon son avocate Horia Dazi-Masmi. «Cette histoire est celle d'une jeune femme qui vivait avec mon client depuis cinq ans et a décidé de porter des accusations contre lui au moment de leur séparation», a-t-elle commenté. Selon le «Parisien», la victime présumée ne voyait plus son compagnon que le week-end, après avoir vécu cinq ans avec lui.
Ridan a remporté une Victoire de la musique en 2005 dans la catégorie «Album révélation» pour son premier opus, «Le rêve ou la vie». Il a sorti le 19 mars un second album, «L'ange de mon démon», et doit entamer une tournée française le 26 avril. Un concert à l'Olympia est prévu le 7 juin.
le 13 avril 2007
Procès Bodein : l'insoutenable récit du martyre des victimes
De notre envoyé spécial à Strasbourg STÉPHANE DURAND-SOUFFLAND.
Bodein nie tout. Tourné vers la cour, il écoute attentivement, opine du chef, marmonne, comme pour dire : « Vous vous rendez compte ? »
Chirac réunit une dernière fois le CSM Embrouilles financières autour des rescapés de Guyane Procès Bodein : l'insoutenable récit du martyre des victimes Disparition de Sophie : une femme mise en examen L’inflation des dépassements d'honoraires entrave l’accès aux soins Grève des contrôleurs aériens : Orly plus perturbé que Roissy "Pierrot le fou" nie tout en bloc Palmarès des tribunaux : ville par ville, l'inquiétant état des lieux Des milliers d'élèves décrochent chaque année Retour Rubrique FranceL'arrogance et les dénégations de l'accusé tranchent avec la dignité des familles de Jeanne-Marie, Julie et Hedwige.
CONJURER l'insanité. Essayer de penser à autre chose, tandis que trois greffiers se relaient, aux assises du Bas-Rhin, pour lire les trois cents pages de l'acte d'accusation visant Pierre Bodein et seize membres des deux clans de nomades sédentarisés, les Fuhrmann et les Remetter.
Le corps de Jeanne-Marie a été découvert dans un cours d'eau, le 29 juin 2004. Penser à autre chose. Un poème vient à l'esprit, que l'on apprend à l'école : « C'est un trou de verdure où chante une rivière... » Jeanne-Marie est morte à 10 ans : connaissait-elle Rimbaud ? Et Julie, martyrisée à 14 ans, retrouvée elle aussi dans un ruisseau ? Et Hedwige, 38 ans mais qui en paraissait vingt de moins avec ses couettes, que son assassin avait également immergée ?
Les greffiers lisent depuis mercredi et cela n'en finit pas. Les victimes ont subi un indicible calvaire. On les a éventrées, éviscérées. L'agonie de Jeanne-Marie a duré au moins vingt minutes, estiment les légistes. Hedwige a reçu une quinzaine de coups de couteau au bas-ventre. Elle avait probablement été droguée au Théralène, un sirop vendu sur ordonnance qui circule communément dans les prisons - Pierre Bodein était en liberté conditionnelle depuis peu.
Les familles encaissent avec une dignité impressionnante la litanie des horreurs et les dénégations du principal accusé.
Car Bodein nie tout. Assis dans le box, il s'est tourné vers la cour, dans une sorte de garde-à-vous dérisoire. Il écoute attentivement, opine du chef, marmonne, comme pour dire : « Vous vous rendez compte ? » Il hésite entre deux de ses personnages préférés : le fou et l'agneau. Les greffiers lisent toujours. Les charges scientifiques, établies par des généticiens ou des spécialistes de la téléphonie, s'accumulent contre le principal accusé : son ADN a été identifié, dans les trois tueries, mêlé à celui des victimes. Complot des gendarmes, serine-t-il depuis des mois.
« Comme on vide un gibier »
La tension monte dans le box, où quatre Remetter-Fuhrmann ont également pris place, séparés de Bodein, qu'ils exècrent, par des policiers. Ils sont accusés d'avoir participé au meurtre et au viol collectif de Jeanne-Marie. À supposer qu'il existe une hiérarchie en la matière, c'est le passage le plus hideux, fondé sur les déclarations décousues des Gitans qui s'accusent les uns les autres - mais contre lesquels les preuves matérielles font défaut, ce qui ne fait que renforcer la situation inextricable de « Pierrot le fou », par ailleurs seul à répondre des meurtres de Julie et Hedwige.
Du sang partout, en traînées, en taches. Dans la voiture de Bodein, sur une casquette estampillée « DNA » - le sigle des Dernières Nouvelles d'Alsace, anagramme inattendue d'ADN -, une, deux, trois lames de couteau. « C'est une loi dans mon milieu de ne jamais avouer », avait confié « le Fou » aux enquêteurs, imaginant une ribambelle d'alibis minables, invoquant des morts ou des inconnus pour justifier d'emplois du temps perpétuellement réinventés. Les disparues ont été mutilées « comme on vide un gibier », selon un légiste. « Large éventration ». « Plaie de 36 centimètres, complexe et délabrante ». « Putréfaction avancée ». Des organes ont été prélevés, pour rendre les investigations plus difficiles. Julie aussi, très probablement, a été violée. Impossible de le savoir en ce qui concerne Hedwige.
Les témoignages s'accumulent : Bodein rodait près des lieux des rapts. Il a systématiquement menti sur ses occupations prétendues à chaque fois qu'une des victimes disparaissait. Même ses proches réduisent à néant ses explications laborieuses. La sinistre lecture doit s'achever aujourd'hui. Ensuite, viendra le temps de confronter Pierre Bodein à ses comparses présumés autant qu'à lui-même. Le temps de rendre justice aux dormeuses du val.
12.04.07
Une mise en examen dans l'affaire Gravaud
Après la disparition d'une jeune femme, à Nantes, l'épouse du suspect principal est placée en examen pour complicité d'enlèvement.
Complicité d'enlèvement, séquestration, détention mais aussi recel. Ce sont les quatre chefs retenus contre une femme, à Nantes, dans la soirée du 12 avril. Cette personne a été écrouée alors que les enquêteurs procèdent au transfert de son mari depuis Lyon, où il était en garde à vue avec deux autres personnes depuis le 11 avril. Ces deux autres personnes ont été relâchées depuis. L'homme à qui s'intéressent le plus les enquêteurs est d'origine bosniaque. Il se serait trouvé en possession du téléphone de la victime, Sophie Gravaud, après sa disparition. Il était déjà sous contrôle judiciaire pour viol sur mineure. Les faits remontent au samedi 7 avril. Il est environ 21 h quand Sophie Gravaud termine son travail dans un magasin de prêt-à-porter dans la zone commerciale Atlantis, à Saint-Herblain, près de Nantes, en Loire-Atlantique La jeune femme a 23 ans. Elle a prévu de rejoindre son compagnon. Vers 22:45, celui-ci reçoit un coup de fil. Sophie Gravaud semble paniquée. Elle indique qu'elle arrivera dans 20 minutes. Depuis, mystère. La borne relais perd le signal du portable de Bouaye. La police découvre sa Clio incendiée, le lendemain, vers 6 h du matin, tout près du centre commercial. Les proches et les enquêteurs s'inquiètent d'autant plus qu'une autre jeune femme vient de signaler qu'au même endroit, la veille, elle a été enlevée, puis violée avant d'être relâchée dans le quartier de Bellevue, à Nantes. Le 11 avril, alertés par un passant, les policiers ont retrouvé, près du périphérique ouest de Nantes, les habits de la victime et ses papiers. Des plongeurs fouillent également le plan d'eau voisin.
Texas, 12/04 /07
Le violeur et meurtrier d`une lycéenne exécuté au Texas
- Un homme reconnu coupable de meurtre a été exécuté mercredi pour le viol et le meurtre d`une lycéenne quelques jours seulement après avoir été mis en liberté conditionnelle il y a presque 14 ans, selon l`AP.
Lorsque le gardien lui a demandé s`il voulait faire une dernière déclaration, James Lee Clark a déclaré: "Je ne sais pas", dans un gloussement. "Je ne sais pas quoi dire."
Le décès a été prononcé à 18h17 locales, soit sept minutes après le début de l`injection létale.
Clark, âgé de 38 ans, est le 12e condamné exécuté cette année au Texas. Depuis le début de l`année 2007, toutes les exécutions intervenues aux Etats-Unis sauf une, ont été pratiquées dans cet état.
le 12 avril 2007
"Pierrot le fou" nie tout en bloc
De notre envoyé spécial à Strasbourg STÉPHANE DURAND-SOUFFLAND
Grève des contrôleurs aériens : Orly plus perturbé que Roissy "Pierrot le fou" nie tout en bloc L’inflation des dépassements d'honoraires entrave l’accès aux soins Palmarès des tribunaux : ville par ville, l'inquiétant état des lieux Des milliers d'élèves décrochent chaque année Les actes de violence se multiplient à l'hôpital Vers une interdiction totale du téléphone au volant ? Lyon : la pagaille ferroviaire pourrait durer plusieurs jours "Il aura fallu attendre 16 ans … " Retour Rubrique FranceL'accusé, qui a passé la moitié de sa vie en prison ou en hôpital psychiatrique, a fait face aux familles des victimes.
PARMI ses seize coaccusés, Pierre Bodein fait presque figure de Brummel avec sa chemise blanche au col ouvert et son veston noir. Par rapport aux quelques photographies connues de lui, il s'est empâté, mais a conservé une épaisse tignasse gris acier, un casque dru qui descend bas sur la nuque. Il tient du chanteur de bal modèle années 1970, improbable compromis physique entre C. Jérôme et Daniel Guichard.
Face à lui, les familles des victimes ont pris place. La soutane noire et le visage pâle, étonnamment juvénile, du frère de Jeanne-Marie, séminariste, défient le principal accusé. Les proches de Julie et d'Hedwige sont là aussi, qui savent qu'elles vont endurer le pire.
À côté de Pierre Bodein, dans le box gardé par des policiers du GIPN en tenue d'assaut, et devant lui, aux places réservées aux détenus libres, se sont assis douze membres des « clans » Remetter et Fuhrmann, nomades sédentarisés. Certains répondent de complicité pour les crimes commis sur la petite Jeanne-Marie ; d'autres de délits « connexes ». La plupart n'ont jamais travaillé. Beaucoup sont alcooliques, illettrés, vieillis avant l'âge, tatoués de la tête aux pieds, et naviguent aux confins de la débilité. Leurs déclarations, cependant, ont pesé lourd dans la procédure.
Exquise politesse
Balthazard Remetter se dissimule dans un survêtement taché rabattu sur sa tête mais, de temps en temps, entrouvre le vêtement et passe son visage de fouine comme au travers d'une cagoule. Le président Bernard Meyer lui demande sa date de naissance. L'accusé : « Je suis né le 2 décembre.
- De quelle année ?
- Euh... 1987.
- Où habitez-vous ?
- Je sais pas comment ça s'appelle. »
Jacques « Waldmann » Furhmann, l'un des chefs de clan pré-sumés, trône au milieu. Avec sa moustache soignée et ses cheveux coiffés en arrière, son faux air de petit père des peuples, émane de lui une sorte d'autorité. Plus loin, Jacques Gilgenman s'est accoutré d'une veste trop large et d'un pantalon informe. Il a chaussé des souliers curieusement lustrés, dont l'éclat incongru fait ressortir sa désolante apparence. L'accusé a le teint terreux, le regard éteint, des cheveux frisottés et graisseux, il ne s'exprime qu'en dialecte alsacien. Dans le box, un autre Jacques Fuhrmann fanfaronne dans une chemise rosâtre, refusant de se lever à l'invite du président.
Pierre Bodein, lui, affiche une exquise politesse. D'une voix qu'on n'imaginait pas si haut perchée, marquée par un net accent local, il répond : « Je m'appelle Pierre, Fernand, Bodein. Je suis né le 30 décembre 1947 à Obernai. Avant, j'étais maçon, coffreur, peintre, musicien. Maintenant, je suis handicapé à 80 %. »
« Pierrot le fou » - qui se plaint d'avoir été « traîné dans la boue, médiatisé comme un tueur en série » -, dévoile ainsi une partie de sa stratégie. Le délinquant simulateur qui a passé la moitié de sa vie en prison ou en hôpital psychiatrique nie en bloc. Il a d'ailleurs remis au président un mémoire de 32 pages pour résumer ses arguments.
Les avocats de la défense ne vont pas non plus rester amorphes. Ils ouvrent le feu sur la procédure, tentant d'entrée de jeu d'obtenir un renvoi du procès. Échec. On réclame alors que soit reconsidérée la disjonction du cas de deux accusées, l'une enceinte, l'autre malade, afin qu'elles puissent prendre le procès en route. La cour sursoit à statuer. À peine le jury est-il constitué, que le conseil de Pierre Bodein, Me Marc Vialle, demande que l'on congédie, « pour des raisons hu- manitaires », l'une des six jurées supplémentaires. À la reprise des débats, le président annonce que cette personne qui, en effet, « a eu une indisposition », a « dû être raccompagnée à son domicile ».
Courrier obscène
Il est 15 h 15 lorsqu'une greffière entame la lecture des 300 pages de l'arrêt de mise en accusation. Un premier portrait de « Pierrot le fou » surgit dès les premiers paragraphes. Celui d'un obsédé sexuel aux fantasmes nécrophiles, Éros en maraude avec Thanatos dès qu'il échappait aux barreaux ou à la camisole, et qui, en 2003, envoyait des courriers obscènes à une adolescente de 14 ans, fille d'un codétenu. Morceau choisi - l'un des seuls publiables : « Mon ange, comme tu t'étais coupée avec le couteau de cuisine et que j'avais bu ton merveilleux sang de vierge... ». Un jour, au téléphone, il lui avait dit : « Tu es en moi, j'ai mangé une de tes serviettes hygiéniques avec ton sang »...
Tout, tout est ignoble dans ce dossier aux crimes indescriptibles. Les seuls sourires sont ceux des jurés récusés lors du tirage au sort, ravis de s'en sortir à si bon compte. Pour les autres, la descente commence. À Strasbourg, les assises vont siéger en apnée
12-4-2007
Tentative de viol à Aqualibi
Un mineur d'âge a été interpellé mardi vers 17h00 à la piscine tropicale Aqualibi de Wavre alors qu'il venait de commettre des attouchements avec violence sur deux jeunes filles, nées en 1991, ainsi qu'une tentative de viol sur l'une d'elles. Les faits se sont produits dans "Le Rapido", un des toboggans du complexe aquatique attaché au parc d'attractions Walibi. Leur agresseur, mineur lui aussi, a été identifié et mis à disposition du juge de la jeunesse de Namur. Né en 1990, il est déjà placé dans un centre pour jeunes. Il bénéficiait d'une autorisation de sortie
12 avril 2007
Exécution d'un condamné à mort au Texas
Un Américain de 38 ans, condamné à mort pour le viol et le meurtre d'une jeune fille de 17 ans, a été exécuté mercredi à la prison de Huntsville (Texas). Souffrant d'un retard mental avéré, le condamné a semblé ne pas se rendre compte de ce qui se passait.
James Clark a été déclaré mort à 18h17, sept minutes après le début de l'injection mortelle, a indiqué l'administration pénitentiaire. Interrogé pour savoir s'il désirait faire une dernière déclaration, il a répondu avec un petit rire: "Euh! je ne sais pas". "Je ne sais pas quoi dire". Puis, s'apercevant de la présence de son beau-père, il a dit: "Oh! je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un ici. Salut".
James Clark a été reconnu coupable du viol et du meurtre en 1993 de Shari Crews, 17 ans, dont le corps a été retrouvé aux côtés de l'un de ses amis, Jesus Garza, 16 ans, lui aussi tué par balle. L'enquête a prouvé que le sperme retrouvé sur la victime était le sien, et que le sang décelé sur ses chaussures était celui des deux victimes.
En 2002, la cour d'appel criminelle du Texas avait reporté une première date d'exécution afin d'examiner un recours faisant valoir que M. Clark souffrait d'un retard mental qui interdisait de l'exécuter, en vertu d'une décision de la Cour suprême en 2002.
Si la décision laisse à chaque Etat le soin de donner une définition à ce retard mental, la limite est communément fixée à 70 de quotient intellectuel (QI). En avril 2003, un expert a évalué le QI de James Clark à 65. Mais l'accusation a fourni un autre test, réalisé 20 ans plus tôt, évaluant son QI à 74.
Faisant valoir que le test le plus ancien était le plus fiable parce qu'alors James Clark n'avait aucun intérêt à feindre la débilité, et relevant que dans sa cellule, le condamné lisait beaucoup et faisait des mots croisés, la cour d'appel criminelle du Texas a estimé en 2004 qu'il pouvait être exécuté.
James Clark est le 13e condamné exécuté cette année aux Etats-Unis, où plus de 3300 détenus attendent dans les couloirs de la mort.
11 avril 2007
«Comme un second viol...»
ABUS SEXUELS Le père de la victime fustige l'avocate des joueurs, prévenus de viols et contraintes sexuelles. «Elle insinue que c'est notre fille la détraquée!»
GIOVANNI SAMMALI
» Ivresse au volant avec fellation...
«Comment cette avocate et ses clients osent-ils encore insinuer que c'est notre fille la détraquée?» Après la nouvelle frasque d'un des deux hockeyeurs chaux-de-fonniers poursuivis pour délits sexuels sur des filles de moins de 16 ans, plus une tentative de viol sur une adulte pour l'un, les parents de la plaignante sont outrés par l'avocate. Celle-ci a qualifié «d'acte crétin mais mineur» le fait qu'un des joueurs ait été intercepté alors qu'il roulait en état d'ivresse, pendant qu'une jeune fille lui faisait une fellation...
«Elle présente cette frasque comme une bagatelle, en se gardant bien de préciser que la fille qui pratiquait la gâterie est le témoin qui dénigre le plus notre fille, qu'elle comptait déjà parmi les conquêtes du joueur et qu'elle devait encore être entendue par le juge», précisent les parents de la plaignante.
Me Valérie Schweingruber Dupraz a surtout choqué le couple en affirmant que si elle n'avait pas insisté après le refus du juge d'imposer une expertise psychiatrique à leur fille, c'est «en sachant que l'instruction suffirait».
Insinuation odieuse
«Cette insinuation est odieuse. Et en totale contradiction avec la réponse du juge», lancent les parents. «Si l'instruction a désigné des gens perturbés, ce sont les joueurs! Qui font tout, avec leur cercle, pour salir notre fille, pour en faire une dévergondée, portée comme eux sur le sexe et l'alcool, et mentant sur son âge. Ils se posent en victimes d'une allumeuse ayant porté plainte sans raison. Même s'ils se sont contredits eux-mêmes, l'instruction a été vécue comme un nouveau viol par notre famille. Notre aînée a changé de collège et connaît des problèmes scolaires, nos autres enfants, importunés aussi dans leurs écoles, souffrent aussi... Mais on garde confiance. Quand les mensonges seront balayés et les actes jugés, on pourra reconstruire notre famille.»
Leur fille, âgée aujourd'hui de 15 ans, livre son regard sur le dernier événement. «Je trouve gros que l'avocate minimise en disant que les joueurs ont droit à avoir leur vie sexuelle. Car, durant l'enquête, elle a fouillé ma vie avec eux, en essayant d'utiliser le moindre de mes gestes pour me dénigrer... Si une jeune femme était arrêtée dans ce genre de situation compromettante, ils la traiteraient de dépravée», note-t-elle. Confiante dans la justice, elle avoue malgré tout «avoir peur du procès».
© Le Matin Online
11.04.2007
Zurich: nouveau cas de viol entre mineurs
Une affaire similaire à celle de l'école de Seebach en novembre
La région zurichoise est à nouveau secouée par un cas de viol entre mineurs: 2 élèves de 16 ans sont suspectés d'avoir abusé d'une adolescente de 14 ans à Kloten. Ils ont été placés en préventive et une enquête pénale a été ouverte.
Les trois jeunes fréquentent la même école à Kloten, a indiqué mercredi la juge pour mineurs Christa Piraccini, confirmant une information de la télévision locale "TeleZüri". Les agresseurs sont originaires de Turquie et de République dominicaine.
Une plainte déposée
Ils ont abusé de leur victime il y a une semaine en dehors de l'établissement scolaire, a précisé la municipale de Kloten Corinne Thomet. La présidente des écoles a été informée le lendemain par des enseignants. Les parents de l'adolescente ont tout de suite porté plainte. Des assistants sociaux s'occupent des classes concernées. La victime ne fréquente plus l'école depuis une semaine et bénéficie d'une prise en charge psychologique.
Diverses affaires impliquant des jeunes d'origine étrangère (cf ci-contre) n'ont pas manqué de relancer le débat sur la violence des jeunes étrangers, un débat alimenté abondamment par l'UDC en cette période électorale.
Débat alimenté par l'UDC
Christoph Blocher a plaidé pour la naturalisation à l'essai et des sanctions sévères à l'encontre des délinquants, incluant l'expulsion de l'école ou du pays pour leurs familles. Mercredi, l'UDC zurichoise s'est à nouveau fait l'écho des mesures préconisées par Ch.Blocher.
Un débat nourri a également eu lieu mercredi soir au parlement de la ville sur l'affaire de la classe difficile. Tout en analysant le problème de façon différente, les quatre partis du PRD, de l'UDC, du PS et des Verts demandent la démission du président de l'arrondissement scolaire concerné. Le responsable municipal de l'instruction publique, Gerold Lauber, est aussi sur la sellette.
ats/boi
Mercredi 11 avril 2007
Pierre Bodein aborde les assises du Bas-Rhin dans un esprit combatif
Pierre Bodein, surnommé "Pierrot le fou", est apparu combatif mercredi au premier jour de son procès pour meurtres et viols devant la cour d'assises des mineurs du Bas-Rhin.
"Je suis en prison depuis juin 2004, on m'a traîné dans la boue, on m'a médiatisé comme un tueur en série, ma défense est très mal faite, mon CV est très mal fait, on m'a traîné de prison en prison", s'est-il plaint lorsque le président de la cour, Bernard Meyer, lui a donné la parole.
Escorté par des policiers du Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN), le multirécidiviste, aujourd'hui âgé de 59 ans, s'est présenté vêtu d'un costume sombre et d'une chemise blanche.
Il comparaît pour trois meurtres, ceux de Jeanne-Marie, 10 ans, Julie, 14 ans et Hedwige Vallée, 38 ans, commis dans des circonstances atroces en juin 2004, trois mois après sa sortie de prison. Les corps avaient été retrouvés dans des rivières, partiellement dénudés et mutilés dans le bas-ventre.
Il s'est présenté sans hésitation : "Je m'appelle Pierre Fernand Bodein, je suis né le 30 décembre 1947 à Obernai, avant j'étais maçon, coffreur, peintre, musicien, maintenant je suis handicapé à 80%".
Son élocution contrastait avec celle de ses 16 co-accusés, membres de deux familles de nomades sédentarisés. Un seul est accusé de meurtre, enlèvement, séquestration et viol en réunion, les autres devant notamment répondre de l'enlèvement, de la séquestration et du viol de la fillette, ou de non dénonciation de crime.
Pour la plupart très limités intellectuellement, les membres des deux clans ne semblaient pas bien comprendre ce qu'ils faisaient devant une cour d'assises, répondant avec difficulté aux questions simples du président sur leur identité. Des interprètes avaient été mis à la disposition de ceux ne parlant que le dialecte alsacien.
Pierre Bodein a également fait transmettre mercredi à toutes les parties un mémoire de 32 pages rédigé en détention et dans lequel "il reprend tous les points de l'enquête qui sont sujets à discussion (...) Il estime que l'on n'a pas tenu compte de ses alibis", a précisé son avocat, Me Marc Vialle.
"Cela démontre une grande capacité d'analyse", note Me Thierry Moser, l'un des avocats de la famille de Julie Scharsch. "Il veut organiser sa défense, il veut discuter. La thèse de la folie apparaît moins pertinente".
"Pierrot le fou" avait été rapidement suspecté et interpellé après les meurtres, puis confondu par des témoignages ainsi que par des empreintes génétiques des victimes découvertes dans sa voiture et sur un de ses couteaux.
Françoise Scharsch, la mère de Julie, a dit n'éprouver "ni colère ni haine envers Bodein". "Je ne le regarde pas".
Le procès devrait durer trois mois. Le verdict est attendu en juillet.
Les audiences se déroulent devant la cour d'assises des mineurs, l'un des accusés étant mineur à l'époque des faits. Ce dernier a renoncé à demander la publicité restreinte des débats comme il en avait le droit.
La lecture de l'acte d'accusation, un document de plus de 300 pages, a débuté mercredi après-midi et devrait se prolonger jusqu'à vendredi. Elle est suivie très attentivement par Bodein qui commente par des petits mouvements de tête ou des haussements de sourcils lorsqu'il conteste les faits.
11.04.2007
deux adolescents de 16 ans suspectés de viol sur une mineure de 14 ans.
Un nouveau cas de viol entre mineurs a été signalé dans l'agglomération zurichoise. Deux élèves de 16 ans sont suspectés d'avoir abusé d'une adolescente de 14 ans à Kloten. Ils ont été placés en détention préventive, et une enquête pénale a été ouverte. Les 3 jeunes fréquentent la même école à Kloten, a indiqué mercredi la juge pour mineurs, confirmant une information de la TV locale "TeleZueri". Les agresseurs sont originaires de Turquie et de République Dominicaine. Cette affaire rappelle les viols collectifs de Zurich-Seebach ou de Steffisburg (BE), révélés l'an passé. (SWISS TXT)
mercredi 11 avril 2007, 0h12
Affaire de pédophilie d'Angers: aveux partiels d'un des principaux accusés lors du procès en appel
NANTES (AP) - Eric J., lun des principaux accusés de l'affaire de pédophilie d'Angers, condamné à 28 ans de réclusion criminelle lors du premier procès, a fait des aveux partiels mardi lors du procès en appel à Nantes.
Dans une lettre que son avocate Laurence Charvoz a fait parvenir au président de la cour, Eric J. reconnaît avoir commis des abus sexuels sur quatre jeune filles mineures, sans toutefois prononcer le ot "viol".
Il avoue leur avoir fait subir des attouchements sur le sexe et avoir forcé trois dentre elles à lui pratiquer des fellations à plusieurs reprise.
Pour les avocats des parties civiles, "ces aveux partiels manquent totalement de sincérité et nont pour but que dobtenir la clémence de la cour dassises".
Le procès doit reprendre mercredi matin avec la poursuite des plaidoiries des parties civiles.
11/04/2007
Le gardien de prison écoulait de la "drogue du viol"
Ce surveillant des Baumettes âgé de 35 ans a été écroué pour avoir écoulé plusieurs flacons de GHB en dehors de la prison.
Un gardien de la prison des Baumettes de Marseille a été mis en examen et écroué la semaine dernière pour avoir écoulé, en dehors de la prison, plusieurs flacons de GHB, un produit également connu sous le nom de "drogue du viol". Les investigations à venir doivent notamment tenter de déterminer si le surveillant, âgé de 35 ans, a également pu dealer au sein de la prison, ce qu'il nie.
Déjà le mois dernier, les enquêteurs de la brigade des stupéfiants de la Sûreté départementale de Marseille avaient arrêté un cadre fréquentant les boîtes homosexuelles de la région qui utilisait régulièrement le GHB. Mis en examen et écroué, l'homme avait reconnu s'être fourni auprès du gardien de prison. Ce dernier a été mis en examen pour infraction à la législation sur les stupéfiants.
Le GHB, aux effets hallucinogènes, euphorisants et sédatifs, est prisé de certains clients de discothèques pour son utilisation festive. Le liquide peut également avoir des usages criminels lorsqu'une petite dose est versée subrepticement dans le verre d'une victime, provoquant un état semblable à l'ébriété, une désinhibition et une amnésie partielle, avec un délai d'action très court, d'où son surnom de "drogue du viol". Un surdosage peut s'avérer mortel.
11.04.2007
Werner Ferrari a été blanchi du meurtre d'une fillette. Il reste toutefois en prison
Le Tribunal de district de Baden (AG) a blanchi mercredi Werner Ferrari de l'accusation du viol et du meurtre d'une écolière argovienne de 12 ans en mai 1980. Le "tueur d'enfants" restera toutefois derrière les barreaux pour le meurtre de quatre autres enfants. Le tribunal argovien jugeait une 2e fois W.Ferrari pour l'assassinat de l'écolière, qu'il avait toujours nié. En 03, de nouveaux éléments avaient en effet jeté le doute sur sa culpabilité Le tribunal a toutefois tenu à préciser "qu'on ne pouvait pas exclure avec une certitude complète" que Werner Ferrari a tué l'écolière. (SWISS TXT)
10/04/07
Meurtre du petit Mathias à Moulins-Engilbert
Un complément de reconstitution du meurtre de Mathias, violé et tué le 6 mai 2006, a eu lieu ce mardi 10 avril
"Des opérations similaires à celles menées en octobre dernier lors de la reconstitution principale ont été effectuées en présence du mis en examen et des avocats des deux parties. Elles n'ont en rien modifié la teneur des éléments du dossier de l'instruction dont l'essentiel a déjà été mené", a précisé le procureur de la République de Nevers.
Il a ajouté que "ce complément de reconstitution a été effectué à la demande de l'avocat des parents de l'enfant, au bord de la rivière qui traverse Moulins-Engilbert, à l'endroit où le corps avait été retrouvé".
Christian Beaulieu, 56 ans, mis en examen le 13 mai pour "meurtre précédé d'un viol sur mineur" est actuellement incarcéré à la maison d'arrêt de Moulins-Yzeure, dans l'Allier. Interpellé le 12 mai, il avait reconnu lors de sa garde à vue le viol et le meurtre du petit garçon, expliquant son passage à l'acte par une "pulsion brutale". Il est depuis revenu sur ses aveux.
Mathias avait disparu le 6 mai au soir alors qu'il participait avec ses parents à une fête de jeunes agriculteurs dans le village de Moulins-Engilbert. Son corps avait été retrouvé le lendemain matin, sous un amas de terre dans le lit d'une rivière, à 200 mètres de la salle polyvalente où se tenait la fête.
10 avril 2007
Jeune homme pédophile condamné à 20 mois avec sursis
Le Tribunal correctionnel d'Yverdon-les-Bains (VD) a condamné un jeune homme de 23 ans à 20 mois d'emprisonnement avec sursis pour actes d'ordre sexuel avec des enfants. Les faits se sont produits entre 2002 et 2004.
Il a entretenu des relations sexuelles avec quatre adolescentes âgées de moins de 16 ans, toutes rencontrées sur Internet. L'accusation de viol que portait la plus jeune d'entre elles a été abandonnée au bénéfice du doute.
Dans son jugement la Cour a souligné le nombre "préoccupant" de victimes et son inquiétude "face à la recherche effrénée de partenaires très jeunes" du condamné, pleinement conscient de leur âge. Le sursis a été accordé notamment en raison de l'ancienneté des faits, d'un risque de récidive "plutôt faible", ainsi que de la vie plus stable que mène actuellement le jeune homme.
Adepte d'un site de dialogue en direct sur Internet, ce ressortissant péruvien s'est servi de ce moyen pour rencontrer plus d'une trentaine de filles, entretenant des relations sexuelles complètes avec certaines. Courant 2002, il a vécu une relation amoureuse durant un mois avec la plus jeune d'entre elles, alors âgée de 12 ans et demi.
Toutes l'ont décrit à l'audience comme un homme gentil, sentimental et respectueux. Plusieurs ont considéré comme peu crédible qu'il puisse commettre un viol. L'une d'entre elles, qui est toujours son amie, projette de se marier avec lui.
10 avril 2007
Ivresse au volant avec fellation...
LA CHAUX-DE-FONDS L'un des deux joueurs poursuivis pour délits sexuels a été intercepté alors qu'il roulait bizarrement. Il avait bu et se faisait prodiguer une gâterie par sa passagère...
GIOVANNI SAMMALI
L'un des deux jeunes hockeyeurs chaux-de-fonniers de 19 et 20 ans poursuivis depuis décembre 2006 pour des délits sexuels, dont plusieurs sur des fans de moins de 16 ans, a ajouté une frasque à son dossier, il y a quelques jours. Le bruit est confirmé: alors qu'il roulait au centre-ville, en pleine nuit, il a été intercepté par une patrouille banalisée, qui a trouvé qu'il circulait bizarrement. Et pour cause: le sportif présentait une alcoolémie que la police ne précise pas, et sa passagère, de plus de 16 ans, lui prodiguait une fellation pendant qu'il roulait...
Ce nouveau dérapage, retenu comme une infraction à la circulation routière, a été ajouté par le juge Nicolas Feuz au dossier. Il l'a bouclé la semaine dernière, en demandant un procès devant le Tribunal correctionnel.
Les deux «Don Juan», qui ont passé une semaine en détention préventive, répondront de viols et contraintes sexuelles. L'une des filles de moins de 16 ans a porté plainte, notamment suite à une relation à trois qu'elle affirme non consentie. Les actes sexuels commis sur d'autres filles si jeunes, même consentantes, ont été poursuivis d'office. Il en va de même pour la tentative de viol sur une jeune femme majeure reprochée à l'autre sportif. La victime n'avait pas porté plainte, mais ses déboires ont été révélés par l'instruction.
Dans ce contexte, cette frasque risque-elle de rendre plus ardue la tâche de la défense? «Cela ne complique rien du tout, rétorque Me Valérie Schweingruber Dupraz. Il s'agit d'un acte mineur, certes un peu crétin, mais dont on ne ferait pas tout un plat dans un autre contexte. Mon client garde le droit d'avoir une vie sexuelle.»
L'avocate, qui avait demandé une expertise psychiatrique de la plaignante, dont la crédibilité et le comportement étaient mis en cause par ses clients, a essuyé un refus. «J'ai rejeté cette demande, et la défense n'a pas recouru», précise le juge Nicolas Feuz. «On n'a pas voulu retarder le dossier en recourant contre sa décision, sachant que l'instruction suffirait», argumente l'avocate.
Le HC La Chaux-de-Fonds précise ne plus avoir le joueur en question sous contrat. «On est néanmoins très désagréablement surpris», note Marc-André Oltramare, membre du directoire, qui rappelle qu'après avoir été éclaboussé par cette affaire, tout le contingent a signé une charte de bonne conduite.
© Le Matin Online
10 Apr 2007]
Les crimes sexuels
Enfin une réforme de la loi sur les crimes sexuels !
Il était temps de redéfinir les divers types d’agressions de nature sexuelle. Mais devant une telle avalanche de technicité, il ne faut pas perdre de vue le plus important. La volonté de lutter contre ces agressions, de punir les coupables, mais aussi de faire de la prévention.
La relation sexuelle est un acte d’amour et elle représente une pulsion de vie. Alors que l’agression sexuelle, de quelque degré que ce soit, pointe plutôt vers la pulsion de mort.
Dans le débat sur cette question, il faudra savoir mettre de côté notre pudibonderie, puisque nous sommes tous des enfants issus d’un acte sexuel. Acte donc fondamental pour la survie de l’humanité. L’acte dès lors, doit prendre toute sa valeur et ne pas rester dans le domaine du tabou. Car c’est précisément en entourant tout ce qui touche au sexe d’un épais mystère qu’on attise la curiosité des jeunes qui veulent expérimenter et qui dépassent parfois les limites. Cessons donc de parler des bébés qui viennent dans les choux ou les roses. Engageons-nous à introduire une éducation sexuelle humaine et “youth friendly” à l’école.
En revanche il ne faut pas tomber dans l’autre extrême : c’est-à-dire dépénaliser des pratiques qui sont certes privées, mais qui ne sont pas du goût de tous. Pour le moment, prouver le consentement ou le contraire est très difficile déjà pour un viol, selon la loi actuelle. Maintenant prouver qu’une personne était consentante pour un acte sexuel mais pas pour un autre relève de l’impossible. Surtout si les personnes impliquées ont déjà une relation intime, voire sont mariés. Cela me fait penser au cas, signalé par la presse, d’une jeune femme qui était dans un véhicule au bord de la falaise d’Albion. Elle était avec son amant qui a, selon elle, menacé de desserrer le frein à main si elle ne consentait pas à être sodomisée. Et on a retrouvé la voiture au bas de la falaise.
Dans ce projet de loi, les rédacteurs tentent de couvrir le plus grand nombre de cas possibles, ce qui manquait jusqu’ici dans le code pénal. Nos suggestions d’inclure toute forme de pénétration dans la définition du viol ont été retenues. Pour rappel, jusqu’ici seule la pénétration pénienne dans le vagin de la victime, et sans son consentement, comptait pour prouver le viol. Tout le reste n’était qu’un attentat à la pudeur. Or pour la femme, et on suppose aussi pour l’homme, il existe des actes inacceptables et traumatisants lorsqu’ils sont imposés par la force pour satisfaire celui qui le commet. Quelques fois il s’agit d’humilier ou de blesser la victime ou lui faire peur ou humilier quelqu’un qui lui est proche et faire peur à ce dernier.
Il y a une volonté réelle de définir le non-consentement. Mais cette définition est laborieuse et mélange la présomption de non-consentement de la victime présumée et celle qui se réfère au prévenu (accused) qui n’aurait pas pu croire raisonnablement que la victime avait consenti. En fait pour consentir, il faut être en pleine possession de ses moyens, donc pas sous la menace de violence, pas endormi, inconscient, drogué, handicapé, ou trop jeune...
Concernant les mineurs, le non-consentement est présumé sauf si l’on pouvait penser que le jeune avait plus de 16 ans ou 12 ans selon le cas. Dans le souci de redéfinir ce qui constitue un viol, on amende le code pénal en gardant l’esprit. C’est-à-dire en faisant bien la différence entre les jeunes de moins de 12 ans qui ne sont pas considérés comme suffisamment mûrs pour comprendre la nature et les implications d’actes ou de jeux sexuels et ceux de moins de 16 ans qui peuvent normalement mieux comprendre tout cela mais ne sont pas capables d’assumer la pénétration sexuelle. N’oublions pas qu’il s’agit aussi pour les filles de risques de grossesse.
Il faut revenir en arrière un instant pour dire qu’avant 1990, l’age de consentement sexuel était de 12 ans et il est passé à 16 ans. Le législateur aurait raison de maintenir cette différence. Mais la rédaction de l’article 12 appelle un amendement car, en le lisant, on comprend cela : que deux adolescents de plus de 12 ans et de moins de 16 ans, ne peuvent plus, même s’ils le veulent, s’embrasser sans risquer une peine maximale de 45 ans de prison. Je suis convaincue que ce n’était pas là l’intention des rédacteurs, mais c’est ce que dit le texte.
D’ailleurs, il faut peut-être trouver un moyen de faire la différence entre les auteurs mineurs et majeurs. Il y a déjà le concept de circonstances aggravantes et l’article 19 en donne une liste. Ne pourrait-on pas introduire les circonstances atténuantes pour les mineurs du même groupe d’âge tout en ayant des filets de protection? Quand on travaille avec les adolescents, on sait combien ce problème est complexe pour eux.
De plus il me semble que la définition du terme “toucher” doit être revue car elle prête à confusion et, dans le texte, elle est assimilée à celle du viol. Il faut bien faire la différence. Le toucher ne peut comprendre la pénétration qui est déjà interdite y compris pour les mineurs de moins de 16 ans. L’article 3 donne la définition de ce qui est sexuel. On introduit le concept de ce qu’une personne raisonnable comprendrait comme étant sexuel, ainsi que les circonstances et l’objectif de celui qui touche ou qui pénètre. Ce qui protège les médecins qui agissent dans un cadre strictement professionnel, par exemple.
Une telle loi, si complexe, demande aussi qu’on mette en place une nouvelle manière de juger ces affaires. Les procès concernant les crimes sexuels seront pris rapidement et continueront jour après jour sauf circonstances exceptionnelles. C’est un pas important qu’on fait là, surtout pour les enfants victimes qui ont tellement grandi depuis l’époque des faits que souvent ils ne veulent plus déposer. Je réitère mon appel au ministre de la Justice pour qu’il obtienne l’aide du département de la Réunion afin d’introduire la méthode Mélanie qui concerne la déposition des enfants victimes sur vidéo. Sinon le procès constitue un traumatisme. Ces derniers ont aussi besoin d’avoir leur propre avocat au moment de leur déposition jusqu’au procès. Les avocats du Parquet font bien leur travail mais ne peuvent être avec la victime à partir du moment ou le crime est dénoncé jusqu’à la fin du procès. Un pool d’avocats spécialisés peut être constitué. Ils n’auraient pas qu’un watching brief. Ils seraient nommés d’office ou seraient payés par les parents, mais ils seraient disponibles.
mardi 10 avr, 10 h 42
Procès Munyaneza : Le viol, aux premières loges...
La communauté internationale souligne cette semaine le 13e anniversaire du génocide rwandais, au moment où le procès de Désiré Munyaneza, accusé d'avoir participé aux exactions, entame sa troisième semaine à Montréal.
Présidée par le juge André Denis, la Cour a commencé à entendre en matinée son troisième témoin, une femme de la région de Ngoma maintenant âgée de 33 ans, identifiée comme étant C-17. Le début de son récit a été précédé par quelques instants de silence à la mémoire des victimes, à sa propre demande.
Le témoin, qui avait 20 ans au moment des événements, a alors raconté, avec difficulté, avoir vu sa famille se faire massacrer sous ses yeux, avant de prendre la fuite pour trouver refuge dans la préfecture de Butare, en compagnie d'autres rescapés. C'est à cet endroit qu'elle aurait été violée à quatre reprises par l'accusé Munyaneza. Il s'agit du premier témoignage direct d'un viol commis par ce dernier.
Son témoignage aura été entrecoupé d'une pause afin de lui permettre de se remettre de ses émotions. Ce procès pour génocide est le premier du genre au Canada.
En entrevue à Radio-Canada, Françoise Nduwimana, de la Coalition pour les droits des femmes en situation de conflit, a avancé qu'il était temps de rendre justice aux femmes rwandaises victimes de sévices sexuels lors du génocide.
« Même 13 ans après, les femmes contaminées au VIH continuent de mourir », a-t-elle déploré, ajoutant que le sida n'est pas le seul malheur à conjurer. Mme Nduwimana rappelle que les victimes de sévices sexuels sont affectées pour le restant de leur vie, et que cette situation commande un véritable plan de réparation pour leur redonner leur dignité.
L'amnésie au banc des accusés
Le 7 avril 1994 commençaient ces massacres désormais de triste mémoire, dont l'étincelle aura été l'attentat meurtrier du 6 avril contre l'avion à bord duquel se trouvaient les présidents rwandais et burundais.
Entre le 7 avril et le 4 juillet, au moins 800 000 Tutsis, mais aussi nombre de Hutus modérés, auront été massacrés par les milices hutues mises sur pied par l'entourage du défunt président.
Lundi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a souligné le 13e anniversaire du génocide au Rwanda par un appel à « ne jamais oublier » les leçons de ce tragique épisode de l'humanité.
« Les Nations unies ont tiré des enseignements profonds de cette tragédie. Elles ont nommé un conseiller spécial pour la prévention des génocides et mis en place un comité consultatif sur la prévention du génocide », a-t-il rappelé, soulignant toutefois qu'il restait beaucoup à faire, invitant d'ailleurs à la création d'un « partenariat mondial contre le génocide ».
Rappelons aussi que l'ONU a également mis en place le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), créé en novembre 1994, afin de juger les responsables du génocide dont la plupart ont émigré, et qui est censé terminer ses travaux dans les années qui viennent.
lundi 9 avr, 21 h 18
Un Texan emprisonné 10 ans pour viol en réunion avant d'être innocenté par des tests ADN devrait être relaxé
DALLAS (AP) - Un procureur américain a reconnu lundi que l'arrestation de James Curtis Giles, un Américain qui a passé 10 ans en prison pour sa participation présumée à un viol collectif, s'était faite sur la base d'une erreur d'identité et un juge a recommandé qu'il soit disculpé.
Si la cour d'appel suit les recommandations du juge Robert Francis comme c'est probable, James Curtis Giles, âgé de 53 ans, deviendrait le 13e accusé du comté de Dallas depuis 2001 à être lavé des accusations qui pesaient sur lui, grâce aux résultats de tests ADN. Le comté de Dallas est l'Etat américain qui détient le record de telles relaxes après erreurs judiciaires.
"J'espère que nous continuerons à prendre les bonnes décisions dans ce genre de situation", a déclaré au juge Giles, qui est noir, lundi. "N'attendez pas aussi longtemps pour rétablir la vérité", a-t-il ajouté.
Une vingtaine de proches de l'accusé, présents dans le tribunal ont applaudi le discours de Giles.
Celui-ci a quitté la salle d'audience avec le sourire et dit qu'il n'en tenait pas rigueur à l'Etat. Le juge l'a complimenté pour son attitude positive malgré l'épreuve subie.
"Ce n'est pas ce que je veux voir en tant que juge", a-t-il déclaré, "mais je suis heureux que nous puissions rectifier le tir autant que faire se peut".
Le procureur du comté de Dallas et l'avocat de la Défense, Vanessa Potkin, ont tous deux dit à la cour qu'ils avaient des preuves de l'innocence de Giles dans l'affaire du viol en réunion d'une femme, à Dallas, en 1982.
Il s'avère qu'il y a eu erreur sur la personne, a admis la vice-procureure du comté de Dallas, Lisa Smith.
Un homme qui avait plaidé coupable dans cette affaire de viol collectif, Stanley Bryant, avait dénoncé deux présumés complices: un certain James Giles et un certain Michael Brown. Les tests ADN ont confondu Brown et Bryant, selon des sources judiciaires concordantes. Brown n'a jamais été jugé, il est mort en prison après avoir été déclaré coupable d'un autre viol en réunion.
La police a finalement arrêté James Curtis Giles, qui vivait à 25 miles de là (40 kilomètres) et ne correspondait pas à la description de l'agresseur faite par la victime, selon l'avocate de Giles, puisqu'il avait environ 10 ans de plus et des dents en or.
Les enquêteurs ont en revanche négligé une autre piste, celle qui menait à un homonyme: James Earl Giles. Celui-là vivait en face du domicile de la victime et avait été arrêté auparavant en compagnie de Brown pour d'autres faits. Il est mort en prsion en 2000 tandis qu'il purgeait une peine pour vol et agression.
09.04.2007 20:36
USA: un détenu veut être condamné à mort et renonce à son procès
Aux USA, un condamné à mort a demandé l'exécution de la sentence et a même renoncé au procès en appel. Sa décision pose un cas de conscience à la justice, qui veut éviter un "suicide par tribunal interposé". Le détenu a plaidé coupable en 2004 du meurtre en 2002 de deux enfants de 6 et 7 ans, ainsi que de tentative de viol et de meurtre de leur mère. Un jury a accepté sa demande d'exécution. Jeudi, la Cour suprême du Kentucky examinera la légalité de sa demande. En 30 ans, 124 détenus dans 26 Etats appliquant la peine capitale ont renoncé à leur appel et accepté de mourir. (SWISS TXT)
lundi 9 avril 2007, 16h53
Affaire Bodein: "Pierrot le fou" ou une vie de violences
NANCY (AP) - Pierre Bodein, surnommé par la presse voici une vingtaine d'années "Pierrot le fou", a passé le plus clair de sa vie en prison: à 59 ans aujourd'hui, il compte une trentaine d'années derrière les barreaux avec de courts séjours en hôpital psychiatrique. Certains experts voient en lui un psychopathe dangereux, mais pas un fou.
De petit délinquant dès l'âge de 22 ans, l'homme gravit les échelons de la violence, en devenant braqueur, puis violeur et agresseur de policiers. Il sera jugé à sept reprises, quatre fois en correctionnelle et trois fois aux assises.
La libération conditionnelle dont il bénéficie le 15 mars 2004, malgré la réticence de médecins, sera un échec. Selon l'accusation, dès le 16 juin suivant, il tente d'enlever deux adolescents de 14 et 15 ans, puis tuera avec sauvagerie Jeanne-Marie Kegelin, 11 ans, Julie Scharsch, 14 ans, et Edwige Vallée, 38 ans.
Pierre Bodein est né à Obernai, au coeur de l'Alsace, onzième d'une fratrie de 16 enfants. La famille est pauvre, marginale et marginalisée. Elle appartient à la communauté des Yenishes, ces gens du voyage non-tziganes sédentarisés en Alsace, en Suisse et en Allemagne. Après une jeunesse difficile, Bodein commet en 1969 une série de cambriolages qui lui vaut ses premiers ennuis. Il passe à la vitesse supérieure en attaquant des banques en solitaire, avec une très nette prédilection pour les agences du Crédit Mutuel, une vingtaine, visitées en un an.
Par deux fois, en 1974 et 1976, des experts décèlent chez lui des troubles schizophréniques. Pour eux, il devrait être interné plutôt qu'incarcéré. En décembre 1992, Bodein s'évade de l'hôpital spécialisé d'Erstein (Bas-Rhin) où il a été admis depuis peu. Suivent trois jours de cavale sanglante jalonnée d'une attaque de banque, du viol d'une jeune fille et l'agression d'une vieille dame.
Avant d'être arrêté par les gendarmes, il force un barage à Colmar en tirant sur deux policiers qui sont grièvement blessés. En mars 1994, les assises du Haut-Rhin le condamnent à 30 ans de réclusion criminelle assortis d'une période de sûreté de 18 ans.
A l'audience, Bodein s'était présenté comme un être pitoyable, se déplaçant difficilement, répondant de façon incohérente, avec l'aide d'un traducteur alsacien. Le verdict étant cassé car il ne pouvait être condamné à plus de vingt ans, il sera rejugé par les assises du Bas-Rhin en février 1996, écopant de 28 ans de réclusion avec une peine incompressible des deux tiers.
Bodein a changé, du moins veut-il le faire croire. De "Pierrot le fou", il est devenu "Pierrot le repenti", qui a rencontré le Christ et retrouvé une excellente vivacité d'esprit. Il avance qu'il a été victime d'un grave traumatisme crânien en 1965 lors d'un accident de voiture et qu'à l'âge de 10 ans, il a subi des attouchements sexuels.
L'homme se pourvoit à nouveau en cassation et, en janvier 1997, la chambre criminelle de la Cour de cassation réduit définitivement sa peine à 20 ans en vertu des nouvelles dispositions du Code pénal. Bodein est alors libéré en mars 2004 de la maison centrale d'Ensisheim (Haut-Rhin), en toute légalité, par le juge d'application des peines qui le soumet à un contrôle judiciaire. Il était, de fait, définitivement libérable en janvier 2005.
Pour le psychiatre Michel Patris qui l'a rencontré cinq fois, "Bodein est un psychopathe, indifférent au mal qu'il peut causer à autrui. Ce n'est pas un malade mental". "Il peut faire des choses qui paraissent folles, mais cela ne veut pas dire qu'il est fou", avait-il confié en 2004. D'autres experts estiment aussi qu'il fait preuve d'un "grand talent de comédien" et qu'il est un antisocial dont la capacité de réadaptation est aléatoire. Un an avant sa remise en liberté, une dernière expertise affirmait que Bodein était "toujours susceptible de présenter une dangerosité". AP
Port-Louis, 07/04
Peines de prison sévères pour les délits sexuels à Maurice
- Le gouvernement mauricien a approuvé vendredi, le texte de la nouvelle loi qu`il va présenter bientôt au parlement, le "Sexual Offences Bill" prévoyant des peines sévères pour les personnes coupables de délits à caractère sexuel.
Selon un officiel à l`hôtel du gouvernement qui s`exprimait à l`issue de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, ce texte accorde une attention particulière aux cas dont les victimes sont des mineurs, âgés de moins de 16 ans, des personnes ayant des liens de sang avec leur agresseur ou vivant sous le même toit que ce dernier et des personnes souffrant d`un handicap mental.
Ainsi, tout accusé trouvé coupable de délit sexuel contre cette catégorie de personnes sera condamné à une peine de prison variant entre 45 et 60 ans.
Il a dit que le "Sexual Offences Bill" donne une définition précise de certains types d`agressions considérés comme relevant de la perversion sexuelle tout en élargissant la définition relative au viol.
7 avril 2007
L’étau se resserre autour du petit lys d’amour
Tandis que les gendarmes se font de plus en plus pressants autour de Juliano Verbard, plus connu sous le nom du Petit lys d’amour, une nouvelle information judiciaire a été ouverte à son encontre pour “viol” sur un enfant de 8 ans. Les parents, complices et membres de la secte font partis des sept adeptes actuellement écroués. Ils auraient également pratiqué des sévices physiques sur leur fils.
Condamné à quinze ans de réclusion criminelle en octobre 2006 pour le viol et l’agression sexuelle de deux garçons mineurs, Juliano Verbard est de nouveau impliqué dans une affaire d’abus sexuels au sein de la secte qu’il dirige. À la source de cette nouvelle affaire, le signalement d’une pédopsychiatre qui dénonce des maltraitances sur un enfant de huit ans. Ce dernier porte des traces de brûlures très prononcées sur les bras et les pieds. Il semble également qu’il ait fait l’objet d’abus sexuels. Les gendarmes démarrent leur enquête préliminaire avec les parents en ligne de mire. Interpellés et entendus, ceux-ci sont membres de la secte du “cœur douloureux et immaculé de Marie”. Les enquêteurs, qui par ailleurs, sont à la recherche du gourou, Juliano Verbard, font immédiatement le lien. Ce dernier est désigné comme l’auteur présumé des abus sexuels subis par l’enfant. Quant aux brûlures, ce sont les parents qui lui auraient infligé, sur ordre du chef de la secte, alias le Petit lys d’amour. Est-ce cette affaire qui a déclenché l’actuelle “battue” organisée pour retrouver l’auteur des faits ? Il semble que la doyenne des juges d’instruction, Brigitte Lagière, en charge du dossier, ait souhaité mettre un coup d’arrêt aux agissements criminels de la secte avant qu’il n’y ait d’autres victimes.
SON RÉSEAU LOGISTIQUE S’AMENUISE
Ainsi, depuis le début de la semaine, plusieurs personnes ont été interpellées dans le cadre de la recherche de Juliano Verbard. Parmi eux, figurent les deux parents de l’enfant. Une information judiciaire a été ouverte par la juge d’instruction. La magistrate a le choix dans les qualifications : “viol”, “actes de tortures et de barbarie”, “maltraitances”, “non dénonciation de crime” ou encore “non-assistance à personne en danger”. Des faits presque tous passibles de la cour d’assises. Les gendarmes sont désormais sur le pied de guerre et d’importants moyens sont déployés pour interpeller le fugitif. Depuis le début de la semaine, sept personnes, hommes et femmes de tous âges, mais tous membres de la secte, ont été interpellées, entendus, déférés devant la juge d’instruction et incarcérés. Arrêtés sur Trois-Bassins, Saint-Leu et Saint-Paul, ces sept personnes sont poursuivies pour avoir apporté une aide logistique à la cavale du gourou. L’un d’eux aurait même loué une maison à son propre nom pour loger le criminel. Tandis que Juliano Verbard se terre quelque part dans les hauts de la commune de Saint-Paul avec son amant et homme de main, son réseau logistique s’amenuise de jour en jour. Les gendarmes espèrent l’interpeller rapidement et mettent la pression sur son entourage. D’autant que tous ceux qui lui prêtent assistance encourent une peine de cinq ans d’emprisonnement ferme.
Frédérique Seigle
06 Apr 2007
l'île Maurice - Society / Société
Inculpée pour avoir commandité un viol collectif à Rose-Hill
Sunita Sahabun, née Ramahotar, aussi connue comme Salima, a été inculpée hier en cour de Rose-Hill. Elle est accusée d’avoir donné des instructions à deux individus pour violer une enseignante chez elle mardi. Le motif en serait une liaison entre son époux et la victime. Elle aurait promis de payer les agresseurs pour leur forfait. Agée de 39 ans, cette cuisinière dans une pâtisserie de Curepipe habite la rue Racinetatane à Plaisance, Rose-Hill.
L’époux de Sunita Sahabun, un surveillant (supervisor) dans une compagnie privée, a été interrogé durant deux heures hier par les limiers de la Criminal Investigation Division de Rose-Hill, placée sous la supervision du surintendant de police Anand Ramchandar. L’époux avait été convoqué par la police afin d’apporter des éclaircissements sur cette affaire.
Relation extraconjugale
Il a déclaré entretenir de bonnes relations avec la famille de la présumée victime. “Je suis écœuré par ce qui s’est passé. Je ne m’attendais pas à ça”, a-t-il ajouté à la police et a nié avoir entretenu une relation extraconjugale avec la présumée victime. Il a été autorisé à partir après l’interrogatoire et la police, sur la base de renseignements recueillis auprès de la victime, active ses recherches en vue de retrouver les violeurs.
Sunita Sahabun a, elle, été reconduite en cellule policière jusqu’au 12 avril, après sa comparution devant le tribunal de Rose-Hill. La police a en effet objecté à sa remise en liberté sous caution.
Son avocate, Me Gayatree Dayal, a toutefois insisté pour que sa cliente bénéficie d’une caution et a présenté une motion au tribunal. Celle-ci sera débattue le 11 avril. L’avocate avance qu’elle a appris d’un des officiers chargés de l’enquête que celle-ci est sur le point d’être bouclée.
Le nom de Salima aurait été cité par un des deux présumés violeurs de l’enseignante chez elle mardi. Celle-ci affirme, en effet, que l’un d’eux lui a lancé “to pe gard mari Salima twa”.
Interrogée, elle a dit aux enquêteurs qu’elle connaît l’enseignante qui est mariée au cousin de l’époux de la présumée victime. Elle précise cependant qu’elles ne sont pas en bons termes parce que, dit-elle, cette dernière entretient une liaison avec son époux. Salima Sahabun a toutefois nié être mêlée à cette affaire de viol. Elle outient n’avoir pas commandité ce crime.
Dans sa version à la police, la présumée victime raconte que vers neuf heures mardi, alors qu’elle s’apprêtait à quitter sa résidence pour aller travailler, elle a été bousculée par deux individus, dont un armé d’un cutter. Elle a été forcée de regagner sa maison. Elle aurait ensuite été traînée jusqu’à une des chambres où les deux hommes l’auraient violée à tour de rôle. Une scène qui, dit-elle, a été filmée par l’un d’eux sur un téléphone portable. On lui aurait aussi lancé : “Mo pou fer to mari degout twa.” Elle a participé à une reconstitution des faits dans la soirée de mardi
05.04.07
L'entraîneur de tennis Régis de Camaret placé en détention pour "viols"
égis de Camaret, 65 ans, l'ancien entraîneur de plusieurs championnes françaises de tennis, a été placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Draguignan (Var), le 16 février, comme l'a révélé Le Monde, sur son site Internet, le 21 février. L'actuel associé de l'ancienne numéro un française Nathalie Tauziat a été mis en examen pour "viols sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité et tentatives de viol". Interpellé le 13 février par les gendarmes à Cap-Breton (Landes), où il possède un centre d'entraînement, Régis de Camaret a été présenté au procureur de Draguignan, qui a ouvert une information judiciaire pour "viols aggravés et agressions sexuelles aggravées", confiée au juge Didier Guissard.
Les faits "répétés", selon le procureur, remontent aux années 1989-1991 et se seraient déroulés au centre d'entraînement des Marres, à Saint-Tropez, où travaillait M. de Camaret. Celui-ci est soupçonné d'avoir contraint au moins quatre jeunes filles - mineures à l'époque des faits -, qui ont été interrogées par les enquêteurs. L'ancienne championne Isabelle Demongeot a également été entendue par les gendarmes chargés de l'enquête. Toutefois, les faits la concernant étant prescrits, sa plainte n'a pas été retenue par le parquet. "Lorsqu'il l'entraînait, Régis de Camaret avait une forte influence sur ma cliente, comme sur la plupart des jeunes filles dont il suivait la carrière", a souligné Me Beaudoin Dubelloy, l'avocat d'Isabelle Demongeot, pour justifier le silence de celle-ci à l'époque des faits.
"IL CLAME SON INNOCENCE"
Les investigations ont commencé en octobre 2005, à la suite d'une première plainte. Les enquêteurs devraient procéder à de nouvelles auditions dans les semaines à venir et une confrontation entre M. de Camaret et ses victimes devrait être organisée par le juge.
A l'issue de sa garde à vue, Régis de Camaret, a nié les faits qui lui sont reprochés. "Il clame son innocence", a indiqué son avocat, Me Emmanuel Daoud, qui devait interjeter appel de l'ordonnance de placement. Jointe par Le Monde, Nathalie Tauziat, qui possède avec Régis de Camaret l'académie de tennis du Gaillou, à Cap-Breton, n'a pas souhaité faire de commentaire.
Le centre des Marres était réputé pour accueillir des championnes, dont Nathalie Tauziat et Isabelle Demongeot restent les plus emblématiques. Entraîneur privé, Régis de Camaret, a longtemps entretenu des relations conflictuelles avec la Fédération française de tennis, dont il dénonçait le manque de détermination. Il fustigeait les entraîneurs fédéraux, qui, à ses yeux, se comportaient comme des fonctionnaires, et regrettait qu'ils ne soient pas soumis à l'obligation de résultats. Selon lui, un entraîneur devait s'occuper des élèves pendant plusieurs années afin de bien les connaître.
Divers
TUNIS
Le mari emprisonné, il tente de violer sa femme
De la prison où il purge sa peine, cet homme n’a pas hésité à porter plainte contre un proche parent qui a tenté de violer sa femme qui vivait depuis son emprisonnement avec ses parents.
C’est lors de l’une de ses visites à la prison, que le mari constata des séquelles de violence sur le visage de sa femme et, en lui demandant l’origine de ces hématomes, elle l’informa qu’elle a été agressée par ce parent indélicat.
Mis au courant de cette tentative de viol et l’agression dont fut victime sa femme, il décida de poursuivre en justice le coupable qui ne put être interrogé ayant depuis disparu dans la nature.
Les faits remontent à quelque temps, lorsque ce dernier, profitant de l’absence du mari, multiplia les visites aux parents de celui-ci avec lesquels résidait sa femme et commença à dévoiler ses intentions par des comportements déplacés, allant jusqu’aux attouchements et, à chaque fois la victime le repoussait avec force et le priait de ne plus tenter quoi que ce soit dans ce sens et de la laisser en paix.
Seulement, l’agresseur, déterminé à abuser d’elle coûte que coûte et devant sa résistance farouche, n’hésita pas à la violenter sauvagement, suite à quoi, elle présenta un certificat médical confirmant l’agression.
Les autorités judiciaires chargées de cette affaire, ont émis un mandat de recherche à l’encontre du coupable, celui-ci se trouvant en état de fuite à ce jour.
mercredi 4 avr, 11 h 18
Un policier serbe de Bosnie condamné à 15 ans par le TPIY
LA HAYE (AP) - Le Tribunal pénal international chargé de juger les crimes de guerre en ex-Yougoslavie (TPIY) a condamné mercredi un ancien policier bosno-serbe à 15 ans de prison pour le viol répété de deux musulmanes lors de la prise de Foca (au sud-est de Sarajevo) en 1992.
L'une d'elles avait tout juste 15 ans lorsqu'elle a été arrêtée et violée à répétition, les victimes "ne sachant pas si elles survivraient à leur calvaire", selon les termes du président Alphons Orie.
Dragan Zelenovic faisait partie d'un groupe de Serbes de Bosnie responsables d'une campagne de viols et d'agressions sexuelles à Foca, affaire qui a donné lieu aux premières inculpations qualifiant le viol et la réduction en esclavage sexuel de crime contre l'humanité.
L'une des victimes a été à une occasion violée par dix hommes, une autre a été violée avec un pistolet sur la tempe.
Trois autres co-inculpés dans cette affaire ont déjà été condamnés à des peines allant de 12 à 28 années de prison. Zelenovic, qui travaillait en Sibérie sous une fausse identité, a été extradé de Russie en juin de l'année dernière. Il a accepté de plaider coupable pour éviter à ses victimes le nouveau calvaire d'avoir à témoigner.
04.04.2007 13:46
NE: Le juge d'instruction recommande le renvoi en correctionnel des hockeyeurs accusés de viol
Le juge d'instruction recommande le renvoi devant le Tribunal correctionnel des deux hockeyeurs du HC La Chaux-deFonds accusés de viols et de contraintes sexuelles. Le décision à ce sujet est du ressort du Ministère public. Le juge d'instruction Nicolas Feuz a annoncé la clôture de l'enquête après une ultime audition de témoins mercredi matin. Agés de 19 et 20 ans, les deux accusés sont impliqués dans plusieurs cas de viols ou de contraintes sexuelles présumés avec des mineures. Selon N.Feuz, le huis clos partiel pourrait être prononcé en cas de renvoi devant le Tribunal correctionnel. (SWISS TXT)
mercredi 04 avril 2007
Non coupable après 22 ans de prison
BUFFALO, NEW YORK - Un homme atteint de schizophrénie qui a passé 22 ans en prison pour viol et s'est vu refuser cinq fois la mise en liberté conditionnelle a été innocenté lundi lorsque des tests ADN ont mis en évidence la culpabilité d'un autre homme.
Un juge a annulé les deux condamnations pour viol prononcées en 1987 à l'encontre d'Anthony Capozzi qui devrait être libéré en fin de semaine.
04/04/2007
Le mari de la fillette de 13 ans
© PIRARD Instruction, pour viol, chez la juge Sonia Sosnowski. C’est la sœur aînée qui avait tout organisé...
SCHAERBEEK Ce mariage invraisemblable à Schaerbeek entre une fillette de 13 ans et un homme de bientôt 24. Selon nos infos, le couple s’était vu exactement deux fois avant la cérémonie. D’abord, l’enquête soupçonnait la mère de l’avoir organisé. En fait, l’initiative venait de la grande sœur qui n’en était pas à son coup d’essai : elle s’était déjà servie de sa petite sœur pour lui demander d’aller pointer au chômage à sa place.
La fillette a voulu protéger son mari. Tout un temps, elle a prétendu qu’elle ne le connaissait pas, puis qu’elle n’avait pas vécu avec lui et qu’ils ne s’étaient même jamais revus après l’hôtel de ville. Mais la police a trouvé leur photo de mariage. Devant l’évidence, le mari, Abdelhalim Hasni, reconnaît maintenant que le couple a vécu dix mois ensemble.
Il est en aveux sur des abus sexuels. Directeur de la communication au parquet de Bruxelles, le 1er substitut, Jos Colpin, indique que l’affaire du mariage de Schaerbeek fait l’objet d’une instruction pour viol sur mineure de moins de 14 ans; la juge en charge est Mme Sonia Sosnowski.
C’est ainsi que l’affaire commence. Norah, l’aînée, ne cesse de voyager. France, Grande-Bretagne, Espagne. En mai 2004, Norah, 23 ans, propose à sa petite sœur d’aller pointer au chômage à sa place.
À 12 ans, elle pointe pour sa sœur au chômage
Fatima n’a encore que 12 ans. Pour ce faire, il lui faut des papiers d’identité au nom de l’aînée. Car Norah qui voyage a bien sûr besoin des siens.
La fillette se présente à la commune de Schaerbeek, se fait passer pour l’aînée, déclare au nom de Norah la perte de sa carte d’identité, obtient un duplicata au nom et avec la photo de sa sœur, et va pointer à sa place. L’aînée, pour la remercier, lui donne 20 € par mois. Et sa mère ? 5 euros d’argent de poche, pour ses cigarettes. Et cela roule comme sur des roulettes. Au chômage, tout le monde ’y voit que du feu.
En juin, Fatima a 13 ans. En juillet, sa sœur lui propose maintenant de se marier à sa place. La petite éclate de rire. Mais Norah est sérieuse. Elle insiste : “Fais-le pour me rendre service”. Et le projet se met en place.
Fatima dit qu’elle n’a jamais su si sa sœur avait reçu de l’argent ni combien. Place Liedts, on nous assure qu’un mariage blanc, c’est 10.000 € minimum.
En séjour illégal, Abdehalim Hasni provient de Casablanca. En Belgique depuis 2001, il est caissier dans une boutique de vêtements.
Ce n’est même pas lui mais la petite qui va à sa rencontre. La grande sœur lui a indiqué comment procéder : “Tu descends place Liedts à l’arrêt du tram 90, tu entres au numéro XXX et tu dis seulement que t’es Norah.”
Effectivement, tout le monde dans le magasin n’attend qu’elle. Ils ne se verront qu’à deux reprises avant le mariage le 13 octobre, la première fois en septembre. La seconde, la mère accompagne sa fille.
Le mariage est célébré par l’échevin Bernard Guillaume. Abdelhalim est venu chercher sa petite fiancée et sa mère en voiture. La grande sœur se garde bien de se montrer. Il y a deux témoins, deux hommes que l’enfant n’avait jamais vus. On parle d’une fête mais Fatima prétend qu’après la cérémonie, son mari l’a tout de suite ramenée chez elle et que le couple ne s’est pas revu.
Aujourd’hui, le mari confirme l’existence d’une vie intime. Et Fatima ne cherche plus à nier. Selon elle, son mari, qui ne pensait d’abord qu’à obtenir ses papiers indispensables en Belgique, a vite fait clairement comprendre à son épouse de 13 ans et 4 mois qu’un simple mariage blanc ne lui suffisait plus, et qu’il voulait faire sa vie avec elle. Cet homme en séjour illégal depuis cinq ans tenait, hier, la caisse d’une boutique de vêtements.
mardi 3 avril 2007
Proxénétisme
Une ligne à ne pas franchir
Les audiences d'un homme et d'une femme accusés de proxénétisme se sont déroulées mardi à Montréal.
Réal Charles était le propriétaire d'une agence d'escortes qui recrutait des jeunes filles âgées entre 13 et 21 ans. L'agence s'annonçait dans les journaux et sur Internet. Nathalie Lecours, elle, agissait comme réceptionniste et veillait à ce que des chauffeurs reconduisent les filles dans les hôtels ou chez les clients.
Si l'on en croit leur avocat, les deux accusés sont des gens d'affaires qui géraient une entreprise où les conditions de travail étaient tout à fait acceptables.
« C'était strictement une relation d'affaires. Elles se sont déclarées satisfaites du respect des normes: ce qu'elles devaient remettre au chauffeur, à l'agence et ce qu'elles gardaient pour elles, dit Me Alexandre Bergevin, avocat de la défense. Elles n'étaient pas forcées de travailler, pouvaient choisir leur horaire, pouvaient refuser des clients et pouvaient refuser des services », ajoute-t-il.
Mais certaines des victimes ont fait un portrait beaucoup moins reluisant de l'affaire. Selon elles, des jeunes fugueuses étaient recrutées par un troisième individu, Marty Antoine, qui n'hésitait pas à menacer et agresser des adolescentes.
« Il y a un volet qui concerne un des coaccusés qui usait de stratagèmes, de violence à l'égard de certaines filles pour les forcer à se prostituer, et ça concernait les mineures », affirme Me Natalie Brissette, procureure de la Couronne.
Réal Charles, qui prétendait recruter seulement des adultes, a reconnu aujourd'hui avoir vécu de l'argent que lui rapportaient deux mineures de 15 et 16 ans.
« Il y a deux mineures dans le dossier, mais il y a un contexte d'aveuglement volontaire. Il aurait dû montrer un niveau de diligence supérieur à ce qu'il a fait », soutient Me Bergevin.
Marty Antoine, qui devait lui aussi plaider coupable mardi, a changé d'idée à la dernière minute. Il souhaite maintenant un procès. Détenu depuis presque deux ans, Antoine fait face à des accusations de proxénétisme et d'agression sexuelle, puisqu'il aurait participé avec quatre autres personnes au viol d'une adolescente de 13 ans qu'il venait de recruter dans une arcade.
02 avril 07Abusée à 13 ans !
Le jeune A.C. est étudiant en troisième année à la Faculté des lettres, des arts et des sciences humaines (FLASH). Il loge, depuis bientôt trois ans dans une famille d’un quartier de la Commune III. A son arrivée dans cette famille, l’étudiant avait remarqué une fillette âgée d’une dizaine d’année.
Nous la nommerons Ina.
Les années passèrent, la gamine est devenue aujourd’hui une adolescente dont la beauté et le sourire ne laissent pas indifférents les jeunes mâles de son entourage.
A.C. qui avait suivi l’évolution physique de INA faisait partie aussi des admirateurs de la belle. Tous les matins, en la regardant sortir avec ses amies, A.C. salivait d’envie de la prendre dans ses bras. Mais comment faire pour se retrouver seul avec une jeune fille surveillée par son père comme le lait sur le feu.
Des avances
A.C. a tourné et retourné la question sans trouver une ébauche de solution. L’occasion se présenta au début de cette année 2007. En février dernier, la fille est venue demander 200 Fcfa à l’étudiant. A.C. n’en crut pas ses oreilles. La chance lui souriait de façon inattendue. Il se voyait déjà en compagnie de la belle Ina dans sa chambre, en retrait dans la cour. Il s’empressa de lui donner la somme demandée et de lui faire des avances. La fille ne les rejeta pas.
Au contraire, Ina sembla même flattée par les mots doux du jeune homme. Elle se laissa même embrasser pendant de longues minutes par le jeune étudiant. Puis au moment de partir, elle lui fixa un rendez-vous qu’elle honorera quelques jours plus tard. Profitant de l’absence de son père, un matin, elle s’introduisit chez A.C. qui la mit aussitôt dans son lit. Mais les choses ne se passèrent pas comme le jeune étudiant le souhaitait. L’adolescente était superbe mais ... novice Ina n’ayant jamais connu d’homme, elle souffrit. Et elle voulut crier mais A.C. devança son réflexe et la bâillonna avec une main le temps de se satisfaire.
La fille se redressa, s’habilla et retourna dans sa chambre sans rien dire à personne. Au retour des parents d’Ina du travail, le jeune étudiant craignit que la fille le dénonce. Mais d’un clin d’œil, la Ina le rassura. La vie continua donc son cours dans cette concession. Jusqu’à un certain jour... Comme la première fois, Ina vint rendre visite à son amant vers 10 heures. La maisonnée était vide. Les femmes étaient allées au marché, les élèves à l’école et le père de famille, au travail. AC et Ina étaient seuls. La jeune fille se mit au lit après s’être débarrassée de ses vêtements.
Pédophilie
Dès lors, les tourtereaux profitaient de toutes les occasions pour se retrouver. Ainsi dans la nuit du 22 au 23 mars, tout le monde dormait quand Ina eut envie d’être dans les bras de son amant. Elle se leva et le rejoignit dans sa chambre. Fatigués après leurs ébats, ils s’endormirent comme des anges l’un dans les bras de l’autre. Vers 3h du matin, le père de la jeune fille se réveilla pour se rendre aux toilettes. Il remarqua que sa fille ne dormait pas dans le salon comme d’habitude. Il la chercha partout, mais ne la trouva nulle part dans la maison. Il se mit à l’appeler avec force. La jeune fille se réveilla en sursaut. Et sans même enfiler ses habits, elle se précipita hors de la chambre de A.C. et répondit instinctivement : "je suis ici !". Derrière elle, l’étudiant affolé alluma la lumière dans sa chambre et commença à mettre précipitamment son pantalon qui traînait par terre. De loin, le vieux l’aperçut à travers le rideau et se prit la tête.
"Tu as fait ça à ma fille ? Tu es un ingrat. Comment peux-tu faire ça avec ta petite sœur Ina ?". A. C ne pu répondre. Il acheva précipitamment de s’habiller et sortit errer dans la rue.
Très tôt le 23 mars, le père le conduisit au commissariat du deuxième arrondissement et porta plainte contre lui. Convoqué par l’inspecteur Moussa Diakité, l’étudiant reconnut avoir eu des rapports sexuels avec la fille, mais avec le consentement de celle-ci. La fille confirma les déclarations de l’étudiant. Les policiers qui croyaient avoir affaire à une histoire de viol se ravisèrent. Ils requalifièrent le forfait de l’étudiant en pédophilie.
A.C. a été déféré au tribunal de première instance de la Commune III. Il comparaîtra devant un juge d’instruction. Il regrette certainement d’avoir cédé à ses fantasmes.
01/04/2007
Israël
Moshe Katsav pourrait faire l'objet d'un deuxième chef d'inculpation pour viol
Le procureur général Meni Mazuz a prévenu ce dimanche les avocats de Moshe Katsav qu'il envisageait d'ajouter un deuxième chef d'inculpation pour viol à l'encontre du président israélien, a annoncé le ministère de la Justice.
La femme qui avait déjà accusé le président de viol a porté de nouvelles accusations contre lui, précise le ministère dans un communiqué. Moshe Katsav a été interrogé par la police pendant plus de deux heures la semaine dernière à son domicile de Jérusalem.
En janvier, le procureur avait fait part de son intention de mettre en examen le président pour viol, agression sexuelle et fraude pour des faits concernant quatre femmes ayant travaillé avec lui. Moshe Katsav a démenti ces accusations. Il a demandé à être suspendu de ses fonctions, mais se refuse à toute démission.
Comme le prévoit la pratique concernant les faits impliquant de hauts responsables israéliens, le président aura une nouvelle occasion de faire entendre son point de vue avant l'inculpation officielle. L'audience est prévue le 2 mai.
Son avocat, Zion Amir, s'est dit stupéfait dimanche par ces nouvelles accusations. Il a déclaré sur Channel 2 TV qu'il n'était «pas raisonnable» que la femme n'ait pas dévoilé ce deuxième incident lors de ses précédents témoignages.
31/03/2007
Viol dans une maison de retraite
Six ans de prison pour un octogénaire
Un octogénaire, reconnu coupable d'avoir violé une pensionnaire dans une maison de retraite, a été condamné lundi 26 mars à six ans de prison par la cour d'assises du Var. Le 31 janvier 2004, une employée de la maison de retraite Félix Bey à Solliès-Pont (Var) avait surpris Robert Gavignet, alors âgé de 78 ans, en train de faire l'amour à une pensionnaire âgée de 68 ans et souffrant de la maladie d'Alzheimer.
Lorsqu'elle avait ouvert la porte, la sexagénaire manifestait son refus en répétant : "non, non", a expliqué l'employée à l'audience. Robert Gavignet, qui était connu dans l'établissement pour s'être montré trop pressant auprès de pensionnaires féminins, a toujours nié le viol. Il a reconnu à l'audience "avoir fait l'amour" avec cette personne mais affirmé qu'elle était "consentante".Son avocate, Me Véronique Oberti, a plaidé les incohérences dans les déclarations de la pensionnaire.
L'avocat général, dénonçant la préméditation du viol, "entre l'heure du bouillon et +Questions pour un champion+", avait requis "une peine qui ne soit pas inférieure à cinq ans de prison". Il avait néanmoins invité les jurés de prendre en compte l'âge de l'accusé.
31/03/2007
Meurtre de la Somme: Jean-Paul Leconte condamné à la perpétuité en appel
augmenter la police diminuer la police imprimer Denis Charlet AFP/Archives ¦ Jean-Paul Leconte a été condamné vendredi en appel par la cour d'assises de l'Oise à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sureté de 22 ans, pour le meurtre et le viol d'une jeune femme de 19 ans en 2002 dans la Somme.
Jean-Paul Leconte a été condamné vendredi en appel par la cour d'assises de l'Oise à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sureté de 22 ans, pour le meurtre et le viol d'une jeune femme de 19 ans en 2002 dans la Somme.
Les jurés ont suivi l'avocat général qui, après avoir estimé que "l'intention homicide" était "manifeste" et évoqué un accusé attendant sa victime "comme un chasseur", a requis la même peine prononcée contre l'accusé, âgé de 40 ans, en février 2005 par la cour d'assises de la Somme pour le meurtre et tentative de viol de Patricia Leclerc.
"Je suis soulagée, je vais aller le dire à +Nénette+ (Patricia leclercq, ndlr) demain sur sa tombe", a lâché après le verdict Andrée Doualle, la tante de la victime.
"Tout son passé ne pouvait pas ne pas peser dans la balance", a estimé Me Sandrine makarewicz, une des avocates de Jean-Paul Leconte, déjà condamné en 1991 à 17 ans de réclusion criminelle pour plusieurs viols commis dans la région.
En février 2005, la cour d'assises de la Somme l'avait jugé coupable de l'homicide et de tentative de viol -et non pas viol- de Patricia Leclercq, 19 ans, disparue le 6 juillet 2002 après avoir quitté le McDonald's d'Albert où elle travaillait pour rejoindre à vélo le village voisin de Buire-sur-l'Ancre où résidait sa famille d'accueil.
Son corps avait été découvert le surlendemain au bord d'un champ à trois kilomètres de Buire, à moitié dénudé, roué de coups et écrasé par un véhicule.
Quelques jours après, les gendarmes avaient interrogé Jean-Paul Leconte, un chômeur célibataire vivant chez sa grand-mère à six kilomètres de Buire.
Sorti de prison au printemps 2002 après sa condamnation pour viols, il est confondu par son ADN grâce à des traces de sang et de sperme retrouvées sur la culotte de la victime, puis interpellé et mis en examen en novembre 2002.
Lundi, l'accusé a reconnu pour la première fois le meurtre après avoir longtemps défendu une version confuse des faits.
Au cours de son aveu, il a raconté qu'après l'avoir dépassée en voiture sur une route de campagne, il s'est arrêté pour boire et a fait violemment tomber la jeune femme de son vélo en se jetant sur elle.
Il l'a portée "inconsciente" dans la voiture, lui a déboutonné son pantalon, caressé sa poitrine, s'est masturbé, avant de l'étrangler hors de la voiture et de la frapper. Puis "j'ai roulé sur elle avec mon véhicule" et dissimulé le corps, a-t-il poursuivi devant la cour.
Justifiant son geste, Leconte s'est contenté d'un "Je sais pas, c'est comme une violence aveugle", tout en continuant à nier le viol.
Pour Me Didier Seban, avocat des parties civiles qui s'est félicité que la cour reconnaisse "l'horreur des crimes commis", cet aveu "est important, car nous avons en ligne de mire l'affaire Dubuisson" dans laquelle Jean-Paul Leconte a été mis en examen en janvier 2005 pour le meurtre de Christelle Dubuisson, 18 ans, tuée fin août 2002 dans la Somme.
Renvoyé devant les assises dans cette affaire, Leconte a fait appel. Celui-ci doit être examiné mardi par la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Amiens.
Patricia et Christelle ont été tuées après Elodie Kulick, 24 ans, violée puis étouffée en janvier 2002 aussi dans la Somme, et dont le corps avait été retrouvé en partie calciné, dans un champ.
Détenu au moment des faits, Leconte n'a jamais été mis en cause dans cette affaire toujours non élucidée.
30/03/2007
Le détenu était une femme
"Après une dizaine de jours en prison, ils ont déterminé qu'Alex Cross était une femme"
CHATTANOOGA Lorsqu'un suspect de 42 ans arrêté dans une affaire de viol a pris sa douche dans une prison du Tennessee, les autorités pénitentiaires ont découvert à leur grand étonnement qu'il y avait eu confusion sur son sexe.
Après cette révélation, les responsables de la prison du comté d'Hamilton ont déterminé que le détenu identifié dans un premier temps comme étant Alexander David Cross était en fait une femme s'appelant Elaine Ann Cross. "Après une dizaine de jours en prison, ils ont déterminé qu'Alex Cross était une femme", a déclaré mercredi Boyd Patterson, substitut du procureur. La découverte a également surpris plusieurs détenus de la prison.
Elaine Ann Cross avait été incarcérée en vue de sa comparution devant un tribunal. A l'audience, elle a plaidé coupable de viol aggravé dans le cadre d'un accord avec le parquet. Selon l'accusation, elle aurait eu des contacts sexuels avec une adolescente de 15 ans qui pensait avoir affaire à un homme.
En échange de ce marchandage judiciaire, l'accusée devrait bénéficier d'une libération assortie d'une mise à l'épreuve pendant six ans. Selon M. Patterson, l'adolescente était "amoureuse" d'Elaine Ann Cross et avait envisagé de l'épouser pensant qu'elle était un homme.
Dans le cadre de l'accord avec le parquet, Elaine Ann Cross doit éviter tout contact avec la jeune fille et changer la mention relative à son sexe sur son permis de conduire pour indiquer qu'elle est une femme.
jeudi 29 mars 2007
Sierra Leone : les femmes s’organisent contre les violences sexuelles et le sida
Lancement d’une campagne de masse à destination des hommes et des femmes
Une vaste campagne a été lancée la semaine dernière pour sensibiliser aux violences sexuelles, qui participent à la propagation du virus du sida chez les Sierra-Léonaises. L’objectif est de toucher les hommes, qui commettent ces crimes, et les femmes, que l’illétrisme et le manque d’information rendent encore plus vulnérables au VIH/sida.
Des milliers de femmes ont défilé la semaine dernière dans les rues de la capitale sierra-léonaise pour dénoncer la violence sexuelle, considérée comme leur principal risque d’infection au VIH dans ce pays marqué par la guerre civile.
Plus d’une trentaine de groupes de défense des droits des femmes, en collaboration avec le ministère des Affaires sociales, de la condition féminine et des enfants, ont participé à cette manifestation qui a bloqué la circulation dans le centre-ville de Freetown, afin d’attirer l’attention des populations sur ce fléau.
Les femmes, ont défilé sous des bannières indiquant « Non à la violence sexuelle contre les femmes, qui entraîne la propagation du VIH », aux côtés de jeunes filles, dont certaines âgées d’une dizaine d’années à peine, arborant des tee-shirts où était inscrit le thème de la campagne de sensibilisation, ‘intersection entre la violence contre les femmes et le VIH/SIDA’.
« On a découvert que la plupart des femmes qui sont infectées au VIH le sont après avoir subi différentes formes de violence sexuelle, comme le viol », a dit Shirley Gbujama, ministre des Affaires sociales, de la condition féminine et des enfants. « Nous, en Sierra Leone, prenons l’initiative pour éviter à nos femmes et à nos filles de risquer d’être infectées au VIH. »
Pendant la décennie de guerre civile qu’a connu ce petit pays de quelque cinq millions d’habitants jusqu’en 2002, les femmes et les fillettes ont souvent été victimes de viols ou ont été utilisées comme esclaves sexuelles. La fin des conflits entre troupes gouvernementales et groupes armés n’a pas mis un terme à ces actes, selon les statistiques de l’Unité de soutien familiale (FSU, en anglais) de la police sierra-léonaise.
La FSU, dont le rôle est d’enquêter sur les cas d’abus contre les droits des femmes et des enfants, a affirmé qu’une augmentation du nombre de viol avait même été constatée l’année dernière, particulièrement en ce qui concerne les enfants : en 2006, 65 pour cent des cas de viols rapportés à la police concernaient des jeunes filles âgées de moins de 16 ans.
Un rapport du Département d’Etat américain sur les droits de l’homme en Sierra Leone en 2006, rendu public il y a quelques jours, a révélé que « les cas de viols [sont] sous-évalués et les poursuites rares, particulièrement dans les zones rurales ; cette réticence à réclamer justice pour les femmes, ajoutée à un manque de revenus et d’indépendance économique, aident à perpétuer un cycle de violence et une culture de l’impunité pour la violence contre les femmes. »
Marie Benjamin, coordinatrice de programmes pour la branche sierra-léonaise de l’organisation panafricaine Society for women and AIDS in Africa (SWAA), a estimé que les relations sexuelles forcées, telles qu’elles se pratiquaient encore dans de nombreuses régions du pays, était une cause majeure de propagation de l’épidémie chez les femmes.
« Un homme infecté au VIH qui force une femme à avoir des relations sexuelles est fortement susceptible de la contaminer », a-t-elle dit. « La stratégie que nous avons mise en oeuvre pour répondre au problème des femmes qui contractent le virus à travers les relations sexuelles forcées est d’abord de lutter contre la violence sexuelle. »
L’illettrisme des femmes, un facteur de risque
La campagne de masse lancée la semaine dernière cible à la fois les hommes et les femmes, à travers la diffusion de messages sur les ondes des radios locales, ainsi que l’organisation de séminaires et de rencontres interactives avec des femmes, notamment dans les régions rurales.
Le Secrétariat national de lutte contre le sida (NAS), qui a conduit une étude de séroprévalence du VIH sur la population générale en 2005, a estimé le taux d’infection au VIH en Sierra Leone à 1,5 pour cent.
Cette étude a révélé que les catégories les plus touchées étaient celle des femmes âgées entre 20 et 24 ans, avec deux pour cent, et des homm entre 35 et 39 ans, avec 3,5 pour cent.
Pour Marie Benjamin, le taux élevé d’illettrisme parmi les femmes sierra-léonaises, ajouté au phénomène de la violence sexuelle, augmente encore davantage leur risque d’infection au VIH.
Le recensement de population effectué en Sierra Leone en 2004 a évalué le taux d’illettrisme parmi les adultes à 58 pour cent, les femmes étant les moins éduquées avec un taux de 74 pour cent.
« Nos femmes sont particulièrement défavorisées en ce qui concerne la prévention du VIH/SIDA, que cela soit dû à un manque de connaissances sur la maladie ou à l’illettrisme », a-t-elle dit. Nous avons lancé une série de conférences et de forums sur la prévention, qui cible tout particulièrement les femmes dans les [régions rurales] ».
En dépit de la lente amélioration des connaissances des populations sierra-léonaises en matière de VIH/SIDA, les personnes séropositives continuent à souffrir de la discrimination liée au virus.
Des femmes séropositives ont donc décidé de créer un réseau, avec comme nom de code « La voix des femmes », qui se veut la première plateforme de plaidoyer pour les femmes vivant avec le virus dans le pays.
L’une des initiatrices de ce réseau, qui a souhaité garder l’anonymat, a dit à IRIN/PlusNews que l’organisation chercherait à répondre aux besoins des femmes séropositives et de leur fournir un refuge contre la stigmatisation à laquelle elles sont exposées, au sein de leur famille, de leur voisinage ou de leur entourage professionnel.
Cette jeune femme d’une trentaine d’années a expliqué que 12 personnes étaient à l’origine de ce projet. « Mais quand on le lancera à la fin du mois, davantage de personnes se feront connaître », a-t-elle assuré
La libération d'un violeur contestée
Mise à jour le jeudi 29 mars 2007
Par: PC
MONTRÉAL - Un groupe de femmes du Nouveau-Brunswick s'inquiète de la décision d'accorder une libération conditionnelle à un homme qui n'a purgé que deux ans d'une sentence de sept ans pour un crime violent de nature sexuelle. Scott Andrew McAuley, un homme de âgé de 33 ans de Quispamsis, a reçu sa sentence en mars 2005 après avoir été reconnu coupable d'un viol sordide à Halifax. Ginette Petitpas-Taylor, du Conseil consultatif sur la condition de la femme, estime que cette libération conditionnelle est inappropriée
27/03/2007
Leconte détaille le meurtre de Patricia Leclercq
Jugé en appel depuis lundi pour l'assassinat de la jeune fille de 19 ans, Jean-Paul Leconte a raconté mardi les "atrocités" qu'il a commises.
Jean-Paul Leconte n'a pas fourni d'explication à son geste.
Jean-Paul Leconte, jugé en appel depuis lundi devant la cour d'assises de l'Oise pour l'assassinat de Patricia Leclercq, 19 ans, en 2002 dans la Somme, a raconté mardi la violence du meurtre, qu'il a lui-même qualifié d'"atrocités". L'accusé comparaît jusqu'à vendredi à Beauvais pour le meurtre et le viol de la jeune fille, disparue le soir du 6 juillet 2002 après avoir quitté le McDonald's d'Albert où elle travaillait, pour rejoindre à vélo le village voisin de Buire-sur-l'Ancre où résidait sa famille d'accueil.
Leconte a raconté qu'après l'avoir dépassée en voiture sur une route de campagne, il s'est arrêté pour boire et a fait violemment tomber la jeune femme de son vélo en se jetant sur elle. Alors que "la fille était inconsciente", il l'a portée dans la voiture, lui a déboutonné son pantalon, caressé sa poitrine, et s'est masturbé, avant de la faire sortir de la voiture, de l'étrangler et de la frapper.
"Et puis en partant, j'ai roulé sur elle avec mon véhicule, et après j'ai dissimulé son corps derrière un ballot de paille", a poursuivi l'accusé. Alors que la tante de la victime était en pleurs pendant ce récit, Jean-Paul Leconte l'a détaillé froidement. "Là je parle peut-être d'une façon mécanique, mais ce sont des choses graves, des atrocités", a-t-il affirmé.
"Une violence aveugle"
Bien que confondu par son ADN, Leconte a nié le meurtre lors de sa garde à vue à la gendarmerie, lors de onze interrogatoires menés par le juge d'instruction, puis tout au long du procès en première instance en 2005.
Il n'a avoué que lundi, près de cinq ans après les faits. Mais il nie toujours le viol. Jean-Paul Leconte n'a pas fourni d'explication à son geste. "Je sais pas, c'est comme une violence aveugle", a-t-il déclaré. Le verdict est attendu vendredi. En première instance devant la cour d'assises de la Somme en février 2005, l'accusé avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
26/03/2007
Scandale sexuel: le président d'Israël de nouveau interrogé par la police
Le président israélien, Moshé Katzav, sous le coup d'une inculpation pour viol et harcèlement sexuel, va être une nouvelle fois interrogé par la police de nouveaux faits liés à l'enquête, apprend-on lundi de source judiciaire.
"La nécessité d'un nouvel interrogatoire s'est imposée, de nouveaux faits étant parvenus à la connaissance de la police", indique un communiqué publié par le procureur de l'Etat, Menahem Mazouz. Le président Katzav avait été déjà mis sur le grill par les enquêteurs de la police israélienne à six reprises durant plusieurs heures. M. Katzav, qui depuis le début de l'enquête clame son innocence et dénonce un complot ourdi contre lui, doit présenter sa version des faits au procureur Mazouz, lors d'une audition fixée au 2 mai. Il a été suspendu de ses fonctions fin janvier pour une période de trois mois, à sa demande, à la suite de l'annonce par le procureur général de son intention de l'inculper pour viol, harcèlement sexuel, entrave à la justice et menaces contre témoins. Le président israélien bénéficie d'une immunité tant qu'il n'a pas démissionné ou n'a pas été démis par le Parlement. Il a dit qu'il démissionnerait uniquement si le procureur général décidait de confirmer son inculpation après l'audience lors de laquelle ses avocats doivent présenter sa défense.
M. Katzav, dont le mandat s'achève en juillet, est passible de 16 ans de prison s'il est reconnu coupable.
24 mars 2007.
« La violence, une forme exacerbée de la domination masculine »
droits . Entretien avec Maya Surduts, porte-parole du Collectif national pour les droits des femmes à l’occasion de la manifestation contre les violences faites aux femmes aujourd’hui à Paris.
Plus de quarante organisations appellent à la manifestation contre les violences faites aux femmes, cet après-midi à Paris (1), c’est une initiative très large...
Maya Surduts. Nous avons cherché à resserrer les liens entre les associations qui luttent sur le terrain des violences. Cette manifestation est organisée par le Collectif national pour les droits des femmes, la Fédération nationale solidarité femmes, le Mouvement français pour le planning familial, le Collectif féministe contre le viol et Femmes solidaires. Elle a le soutien de nombreuses organisations, partis politiques de gauche, syndicats. Notre premier mot d’ordre porte sur la défense de la directrice et de la présidente de l’association Se dire de Dunkerque. Elles sont l’objet de poursuites judiciaires de la part d’un mari. C’est très grave pour le mouvement associatif. Ensuite nous réclamons la prise en compte de la proposition de loi-cadre contre les violences faites aux femmes. Et la création d’un ministère d’État à l’égalité femmes-hommes disposant de réels pouvoirs transversaux.
Quelle est l’histoire de cette loi-cadre, comment s’est-elle élaborée ?
Maya Surduts. La bataille sur l’avortement a été suivie d’une floraison d’activités, en particulier sur le terrain des violences. En 1978, le centre Flora-Tristan, premier lieu d’accueil des femmes battues, a vu le jour. En 1980, il y a eu la loi sur le viol. Différentes structures se sont créées : le collectif féministe contre le viol, la fédération solidarité femmes, plus récemment cet observatoire assez exceptionnel attaché au conseil général de Seine-Saint-Denis. Le Collectif national pour le droit des femmes a été créé en 1996, à l’issue de la manifestation du 25 novembre 1995 rassemblant 40 000 personnes. À partir de 2002, il a entrepris une action suivie sur les violences faites aux femmes, avec des manifestations, des revendications. Dans ce contexte, l’enquête Enveff (enquête nationale sur les violences envers les femmes en France) a été un apport décisif. Et lorsqu’en 2004 l’Espagne a voté sa « loi intégrale contre les violences de genre », nous avons été très impressionnées. Nous l’avons étudiée, nous avons rencontré des femmes espagnoles juristes. Cela a été un travail de deux ans. À la différence du projet initial, notre proposition de loi-cadre ne se borne pas aux violences conjugales, elle couvre l’ensemble des violences faites aux femmes : harcèlement au travail, mutilations, etc. Nous pensons que ces violences sont les formes exacerbées du rapport de domination des hommes sur les femmes. Et cette réflexion imprègne notre texte de loi. Nous l’avons présenté en décembre 2006, à l’occasion d’un colloque au Sénat, car nous tenions à donner à cet événement un aspect solennel. Pour le mouvement féministe français qui se bornait, jusqu’à présent, à construire des rapports de forces, c’était une première.
Quels en sont les aspects principaux ?
Maya Surduts. Nous nous enorgueillissons de ne pas avoir augmenté les peines. Il faut marquer l’interdit, mais l’important est en amont. La prévention, l’éducation non-sexiste, la lutte pour l’égalité homme-femme concernent l’école mais aussi la publicité, les moyens de communication, le cadre sanitaire et social. Quant aux femmes victimes de violences, elles doivent avoir le droit à l’information, à l’aide sociale globale, à l’assistance juridique gratuite. Nous demandons la création de tribunaux de la violence faite aux femmes sur le modèle des tribunaux pour mineurs, afin de dépasser certaines contradictions. Par exemple, en cas de séparation le tribunal civil décide de la garde des enfants mais s’il y a eu violence le tribunal pénal intervient et les mesures peuvent être totalement contradictoires. Nous demandons aussi que le juge puisse prendre une ordonnance de protection de la victime pouvant comporter l’évacuation immédiate du domicile par le mis en cause. Cela coûte de l’argent mais les conséquences des violences coûtent encore plus, et d’abord pour les femmes.
Comment portez-vous cette proposition de loi dans la campagne présidentielle ?
Maya Surduts. Nous avons envoyé des questionnaires à tous les candidats. Et le collectif a demandé à être présent à un meeting de chacun des candidats ou candidates de gauche. Je serai à Bercy le 1er avril pour celui de Marie-George Buffet. S’attaquer résolument à la question des violences faites aux femmes, c’est s’attaquer à l’un des aspects du patriarcat. Pour notre société, cela peut être aussi important que, par exemple, l’abolition de la peine de mort.
(1) Rendez-vous à 14 h 30, place de la République.
Entretien réalisé par Jacqueline Sellem
samedi 24 mars 2007
Côte d’Ivoire : Silence, on viole…
Selon les auteurs du rapport, les viols de guerre, les crimes sexuels de masse commis au cours du conflit armé ivoirien ont été « largement sous-estimé ». Plus grave : « Toutes les factions armées ont perpétré et continuent de perpétrer des actes de violences en toute impunité ». Les femmes ivoiriennes ont été tour à tour considérées comme des butins de guerre, des esclaves sexuels, des bonnes à tout faire, des domestiques serviables et corvéables à merci sous la menace permanente d’un kalachnikov. Elles n’avaient de choix qu’entre le viol ou la mort ! Où de subir des actes extrêmes de barbarie qui vont bien au-delà de la chosification. Qui par leur nature est la négation de la Femme en tant qu’être humain. Négation de leur qualité de citoyenne. Négation de l’intégrité de leur Corps.
Le poids du silence
Toutefois, vu l’ampleur, le caractère répétitif et systématique de ces atteintes aux corps des femmes considérées comme autant de territoires à conquérir, une superficie humaine à ravager, on est plus en face du traditionnel soi-disant « repos du guerrier ». Et il n’agit plus non plus des « femmes de réconfort ». On a changé d’échelle : les crimes sexuels de masse deviennent des armes de guerre et des instruments de terreur pour détruire la communauté de l’ennemi, pour humilier, pour lui infliger la honte et le déshonneur. Et plus grave comme le souligne le rapport d’Amnesty International d’imposer aux femmes victimes : le silence ! Ce dernier est la matrice de l’impunité…Le silence interdit toutes poursuites judiciaires tant nationales (violation de la législation ivoirienne) qu’international (violation de toutes les conventions de l’ONU et autres traités, bref du Droit humanitaire international). La honte, la crainte du déshonneur et la peur de l’exclusion de sa propre communauté, de sa propre famille engendrent le silence. Dans ces conditions, les femmes peuvent être ciblées pour des motifs politiques ou ethniques en toute impunité » comme le note rapport. Ce fut le cas des femmes dioulas en décembre 2000.
« Les plus graves exactions ont notamment été commises dans l’ouest de la Côte d’Ivoire entre la fin de l’année 2002 et la première moitié de l’année 2003. Au cours de cette période, des femmes vivant dans l’ouest du pays ont été systématiquement attaquées à la fois par des milices progouvernementales et des groupes d’opposition armés tels que le MPJ et Mpigo. Tous groupes ont recrutés des mercenaires, y compris des Libériens, et ils ont eu recours à la violence sexuelle à l’encontre des femmes afin de terroriser les populations civiles et leur extorquer de l’argent » insiste le rapport d’Amnesty. Il ajoute que : « le viol a ainsi été utilisé de manière stratégique et tactique comme une arme de guerre servant à poursuivre de nombreux objectifs visés par toutes les parties ». Bref, les Forces Nouvelles et l’armée régulière et milices progouvernementales ont violé le Droit humanitaire international. Ces violations entre le 19 septembre 2002 et 15 octobre 2004 ont été constatées par les conclusions de la Commission internationale d’enquête mise en place par le Conseil de sécurité de l’ONU.
la Femme comme Cible stratégique.
Côte d’Ivoire : les femmes, victimes oubliées du conflit est un rapport équilibré. Florilège de quelques exactions. Paroles de femmes victimes. Fin 2002.Toulepleu. Delfine : « Je suis restée un mois et dix jours avec eux (ndrl, des membres du Mpigo). Le premier jour, 40 hommes ont couché avec moi, ils le faisaient au retour des combats, la nuit ; ils lavaient leur sexe avant de coucher avec. Je ne peux compter le nombre d’hommes qui ont couché avec moi ». Mai 2005. Un militaire de l’armée régulière. Poste de Douékoué. Fatou : « quand il a découvert que j’étais malienne, il m’a agressée…Il m’a demandée de lui faire une fellation, il m’a frappé pour que je le fasse. Il m’a descendue et m’a sodomisé ».
Le rapport d’Amnesty dénonce aussi d’autres pratiques tels les incestes forcés, le viols des femmes âgées et des gamines, des « jolies mômes », des orgies devant les enfants et les maris. La proximité du Libéria et de la Sierra Leone n’est pas étrangère à cette « transgression d’un tabou ». L’utilisation des enfant-soldats garçons et filles souvent drogués par tous les belligérants. Les enfants soldats drogués deviennent des enfants violeurs…Une enfance brisée, c’est l’Afrique du futur qu’on assassine…
La pire des conséquences du recours au viol, comme arme de guerre est la propagation de la pandémie VIH/Sida. En effet, « selon les plus récentes publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le taux de prévalence du VIH/Sida était de 7% en Côte d’Ivoire, soit le taux le plus élevé en Afrique de l’Ouest » Le sida comme arme biologique des pauvres n’est pas une nouveauté. Cette arme de destruction massive a déjà été employé en république démocratique du Congo, durant le génocide rwandais. Les crimes sexuels de masse ont servi en Bosnie et aujourd’hui au Darfour et au Soudan.
Faut-il rappeler aux soudards d’Afrique et du monde entier que le viol est un crime contre l’humanité défini par le Tribunal Pénal International ? Depuis 1998.
Bolya
Dernier ouvrage paru : la profanation des vagins, le Serpent à plume, 2005.
Contact : bbolya@yahoo.com
Violeur
Guay plaide coupable23/03/2007
En plus de reconnaître hier sa culpabilité à une série de sordides agressions sexuelles, l'ex-policier Benoit Guay a admis être l'auteur d'un autre viol pour lequel il n'était pas accusé.
De toute évidence, la preuve recueillie contre ce prédateur sexuel, qui a sévi à Laval, Saint-Jérôme et Bois-des-Filion de mai 2004 à juillet 2005, était accablante.
Les enquêteurs détenaient une preuve d'ADN contre sa dernière et particulièrement révoltante agression.
Sous la menace d'une arme à feu, il avait entraîné une adolescente de 15 ans dans un lieu à l'abri des regards indiscrets pour la violer et la sodomiser le jour de son anniversaire.
Écroué d'abord sous 22 chefs d'accusation, l'ex-membre de la police de Montréal a plaidé coupable hier au palais de justice de Laval à 13 chefs pour agression sexuelle, agression sexuelle armée, voies de fait, enlèvement et menace de mort.
Les yeux rougis, l'homme de 35 ans est demeuré impassible lors de sa comparution à laquelle assistait notamment sa conjointe.
On a pu apprendre hier l'existence de deux nouvelles victimes, dont l'une est toujours inconnue des enquêteurs.
Benoit Guay a en effet avoué avoir commis une autre agression à Laval entre juin et novembre 2004. Les autorités n'avaient pas relié ce crime au prédateur.
Délinquant sexuel à contrôler
Ce plaidoyer de culpabilité était planifié de longue date, nous dit son avocat Philip Schneider. «Il a toujours voulu éviter aux victimes de témoigner. Il ne voulait pas leur faire vivre ce traumatisme», dit-il.
Cette bonne foi n'a pas attendri la Couronne. Celle-ci demandera à la cour de le déclarer délinquant sexuel à contrôler.
Quatre des huit victimes de Benoit Guay ont assisté au plaidoyer. Elles en sont soulagées, selon la procureure de la Couronne.
Victimes satisfaites
«Elles sont satisfaites de voir leur statut de victimes reconnu. C'est très important pour elles», explique Me Isabelle Briand.
En se déclarant coupable, Benoit Guay est automatiquement destitué de son statut de policier. Il ne pourra plus jamais pratiquer ce métier qu'il a exercé 13 ans au SPVM, dont six à la section de la filature.
Cette expérience l'avait sans doute bien servi pour traquer ses victimes, âgées de 15 à 20 ans au moment des faits.
La police de Montréal et la Fraternité des policiers de Montréal n'ont voulu émettre aucun commentaire hier.
Benoit Guay reviendra en cour le 3 mai pour les représentations sur sentence. Il risque un minimum de quatre ans de pénitencier puisqu'il a commis une agression sexuelle sous la menace d'une arme à feu.
Ses crimes
11 mai 2004, Laval Benoit Guay aborde sa victime à la pointe du couteau. Il l'a contrainte à le masturber tout en lui caressant les seins.
16 juin 2004, Saint-Jérôme Benoit Guay agrippe le poignet de la victime et lui ordonne de la suivre à la pointe du couteau. Il menace de la tuer. La victime résiste et Benoit Guay prend la fuite.
24 juin 2004, Laval Il accoste une victime à la pointe d'un couteau et lui ordonne de le masturber en la menaçant de mort si elle refuse. Après l'agression, il lui ordonne de se taire car sinon, il la retrouvera pour la tuer.
Entre le 24 juin et le 4 novembre 2004, Laval Sous la menace d'une arme, il a un rapport sexuel complet avec une victime non identifiée.
1er juillet 2004, Laval Sous la menace d'une arme, il a un rapport sexuel complet avec sa victime.
25 mars 2005, Bois-des-Filion Benoit Guay agrippe le bras de la victime en lui montrant une arme. Il la force à le masturber en lui faisant des attouchements sexuels avant d'avoir un rapport sexuel avec elle. Il la menace de mort.
8 avril 2005, Laval Benoit Guay agrippe le bras de a victime en lui montrant une arme et en la menaçant de mort. La victime réussit à s'enfuir.
1er juillet 2005, Saint-Jérôme Benoit Guay aborde sa victime en lui pointant une arme à feu sur la tête. Il lui ordonne de le masturber et lui caresse les seins. Il la viole et la sodomise avant de prendre la fuite.
Edition du 22 mars 2007 > Oran Info
Agressions sexuelles contre les mineurs
450 victimes en 2006
Quatre cent cinquante mineurs, filles et garçons, ont été victimes de violences sexuelles pour la seule année 2006, apprend-on de sources proches des services de médecine légale du CHU d’Oran.
Au moins une quarantaine de cas de viol sur mineurs sont recensés mensuellement dans la wilaya d’Oran, mais pour des raisons liées à des tabous de péché incommensurable, les parents préfèrent se taire. « Nous enregistrons une moyenne de 10 cas d’agressions sexuelles commises par des adultes sur des mineurs, dont de jeunes victimes à peine âgées de 8 ou 10 ans », nous explique notre interlocuteur. D’autres raisons sont évoquées par notre source, laquelle tire la sonnette d’alarme sur ce phénomène appelé à prendre des proportions démesurées. « Les parents hésitent longtemps avant de déposer plainte contre les agresseurs sexuels. Une situation qui handicape surtout l’enfant dont la vie se trouve, du jour au lendemain, difficile. Les petits enfants victimes d’abus sexuels sont ainsi voués aux gémonies dès leur jeune âge », observe notre interlocuteur. Selon lui, ce chiffre est loin de refléter la réalité du terrain, dans la mesure où aucune étude exhaustive ou statistique n’a été effectuée par les institutions centrales spécialisées. Avec une prédominance d’agressions sexuelles sur les filles mineures (80%), les garçons viennent en seconde position dans ce peu reluisant palmarès avec 20%.
Attitude démissionnaire
Notre interlocuteur s’élève contre l’attitude démissionnaire de certains parents. « La dénonciation demeure un interdit qu’il ne faut surtout pas braver, les parents craignant essentiellement pour leur honneur déjà bafoué », affirme notre source. A ses yeux, ce manquement au devoir parental stimule en quelque sorte les agresseurs sexuels qui ne reculent devant rien pour commettre l’irréparable. Depuis 2003, le nombre des agressions sexuelles commises contre les mineurs connaît une courbe ascendante, avec une prévalence dans les communes déshéritées. Mais, ceci explique-t-il cela ? « Nous avons recueilli quelques témoignages de mineurs agressés sexuellement. Ils font ressortir un portrait-robot de l’agresseur sexuel : il est chômeur, paumé et drogué. Il existe aussi des agresseurs au dessus de tout soupçon, à l’exemple de ce père de famille qui a violé une fillette de 8 ans », déclare notre source. Il soulignera dans ce contexte tout le mal subi par ces innocentes victimes dont la vie bascule dans le néant. « La majorité des parents préfèrent changer de lieu de résidence, de wilaya, de ville, de travail et d’école, pour se protéger des médisances des voisins, tout en préservant un semblant de paix à leur enfant traumatisé à vie », précise notre interlocuteur, psychologue en milieu scolaire. A l’heure actuelle, aucune structure d’accueil spécialisée ou cellule d’écoute n’existe pour accompagner les petites victimes dans leur enfance souillée à jamais par des adultes.
Jeune homme pédophile condamné à 20 mois avec sursis
YVERDON-LES-BAINS - Le Tribunal correctionnel d'Yverdon-les-Bains (VD) a condamné un jeune homme de 23 ans à 20 mois d'emprisonnement avec sursis pour actes d'ordre sexuel avec des enfants. Les faits se sont produits entre 2002 et 2004.
Il a entretenu des relations sexuelles avec quatre adolescentes âgées de moins de 16 ans, toutes rencontrées sur Internet. L'accusation de viol que portait la plus jeune d'entre elles a été abandonnée au bénéfice du doute.
Dans son jugement la Cour a souligné le nombre "préoccupant" de victimes et son inquiétude "face à la recherche effrénée de partenaires très jeunes" du condamné, pleinement conscient de leur âge. Le sursis a été accordé notamment en raison de l'ancienneté des faits, d'un risque de récidive "plutôt faible", ainsi que de la vie plus stable que mène actuellement le jeune homme.
Adepte d'un site de dialogue en direct sur Internet, ce ressortissant péruvien s'est servi de ce moyen pour rencontrer plus d'une trentaine de filles, entretenant des relations sexuelles complètes avec certaines. Courant 2002, il a vécu une relation amoureuse durant un mois avec la plus jeune d'entre elles, alors âgée de 12 ans et demi.
Toutes l'ont décrit à l'audience comme un homme gentil, sentimental et respectueux. Plusieurs ont considéré comme peu crédible qu'il puisse commettre un viol. L'une d'entre elles, qui est toujours son amie, projette de se marier avec lui
21/03/2007
Une policière porte plainte pour viol
Une femme gardien de la paix a déposé plainte dimanche soir pour viol. Les faits se seraient produits peu après qu'elle eut quitté son service à la direction départementale de la sécurité publique de Seine-Saint-Denis, à Bobigny. On ignore si cette affaire a un rapport avec la profession de la victime, qui était en tenue civile. On ne sait si elle a été suivie ou repérée. Deux individus, qui ont pris la fuite, seraient les agresseurs. La victime s'est vue prescrire une interruption de travail de sept jours.
21 Mar 2007
A l'île Maurice - Society / Société
Lois plus sévères au Parlement mardi pour les délits sexuels
Ce sont les amendements majeurs au Sexual Offences Act qui seront le point fort de cette nouvelle session parlementaire, qui démarre mardi prochain, 27 mars. En revanche, un flou demeure sur la légalisation de l’avortement dans des cas spécifiques, tels le viol et l’inceste.
Le ministre de la Santé, Satish Faugoo, avait affirmé dimanche que “ce n’est pas à l’agenda du gouvernement pour l’instant”. Lors de son intervention au cours de la journée de la Femme, il a fait montre de faire avancer le débat au moyen de quelques interrogations orientées en faveur de l’avortement dans des cas exceptionnels.
Mais, une source à l’Hôtel du gouvernement affirme que la question fait déjà l’objet d’études et qu’il est probable qu’elle soit débattue lors de la prochaine session parlementaire.
Les amendements au Sexual Offences Act porteront sur une définition plus vaste du terme viol, avec des peines plus sévères pour ce type de délit. Ainsi, la peine maximale pour viol est prévue passer à 60 ans. Toutefois, le sort de la question de rémission, qui a déjà fait l’objet de débats, reste incertain.
Certains agissements, telle l’utilisation d’objets introduits dans le corps pendant un viol, deviennent un délit sexuel, comme également inciter un tiers à visionner des séquences pornographiques, même par internet. La publication, dans un journal, de la photo d’un enfant violé, malgré une autorisation préalable, sera aussi un délit.
Dans le cas d’un adulte, les législateurs sont d’avis que la photo pourra être publiée si son consentement a été obtenu. Au cas contraire, celui qui la publie commet un délit.
Les cours intermédiaires seront dotées de pouvoirs accrus dans certains cas de délits sexuels, dont la sodomie et le viol. En cas de viol collectif, la loi permettra un procès sans jury, avec seul un juge pour l’entendre. Un délai d’un an au maximum sera prescrit pour l’audience de ce type de délit.
Amendements pour plus de justice
En ce qui concerne les autres amendements présentés à l’Assemblée nationale, ils concerneront, entre autres, les propriétés de la Central Housing Authority. Les propriétaires de ces maisons pourront devenir propriétaires du terrain également.
Asraf Dulull, ministre du Logement, proposera d’autres modifications pendant cette session parlementaire. Ainsi, le Landlord and Tenants Act 2005, loi traitant des relations entre propriétaires et locataires, sera revu. A titre d’exemple, ce texte a provoqué des hausses importantes du loyer de commerces avec, pour résultat, qu’une petite tabagie devait s’acquitter d’un loyer aussi important que celui d’un grand magasin. Les amendements tenteront d’apporter plus de justice.
Le Medical Council Act sera aussi amendé pour donner davantage de pouvoirs à l’ordre des médecins pour sanctionner ceux des hôpitaux trouvés coupables de négligence. Toujours à propos de la santé publique, il est prévu que l’interdiction de fumer soit étendue aux lieux publics. Une réunion aura lieu au ministère de la Santé demain pour en discuter.
Rajesh Jeetah, ministre du Commerce, annonce, lui, le Competition Bill dans un très proche avenir. L’objectif de ce projet de loi sera de protéger les consommateurs et d’encourager une concurrence saine. Hypermarchés, chaînes de supermarchés et firmes en situation de “monopole” seront directement concernés par la nouvelle loi qui cible également la publicité mensongère et la vente de produits en dessous du prix coûtant.
Le même ministère présentera une loi sur la bijouterie. Jusqu’ici, le commerce de l’or surtout était réglementé. Dorénavant, la vente de diamants le sera aussi.
En attendant d’autres projets de loi, comme l’Equal Opportunities Bill ou le Freedom Of Information Bill, l’agenda des parlementaires semble bien chargé.
21/03/2007
Violée sur un terrain vague
Elle pensait retrouver son copain au cinéma. Elle a rencontré un pervers
BRUXELLES Hier, la 54e chambre du tribunal correctionnel a entendu le long et émouvant témoignage d'une jeune femme victime d'un viol.
Face aux juges, la témoin a expliqué comment les faits s'étaient déroulés.
À la base, elle devait rejoindre son copain au cinéma. Mais finalement, ce dernier a été contraint de décliner l'invitation.
La jeune femme pensait alors rentrer chez elle lorsqu'elle a rencontré un jeune homme qui l'a emmenée sur un terrain vague. "Il ne m'était pas interdit de sortir de la maison" , a expliqué hier la témoin. "Simplement, ce jour-là, je m'étais disputée avec ma mère. Et elle m'avait interdit de sortir. Finalement, après une demi-heure, elle a accepté que j'aille au cinéma. C'est tout."
Sur le terrain vague, le prévenu l'a contrainte à effectuer une fellation. Elle n'a pas osé refuser car le prévenu lui avait affirmé qu'il avait un couteau. "À ce moment-là, je n'avais pas encore vu le couteau. Et puis, il a tenté de me pénétrer vaginalement, mais il n'y arrivait pas." Le prévenu l'a alors insultée, affirmant que c'était de sa faute.
Puis, de la lumière est apparue dans des habitations voisines. Le prévenu a pris peur. Il a laissé partir la victime. "Il disait que j'étais sa femme, que je lui appartenais."
Hier, la jeune femme a ajouté : "Si je suis ici, c'est pour que cela n'arrive pas à d'autres jeunes filles. Pour moi, c'est trop tard, cela ne sert à rien de pleurer, ce qui est fait est fait"
17/03/2007
Une religieuse de 70 ans accuse un prêtre de viol
Arrêté, l'accusé de 43 ans nie et prétend lui avoir seulement prodigué des soins intimes
DINANT La chambre du conseil de Dinant a confirmé hier matin le mandat d'arrêt délivré à l'encontre d'un prêtre fondamentaliste établi à Sinsin, dans la Famenne namuroise.
L'intéressé, qui n'est pas un ministre du culte, n'est titulaire d'aucune paroisse et ne bénéficie donc d'aucun traitement de l'État. Il est soupçonné de viol commis à l'encontre d'une religieuse d'une septantaine d'années qu'il hébergeait à Sinsin.
Ce prêtre plutôt particulier, de 43 ans et originaire d'Amérique latine, a accueilli dans sa maison, dans le courant de l'année 2006, plusieurs dames se présentant comme des religieuses. Voilà quelques années que l'inculpé vivait là, à Sinsin. À un certain moment, quelque trois ou quatre dames vivaient à ses côtés. La communauté semble s'être disloquée et les religieuses ont quitté la demeure. Certaines ont pu être localisées par la justice dinantaise. D'autres vivent actuellement en France. Une dernière d'entre elles avait quitté la communauté en décembre 2006, pour rejoindre la localité d'où elle était originaire, dans la région de Courtrai.
Là-bas, cette dame flamande née en 1928 s'est plainte d'avoir été victime de faits de moeurs - de viol - de la part du prêtre. Après avoir pris une série de renseignements, la justice dinantaise a interpellé mercredi dernier l'individu qui a été entendu par les enquêteurs de Condroz-Famenne. "L'homme a prétendu ne pas avoir commis d'actes à caractère sexuel sur la dame, mais s'être borné à lui avoir prodigué des soins dans des zones intimes", précise le procureur du Roi Bernard Happart.
Une thèse qui est formellement déniée par la victime et est susceptible d'être mise en doute par les éléments du dossier. Mais l'enquête ne fait que commencer.
15 mars 2007
Amnesty dénonce l'ampleur "effroyable" des viols sur les Ivoiriennes
CÔTE D'IVOIRE
L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International, dont le siège est à Londres, a dénoncé jeudi l'ampleur "effroyable" des violences sexuelles subies en Côte d'Ivoire par les femmes et les jeunes filles.
"Des centaines --si ce n'est des milliers-- de femmes et de jeunes filles ont été et continuent d'être victimes d'agressions sexuelles et de viols à grande échelle, parfois systématiquement, perpétrés par des groupes de combattants", a indiqué Véronique Aubert, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty.
"Certains des pires mauvais traitements infligés aux femmes et aux jeunes filles sont le fait de mercenaires, notamment du Liberia, qui travaillent avec les opposants armés évoluant dans l'ouest de la Côte d'Ivoire", a dénoncé Amnesty dans un rapport publié jeudi, intitulé "Côte d'Ivoire: femmes ciblées- les victimes oubliées du conflit".
Selon l'organisation, de nombreuses Ivoiriennes sont victimes de viols en réunion ou sont enlevées pour devenir les esclaves sexuelles des combattants. Ce qui aurait pour effet d'aggraver de manière "substantielle" la crise du sida en Côte d'Ivoire, a précisé Amnesty. "A notre connaissance, aucun des auteurs de ces crimes n'a jamais été traduit devant la justice", a-t-elle ajouté
"Le viol est souvent accompagné de coups et de torture --souvent commis en public et en présence de membres de la famille", voire à côté des corps sans vie de membres de leur famille, a ajouté Amnesty, relevant que des fillettes de 10 ans faisaient partie des victimes.
Ces femmes sont en majorité ciblées pour des raisons ethniques ou politiques: "En tant que symbole de l'+honneur+ de leurs communautés, elles sont violées pour humilier les femmes, les hommes, et leur entière communauté", a relevé Mme. Aubert. Les survivantes sont ensuite souvent "stigmatisées et abandonnées par leurs conjoints et leur famille, condamnées à une extrême pauvreté, souvent avec des enfants en bas âge".
De plus, les victimes ont difficilement accès aux structures de soins: celles qui vivent dans les zones controlées par la rébellion des Forces Nouvelles sont "virtuellement coupées de tout système public de santé" et les autres hésitent à faire le trajet par des raisons de coût mais aussi à cause du risque.
"Le viol et toute autre forme de violence sexuelle infligée par les combattants au cours d'un conflit armé --qu'il soit international ou non-- sont des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre en vertu du droit international et devraient être traités comme tel", a relevé Mme. Aubert.
"Eliminer la violence sexuelle doit être une priorité dans tout plan visant à aboutir à une solution pacifique à la crise actuelle en Côte d'Ivoire", a-t-elle ajouté. Amnesty a appelé "toutes les parties (loyalistes et rebelles), y compris la communauté internationale" à condamner ces violences "en toutes circonstances".
24.02.2007
Viol et meurtre d'une jeune irakienne
100 ans de prison à un soldat américain
Un Tribunal militaire a prononcé jeudi une condamnation de 100 ans d'emprisonnement à l'encontre d'un soldat américain impliqué dans le viol d'une jeune irakienne et le meurtre des membres de sa famille.
Le sergent Paul E.Cortez, 24 ans, qui a été aussi dégradé pourrait demander sa liberté conditionnelle après 10 ans de prison, selon un accord convenu avec le procureur.
Cortez, de Barstrow (Californie) avait, déjà, plaidé devant le tribunal militaire à Fort Campbell (Kentucky) coupable de quatre chefs d'inculpation dont le viol, la conspiration au viol et participation à une association criminelle, niant toutefois les charges de meurtre par préméditation.
Cortez a avoué qu'il a participé avec trois autres soldats au viol de la jeune fille Abeer Qassim Al Janabi (14 ans) et à l'assassinat de ses parents et de sa sœur cadette à Mahmoudia.
James Barker, 24 ans, qui a, déjà, plaidé coupable en novembre 2006, a été condamné à 90 ans de réclusion dans une prison militaire. Deux autres soldats, Spielman (22 ans) et Bryan L.Howard (23 ans), doivent être jugés dans la même affaire par un Tribunal martial.
Les suspects appartenaient à la 101e division aéroportée, basée à Fort Campbell,Kentucky.
Le 23-2-2007Menacé de viol, il saute dans le vide
Croyant qu’un quadragénaire allait abuser de lui, Zouhaïr s’est jeté du quatrième étage d’un immeuble du quartier Al Wahda, à Rabat.
Moussa s’est levé tôt, ce matin du mardi 20 février 2007. Contrairement à ses habitudes, ce père de cinq enfants ne se rendît pas à son travail. La raison : il doit consacrer sa journée à son fils aîné, Zouhaïr, âgé de treize ans. Non seulement la loi l’oblige d’être à ses côtés lors de sa convocation par le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Rabat, mais son fils ne peut marcher sans son aide vu qu’il a trois fractures au niveau de la jambe et du pied droits.
Moussa et son fils quittent leur maison sise au quartier Al Wahda, à Takaddoum (Rabat), montent dans un petit taxi et arrivent à l’heure devant le tribunal du boulevard Madagascar. Ils en franchissent la porte et se dirigent vers le bureau du substitut du procureur du Roi qui les avaient convoqués. Quand ils y arrivent, le regard de l’enfant croise celui d’un homme qui était en train d’attendre son tour. Soudain, il devient livide et se met à trembler. L’homme en question est celui qu’il a dénoncé à la police comme étant celui qui a tenté de le violer. La peur le terrasse à telle enseigne qu’il a supplié son père de le laisser retourner à la maison. Celui-ci l’a empêché de faire en usant de nombreux stratagèmes et de beaucoup de sang-froid. Vers 11 h, le substitut les fait entrer dans son bureau pour leur demander de se présenter avec diligence devant le parquet général de la Cour d’appel à Salé. Autrement dit, leur affaire est une affaire criminelle et non un délit de droit commun. Flash-back.
Nous sommes le samedi 10 février. Zouhaïr est adossé à quelques caisses de fruits qui appartiennent à un marchand du quartier chez qui il travaille. Soudain, un autre marchand l’appelle. Zouhaïr demande la permission, se lève et se dirige vers l’épicier qui lui a demandé d’aider un client à porter jusqu’à chez-lui deux bonbonnes de gaz qu’il vient d’acheter. Il lui a également promis que le quadragénaire en question allait lui donner 10 DH. Zouhaïr hoche sa tête en signe de consentement, saisit les deux bonbonnes de gaz et suit l’homme. Deux cents mètres plus loin, ce dernier pousse la porte d’un immeuble et demande à Zouhaïr de monter les marches. Une fois arrivé au deuxième étage, l’homme ouvre la porte d’un appartement et ordonne à l’enfant d’entrer, ce qu’il ne fit pas. L’homme le saisit alors violemment et tente de le pousser vers l’intérieur de l’appartement.
Zouhaïr lui échappe et monte les marches quatre à quatre. «La porte de la terrasse est fermée, tu ne peux aller nulle part», crie l’homme en se lançant à sa poursuite. Au quatrième étage, Zouhair, persuadé que son poursuivant voulait le violer saute par une fenêtre ouverte donnant sur la rue. Résultat : trois fractures au niveau de sa jambe et son pied droits. A ce moment, l’homme en question sort de l’immeuble et disparaît alors que l’enfant a été évacué vers l’hôpital des enfants de Souissi pour y subir les soins nécessaires. Alertés, les éléments du 9ème arrondissement de police ont diligenté une enquête qui leur a permis d’arrêter l’homme en question, un fonctionnaire qui occupe, de temps à autre, cet appartement qui appartient à son frère et qui a nié avoir tenté de violer Zouhaïr.
Ce 20 février vers 16 h, le parquet général près la Cour d’appel a remis Zouheir, son père et le suspect entre les mains du substitut du procureur du Roi près le tribunal de première instance de Rabat, lequel leur a demandé d’attendre d’être convoqués pour se présenter devant lui. Dans l’attente, Zouhaïr, soutenu par l’association «Touche pas à mes enfants», continue à demander justice.
23 FEV. 2007
Témoignage des femmes dans leurs ménages: "Mon mari me viole chaque jour"
Selon l’Unesco, 97% des femmes au Cameroun entretiennent des rapports sexuels avec leurs époux, sans consentir…
Rose M. est une femme de vingt-deux ans. Il y a quelques semaines, cette jeune mariée a quitté son foyer pour protester contre la volonté de son époux, de ne pas remplir son devoir conjugal. “Lorsque je me suis mariée, il travaillait dans un débit de boisson et ne rentrait que tard la nuit. Tout ce qui lui restait à faire c’était de dormir. Plus tard, sur mon insistance, il a démissionné du bar pour devenir pousseur. Je pensais avoir enfin eu un homme. Mais chaque jour à son retour, il s’étalait sur le canapé pour ne se réveiller que le matin. Voilà pourquoi je l’ai quitté ”, explique Rose, actuellement chez son oncle au quartier Kondengui à Yaoundé.
Contrairement à cette femme, de nombreuses épouses abandonnent leur foyer parce qu’ayant été contraintes à entretenir des rapports sexuels contre leur gré avec leurs époux. Selon les résultats d’une enquête menée en 2001 par la représentation camerounaise de l’Organisation des Nations unies pour la science, l’éducation et la culture (Unesco) en partenariat avec l’ancien ministère des Affaires sociales et de la condition féminine, plus de 97 % de femmes entretiennent des rapports sexuels avec leurs époux, sans consentir. Cela s’assimile à un viol, selon les juristes. Les femmes sont en effet violentées quand ces actes se produisent. A l’Association camerounaise des femmes juristes (Acafej), l’on affirme que 90 % des plaintes de femmes portent sur les bastonnades. Entre autres motifs de la correction, le refus de céder à l’acte sexuel. “ Il en a besoin le matin, le soir, parfois même à midi. Et très souvent, il vous soustrait de vos occupations ménagères pour le satisfaire”, affirme Amélie Ange, commerçante au marché Ekounou.
Témoignages
De plus en plus, les femmes victimes de ce genre de “ viol ” en parlent. “S’il faut parler de viol par son époux, c’est que je suis violée tous les dimanches que Dieu a créés ”, témoigne Arlette, trente-cinq ans. Cette épouse et mère de trois enfants explique : “ Mon époux travaille de lundi à samedi. Pendant tout ce temps, nos relations sexuelles sont consentantes. Mais tous les dimanches lorsqu’il revient de la réunion tard la nuit, il est saoul et ne manque jamais de grimper sur mon dos, même si je suis malade ”, dénonce-t-elle. Elle poursuit : “Au début, je m’y opposais farouchement mais il n’hésitait pas de me déchirer les sous-vêtements en me rappelant que c’est lui qui achète. A force de l’injurier pour ce comportement, il a commencé à ne revenir les lundis qu’au petit matin. J’ai estimé qu’il est bon qu’il me viole plutôt que d’aller s’exposer chez les prostituées.”
Si certaines acceptent d’en parler à visage découvert, d’autres hésitent encore à dénoncer publiquement. Elles s’en plaignent pourtant, même sous une forme voilée, auprès des associations de défense des droits de la femme. “Il y a des femmes qui se présentent et nous apprennent qu’elles veulent purement et simplement le divorce, sans en donner les raisons. Vous vous imaginez qu’il peut s’agir des pareilles situations difficiles à expliquer”, affirme Mme Ndomè Ekotto, présidente de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes.
Conséquences
De telles pratiques, dans la plupart des cas, débouchent sur des conséquences néfastes pour l’épanouissement de la famille. Les enfants dont la maman est victime des viols du chef de famille au quotidien vivent dans une peur permanente. “ Il est difficile que de pareilles choses se passent sans que les enfants n’en soient informés, d’autant plus que très souvent cela s’accompagne de querelles ouvertes. Comme il n’est pas aisé de l’expliquer aux enfants, on les fait croire que le couple a eu de petits problèmes. Et lorsque ça se répète, les enfants sont transformés de l’agneau inoffensif en loup originel ”, analyse Madé Caroline, assistante sociale.
Selon elle, certains troubles d’adaptation scolaire chez les enfants sont d’ailleurs dus à cette mauvaise pratique dans les couples. “ Vous allez constater que les femmes victimes de ces viols conçoivent très souvent contre leur gré, simplement parce qu’au cours d’un viol l’inattendu est arrivé. Et comme l’enfant est un don de Dieu selon la conception africaine, elle garde ce fœtus même si elle allaite encore le dernier enfant ”, regrette cette assistante sociale.
C’est pourquoi Mme Ndomè Ekotto fustige ce qui peut être appelé viol dans le couple. “Les hommes aiment bien se réfugier derrière le devoir conjugal pour imposer cela à leurs épouses. Pourtant, lorsque la femme est dans une situation de non désir, elle ne devrait pas être forcée car le devoir conjugal doit être heureux. Je croix qu’il est même bon de parler de plaisir conjugal ”, déclare-t-elle.
Ces hommes à qui les épouses refusent…
Elles sont légion, ces femmes qui refusent de satisfaire leurs maris, pourtant pris par une envie folle de remplir leur devoir conjugal. Très souvent, aucune raison valable n’est avancée pour justifier cette dénégation quasi-régulière. “Je suis fatiguée. Faisons ça plutôt le matin. Va voir ta bordelle. Ne me dérange pas. Pourquoi n’as-tu pas acheté ma robe que je t’ai demandée… ”, lancent-elles très souvent, sous le regard impuissant du pauvre époux. Quelquefois abusés, certains hommes se résolvent à aller jusqu’au viol, très souvent, sous la pression des amis et connaissances. “ Mon sexe est un objet très précieux pour moi. Lorsque je veux dire quelque chose de sérieux à mon mari, je lui donne d’abord en gros. Puis je pose le problème. S’il ne résout pas au moment indiqué, je lui refuse la prochaine fois. Si je veux le menacer, je l’excite très bien et je refuse de me livrer. C’est à ce moment qu’il fait toutes les promesses et des révélations importantes ”, confie une femme, la quarantaine bien sonnée.
Le 22-2-2007Un exorciste viole une femme à Khémisset
Un Fkih de la ville de Khémisset a profité de la crédulité d’une femme malade pour la violer. Son épouse n’ayant pas voulu le poursuivre pour adultère, il a été traduit devant la Cour d’appel de Rabat pour répondre des seuls crimes de viol et d’escroquerie.
De quelle mal souffre-t-elle ? Fatima l’ignore. Aucun des nombreux médecins qui l’ont auscultée n’est arrivé à déterminer avec exactitude la nature de sa maladie. A cause de ses intenables maux de tête et de ses cauchemars ineffables, elle n’arrivait toujours pas à trouver le sommeil. Malgré les nombreuses médications qui lui ont été prescrites, son état de santé ne cessait de se détériorer au fil des jours …Y avait-il une solution autre que celles proposées par la médecine conventionnelle? «Oui…», lui a lancé une patiente qu’elle a croisé dans un cabinet d’un praticien de la place.
«Ton cas ne relève pas de la médecine…», lui a-t-elle expliqué. Elle lui a relaté les histoires de quelques voisines, amies et proches qui ont enduré le même calvaire que Fatima et qui ont été soignées par un Fkih soussi dont elle lui a donné l’adresse.
De retour chez-elle, Fatima s’en est ouverte à son mari et lui a demandé de l’accompagner chez le Fkih. Il s’en est abstenu, lui suggérant de se faire accompagner par sa mère.
Ce qu’elle fit le lendemain. Après l’avoir longuement regardée en marmonnant des mots incompréhensibles, le charlatan lui dit de bout en blanc : «Tu es possédée par des djinns…». Il lui a expliqué qu’elle en est devenue l’esclave depuis belle lurette et que c’est eux qui sont la cause de ses maux. La solution ? Se soumettre à plusieurs séances d’exorcisme. «Il te faut faire preuve d’un peu de patience...», lui a-t-il recommandé.
Elle a donc commencé à se rendre chez lui de temps en temps. Seule, comme il le lui a demandé. Le rituel était toujours le même. Le Fkih récitait des versets coraniques et des incantations incompréhensibles avant de brûler tellement d’encens qu’elle perdait connaissance. Et l’issue de chaque séance, elle était obligée de s’acquitter d’une certaine somme d’argent. Un premier mois puis un deuxième se sont passés. Sa santé s’est-elle améliorée ? Non, mais elle en avait l’espoir.
Au bout de deux ans de séances d’exorcisme, nul changement ne s’est opéré pour elle. Et pourtant, elle a continué à se rendre chez le Fkih. Du moins jusqu’au jour où elle a découvert qu’il y avait des traces de sperme sur sa culotte. Elle en a alors parlé à son frère et ce dernier en a fait état au mari de Fatima. Plainte a alors été déposée auprès de la police judiciaire de la ville de Khémisset.
Le Fkih a été arrêté et soumis à interrogatoire. Il a avoué avoir couché avec Fatima «avec son consentement» et qu’elle était même tombée amoureuse de lui; ce que cette dernière a nié avec force.
Dans le cadre de leurs investigations, les enquêteurs ont néanmoins découvert que ce Fkih avait déjà purgé une peine d’emprisonnement pour attentat à la pudeur sur une mineure.
A l’issue de leur procédure, ils l’ont donc traduit devant la Cour d’appel de Rabat pour les seuls crimes de viol et d’escroquerie. Le désistement de sa femme lui a, entre-temps, permis de ne pas être également poursuivi pour adultère.
22.02.07
L'entraîneur de tennis Régis de Camaret placé en détention pour "viols"
LE MONDE
égis de Camaret, 65 ans, l'ancien entraîneur de plusieurs championnes françaises de tennis, a été placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Draguignan (Var), le 16 février, comme l'a révélé Le Monde, sur son site Internet, le 21 février. L'actuel associé de l'ancienne numéro un française Nathalie Tauziat a été mis en examen pour "viols sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité et tentatives de viol". Interpellé le 13 février par les gendarmes à Cap-Breton (Landes), où il possède un centre d'entraînement, Régis de Camaret a été présenté au procureur de Draguignan, qui a ouvert une information judiciaire pour "viols aggravés et agressions sexuelles aggravées", confiée au juge Didier Guissard.
Les faits "répétés", selon le procureur, remontent aux années 1989-1991 et se seraient déroulés au centre d'entraînement des Marres, à Saint-Tropez, où travaillait M. de Camaret. Celui-ci est soupçonné d'avoir contraint au moins quatre jeunes filles - mineures à l'époque des faits -, qui ont été interrogées par les enquêteurs. L'ancienne championne Isabelle Demongeot a également été entendue par les gendarmes chargés de l'enquête. Toutefois, les faits la concernant étant prescrits, sa plainte n'a pas été retenue par le parquet. "Lorsqu'il l'entraînait, Régis de Camaret avait une forte influence sur ma cliente, comme sur la plupart des jeunes filles dont il suivait la carrière", a souligné Me Beaudoin Dubelloy, l'avocat d'Isabelle Demongeot, pour justifier le silence de celle-ci à l'époque des faits.
"IL CLAME SON INNOCENCE"
Les investigations ont commencé en octobre 2005, à la suite d'une première plainte. Les enquêteurs devraient procéder à de nouvelles auditions dans les semaines à venir et une confrontation entre M. de Camaret et ses victimes devrait être organisée par le juge.
A l'issue de sa garde à vue, Régis de Camaret, a nié les faits qui lui sont reprochés. "Il clame son innocence", a indiqué son avocat, Me Emmanuel Daoud, qui devait interjeter appel de l'ordonnance de placement. Jointe par Le Monde, Nathalie Tauziat, qui possède avec Régis de Camaret l'académie de tennis du Gaillou, à Cap-Breton, n'a pas souhaité faire de commentaire.
Le centre des Marres était réputé pour accueillir des championnes, dont Nathalie Tauziat et Isabelle Demongeot restent les plus emblématiques. Entraîneur privé, Régis de Camaret, a longtemps entretenu des relations conflictuelles avec la Fédération française de tennis, dont il dénonçait le manque de détermination. Il fustigeait les entraîneurs fédéraux, qui, à ses yeux, se comportaient comme des fonctionnaires, et regrettait qu'ils ne soient pas soumis à l'obligation de résultats. Selon lui, un entraîneur devait s'occuper des élèves pendant plusieurs années afin de bien les connaître.
Yves Bordenave (avec Lilian Renard à Toulon)
jeudi 22 février 2007
Village-Blanchard: le deuxième accusé plaide son innocence
CARAQUET - David Pallot, l'un des deux accusés dans l'histoire du viol d'une adolescente pendant une fête dans une résidence privée de Village-Blanchard, a choisi un procès en Cour provincial, hier matin. L'individu, âgé de 19 ans et accusé d'agression sexuelle, reviendra devant les tribunaux de Caraquet le 4 mai pour son enquête préliminaire. Les faits reprochés se sont déroulés en mars 2006, durant un party organisé sans le consentement des propriétaires de la résidence située près de Caraquet. Un premier accusé, Rémi LeBouthillier, âgé de 19 ans et originaire de Pokesudie, comparaîtra en Cour du Banc de la Reine, le 5 mars, pour y connaître la date de son procès devant juge et jury. Il fait face à des accusations d'agressions sexuelles répétées aux dépens de la même victime. - RF
Le 21 février 2007 - 20:20
Un homme qui croyait sauver une femme d'un viol est accusé d'agression
Un résidant du Wisconsin a affirmé être entré par effraction dans un appartement en brandissant une épée de cavalerie parce qu'il croyait avoir entendu crier une femme violée, mais les cris provenaient d'un film pornographique que son voisin du dessus regardait.
"Maintenant je me trouve stupide. Ce n'est qu'une erreur", a commenté James Van Iveren, qui est maintenant accusé d'entrée par effraction, de dommages et de conduite désordonnée à l'aide d'une arme dangereuse. S'il est reconnu coupable, il est passible d'un maximum de 33 mois de prison.
Selon la plainte criminelle déposée, le voisin a dit à la police que Van Iveren a frappé de grands coups sur sa porte, qu'il a défoncée sans avertissement le 12 février dernier. Selon le voisin, il le menaçait de son épée en criant: "Où est-elle?"
Le voisin a dit que Van Iveren est devenu de plus en plus agressif à mesure qu'il répétait la question, en disant qu'il avait entendu une femme qu'on violait appeler à l'aide.
Selon la plainte, le voisin a fait visiter l'appartement à Van Iveren, sous la menace de son épée, pour lui prouver qu'il était bien seul. Le voisin a par la suite fait jouer pour la police le passage du DVD que, selon lui, Van Iveren a entendu de chez lui.
Van Iveren soutient qu'il n'a pas fouillé tout l'appartement et qu'il n'a jamais menacé son voisin de son épée.
20/02/2007
Dossier Fourniret: fin de l'instruction
Michel Fourniret, qui était établi à Sart-Custinne, a été interpellé en Belgique en juin 2003 après l'enlèvement raté d'une adolescente de 13 ans. Il a été extradé en France en janvier 2006
Les juges français chargés du dossier du tueur en série présumé Michel Fourniret notifient mardi aux parties la fin de leur instruction. Michel Fourniret et son épouse et complice présumée Monique Olivier, ainsi que les familles des victimes, ont désormais 20 jours pour réclamer d'éventuels devoirs d'instruction complémentaires.
Actuellement détenu à Châlons-en-Champagne (France), Michel Fourniret, un Français de 64 ans, est notamment poursuivi pour les meurtres de six jeunes Françaises et d'une adolescente belge, Elizabeth Brichet, commis entre 1987 et 2001 en France et en Belgique. Il doit être jugé avec son épouse et complice présumée, Monique Olivier, 58 ans.
Si les parties n'introduisent pas de recours dans les vingt jours, le juge d'instruction prendra alors une ordonnance de renvoi devant les assises des Ardennes de Michel Fourniret et Monique Olivier.
En janvier dernier, le procureur général de Reims, Eric Enquebecq, avait indiqué que le procès, qui devrait durer "six à huit semaines", pourrait se tenir à la mi-septembre s'il n'y avait pas de demande de devoirs d'instruction complémentaires.
Michel Fourniret, qui était établi à Sart-Custinne, a été interpellé en Belgique en juin 2003 après l'enlèvement raté d'une adolescente de 13 ans. Il a été extradé en France en janvier 2006.
Elizabeth Brichet, 12 ans, avait été enlevée à Saint-Servais, près de Namur, le 20 décembre 1989. Son corps sera retrouvé au château du Sautou, près de Sedan (France), le 3 juillet 2004, sur les indications de Michel Fourniret, qui a avoué le meurtre. Fourniret est inculpé pour viol et assassinat.
Deux cadavres d'adolescentes, enlevées par Fourniret en France, avaient été découverts en Belgique. Le corps de Céline Saison, 18 ans, avait été retrouvé le 22 juillet 2000 dans un bois de Sugny (Vresse-sur-Semois). Le cadavre de Mananya Thumpong, 13 ans, avait été découvert le 1er mars 2002 dans la forêt de Nollevaux
6 ans de prison pour agression à main armée et viol (2/20/2007)
Le Maroc est un pays où le problème de l¹insécurité se pose avec acuité. L¹echec de l¹expérience de la police dite de proximité (GUS) en est une illustration. D¹ailleurs les postes de police continuent à être construits un peu partout et parfois dans des endroits non justifiés. Mais cette présence spatiale n¹a jamais été synonyme d¹efficacité. En effet, la courbe des crimes continue à grimper. C¹est du moins ce que l¹on peut déduire au vu du nombre astronomique de dossiers soumis aux différents tribunaux du pays.
La première Chambre Criminelle près de la Cour d¹Appel de Casablanca a été vendredi le théâtre d¹une affaire que la police judiciaire a réussi à résoudre en moins de 48 heures, malgré un effectif reduit à sa portion congrue par l¹opération «Intilaka».
Rachid et Laïla sont deux tourtereaux habitués à sortir ensemble, au rythme de deux à trois fois par semaine. Ils se baladent dans les boulevards et les rues de la capitale économique sans se lasser, ni se douter qu¹ils risquent un jour d¹être victimes d¹un crime.
Dans la soirée du dernier jour des vacances écoulées, les deux jeunes, qui sont encore des élèves en classe terminale, se téléphonent et se fixent un rendez-vous. Mais un autre rendez-vous les attendait.
Avant même de faire quelques pas, ils sont interceptés par un groupe de trois jeunes de leur génération âgés, entre 18 et 26 ans. L¹un de ces jeunes prétexte de demander une cigarette. Rachid leur répondit qu¹il ne fume pas. Mais avant même de terminer sa phrase Larbi - le plus jeune du trio d¹agresseurs - sortit un couteau et le pointa sur la gorge de Laïla.
Au même moment, un autre nervis (du nom de Hassan) demanda à Rachid de vider ses poches, sinon sa copine payera de sa vie.
Pendant cet instant, alors que deux lascars s¹occupaient de leurs victimes, le chef de la bande se tenait à quelques mètres en mettant bien en valeur un couteau à cran d¹arrêt caché sous sa veste.
Rachid s¹exécuta calmement donnant ce qu¹il avait comme argent ­ un total de 160 DH ­ en plus de téléphone portable et sa veste. Non cntents de ce petit butin, les agresseurs vont s¹acharner contre Rachid, et l¹un d¹eux lui asséna un terrible coup sur la tête qui le fit étendre à même le sol.
Alors que ses deux comparses s¹occupaient de Rachid en le fuillant pour s¹assurer qu¹il n¹a plus un seul sous dans ses poches, le troisième s¹empare de Laïla, l¹éloigna du groupe, toujours ­ selon la déclaration de la victime durant le procès qui a eu lieu vendredi dernier ­ sous la menace de son arme blanche, abusa d¹elle le premier puis la céda aux deux autres.
Une fois que les vautours ont abandonné leur proie à son sort, celle-ci se dirigea directement chez-elle. Accompagnée de ses parents, qui déposent plainte, elle déclare dans son procès-verbal (P.V) : «J¹ai été attaquée par un groupe de trois jeunes. Ils m¹ont dépossédée de mon argent, mon portable, deux bagues et une chaîne en or que je portaisŠ Sous la menace de son couteau, l¹un d¹eux me traîna vers un immeuble en cours de construction et me violaŠ J¹ai beau les supplier en pleurant, ils n¹ont pas eu pitié de moiŠ»
Fort de la description détaillée que la victime a donnée aux éléments de la police judiciaire, ceux-ci n¹ont aucune difficulté à mettre rapidement la main sur l¹un des présumés coupables qui fut arrêté et mis sous les verrous en moins de 48 heures. Celui-ci finira à son tour par indiquer les lieux où habitent ses deux complices.
Comme Rachid fit aussi sa déposition relatant sa mésaventure, les deux victimes furent convoquées au commissariat, pour une confrontation au cours de laquelle ils avaient formellement reconnu leurs agresseurs.
Une fois la procédure achevée devant la PJ, le trio est présenté devant le Procureur général près de la Cour d¹Appel de Casablanca. Habitués aux faux-fuyants et connaissant la procédure, les mis en cause nient devant le Procureur général ce que contiennent les PV.
Le Procureur les poursuivra tout de même pour les chefs d¹inculpation suivants : attaque à main armée, vol qualifié et viol, selon les articles 400 (qui prévoit une peine d¹emprisonnement allant de 6 mois à 2 ans), 509 (de 10 à 20 ans) et 486 ( de 5 à 10 ans).
Devant les juges de la première Chambre Criminelle près de la Cour d¹Appel de Casablanca, sise à Hay Oulfa, les mis en cause, assistés par trois avocats, ont été présentés en état d¹arrestation. Ils ont nié, chacun à son tour, les faits qui leur étaient reprochés alors que les victimes ont confirmé leurs déclaration contenues dans les procès verbaux rédigés par les soins des éléments de la police judiciaire, et celles avancées devant le Procureur général.
Bien que les avocats de Rachid et de Laïla demandaient respectivement que justice soit rendue à leurs clients, et que le représentant du Procureur général insiste sur la gravité des faits et requiert le maximum de ce que prévoient les articles cités.
Après une heure et demi de délibération, les juges condamnèrent les accusés à 6 ans chacun de prison ferme, avec amende.
samedi 17 février 2007
Contre les agressions sexuelles avec un cadenas
KUALA LUMPUR - Contre les agressions sexuelles, un influent religieux musulman de Malaisie recommande les bonnes vieilles méthodes: cadenasser les femmes dans des ceintures de chasteté. "Mon intention n'est pas de faire offense aux femmes mais de les protéger des maniaques sexuels", a assuré Abou Hassan Din Al-Hafiz, de l'Etat de Terengganu dans le nord du pays, cité par le journal The Star de vendredi. "La meilleure façon de repousser les agresseurs sexuels est de porter une protection", estime-t-il, affirmant que le viol, l'inceste et autres crimes sexuels progressent dans la région, ce que l'absence de données officielles consultables ne permet pas de vérifier. "Nous avons même noté un nombre anormal de cas dans lesquels les victimes sont des personnes âgées ou des enfants", a-t-il déclaré à ses fidèles. Le clergé de cette région conservatrice accuse régulièrement les femmes de provoquer les agressions sexuelles par leur tenue et leur maquillage, malgré les protestations des organisations musulmanes féministes locales. Les musulmans représentent environ 60 % de la population malaisienne, les 40 % restant étant composés de bouddhistes, hindous, chrétiens et une minorité d'animistes.
16.02.2007
procès d'un restaurateur accusé d'avoir abusé de 21 employées suspendu. Affaire de viol révélée
Le procès de l'hôtelier-restaurateur du Val-de-Ruz (NE), accusé d'abus sexuels sur ses employées, n'a pas repris vendredi. Une des victimes, âgée de 16 ans à l'époque, a indiqué jeudi avoir été contrainte à un rapport complet. Au vu de ce nouvel élément, le dossier doit être renvoyé au juge d'instruction. Jusqu'ici le restaurateur était accusé d'avoir fait usage de la force pour contraindre 21 de ses employées à des attouchements entre 1999 et 2006. Huit des victimes, qui ont toutes quitté leur emploi après quelques mois, ont porté plainte. L'accusé a nié en bloc lors de la première audience jeudi. (SWISS TXT)
mercredi 14 février 2007
Steven Truscott
Dernier jour de procès
Les arguments de clôture dans le cadre du procès en appel de Steven Truscott ont été présentés, mercredi, en Cour d'appel de l'Ontario.
Les avocats de M. Truscott souhaitent que la Cour annule la condamnation de leur client. Ils veulent également qu'il soit innocenté des crimes pour lesquels il a été condamné il y a 48 ans.
En 1959, Steven Truscott, alors âgé de 14 ans, a été condamné à la pendaison pour le meurtre et le viol d'une camarade, Lynne Harper. Il a finalement été libéré après dix années d'emprisonnement. La Cour suprême du Canada avait maintenu la condamnation en 1966.
Dans leurs arguments de clôture, les avocats de Steven Truscott sont revenus sur certains éléments de preuve concernant l'heure de la mort de Lynne Harper et les conclusions de l'autopsie. Selon eux, ces preuves auraient innocenté leur client si elles avaient été déposées en cour au moment du procès.
De son côté, la Couronne a toujours maintenu devant les juges de la Cour d'appel que ces preuves n'auraient rien changé.
Steven Truscott, qui a vécu dans l'anonymat jusqu'en 2000, a toujours clamé son innocence.
La Cour d'appel prendra maintenant la cause en délibéré.
14-2-2007
La mariée avait treize ans
La police enquête actuellement sur un mariage célébré à l'hôtel de ville de Schaerbeek unissant un jeune homme à sa fiancée de treize ans. Tout au long de la procédure la jeune fille a prétendu avoir l'âge requis et tout le parcours habituel a été accompli sans qu'aucune autorité ne s'aperçoive de la supercherie. La jeune mariée aurait utilisé une déclaration de perte de carte d'identité mentionnant une date de naissance erronée pour pouvoir se marier sans que le personnel communal n'ait de soupçons. L'homme d'origine marocaine était en séjour illégal en Belgique et cherchait par ce mariage à régulariser sa situation.
L'adolescente s'est fait passer pour sa sœur âgée à l'époque de 23 ans. Cette dernière a découvert la supercherie l'année dernière. Après avoir voyagé notamment en France et en Angleterre, la jeune femme, de retour en Belgique, a été informée qu'un courrier l'attendait à La Poste. Sur place, elle a pu découvrir que ce courrier était adressé au nom de "Madame". Elle a ensuite reçu une convocation pour voter pour les élections communales d'octobre dernier, avec la mention "Madame, épouse de Monsieur". Après s'être rendue à la commune de Schaerbeek, la jeune femme a été informée de son mariage avec un homme de 24 ans, Abdel H., et qui a été célébré le 13 octobre 2004. Ce mariage a été vraisemblablement célébré en accord avec la mère des deux sœurs, selon le parquet de Bruxelles. Une fausse déclaration de perte de document d'identité a été faite dans le but d'obtenir les documents d'identité de la sœur.
Un dossier "Mœurs" pour viol a été ouvert et mis à l'instruction. Le mari aurait séjourné durant un mois avec l'adolescente alors qu'elle était âgée de 13 ans. Et la loi belge stipule que tout rapport sexuel avec une adolescente de moins de 14 ans est considéré comme un viol. La mineure ne peut être poursuivie. Le mari n'a pas été placé sous mandat d'arrêt par la juge d'instruction Sosnowski même si un tel mandat avait été requis par le parquet de Bruxelles. Les auteurs ou coauteurs des faux en écritures pour la déclaration et les actes civils pourront également être poursuivis pénalement par le tribunal correctionnel qui peut déclarer la nullité de l'acte du mariage.
14.02.07
Dix mineurs agressés par un conseiller d'éducation
Un conseiller d'éducation de 56 ans, soupçonné de viol et d'agressions sexuelles sur mineurs en dehors du cadre scolaire, a été mis en examen et écroué samedi à Béthune, a-t-on appris hier. Le procureur de la République de Béthune a précisé que les faits, qui concernent une dizaine d'adolescents de 12 à 15 ans de son voisinage à Lillers, « n'étaient pas liés à son travail. Rien n'indique qu'il les ait cotoyé dans son établissement [une institution privée de Béthune]. » Le conseiller reconnaît un viol et des attouchements. Plusieurs mineurs ont affirmé avoir été rétribués, ce que nie l'intéressé. Selon le procureur, « il y a peut-être eu entre les victimes une sorte de bouche-à-oreille » sur cette source de revenus.
Le mardi 13 février 2007
Le Pakistan présente une loi contre les mariages forcésLe gouvernement pakistanais a présenté mardi au parlement un projet de loi visant à interdire les mariages forcés, pratique courante dans les zones rurales les plus traditionnelles du pays.
«Ce projet de loi entend mettre un terme à des décennies de discrimination contre les femmes», a affirmé lors de la présentation du projet de loi Shujaat Hussain, chef du parti gouvernemental, la Ligue musulmane du Pakistan (PML).
La présentation de ce projet de loi, dans le cadre de la promotion de la politique de «modération éclairée» du président pakistanais, le général Pervez Musharraf, intervient trois mois après l'adoption d'une loi de «protection des femmes» qui avait assoupli la législation islamique sur le viol, auparavant très discriminatoire pour les victimes.
Le projet présenté mardi entend notamment interdire la pratique de «vani» qui consiste à régler un différend familial ou tribal en offrant en mariage à la famille considérée comme victime une jeune fille de la famille coupable d'avoir porté atteinte à l'honneur de rivaux.
La semaine dernière, la police avait annoncé l'arrestation de douze personnes à la suite du mariage, ordonné par un conseil tribal, d'une fillette de quatre ans à un quadragénaire, dans le nord-ouest du pays.
La loi prévoit également d'interdire les «mariages au Coran», le livre saint musulman, par lesquels la femme est mariée «en blanc» et perd ainsi ses droits successoraux.
Le Pakistan avait déjà adopté en 2006 une loi punissant de la peine de mort les «crimes d'honneur» qui, au nom de la protection de la réputation d'une famille ou d'un clan, font des centaines de victimes par an au Pakistan.
Le 10 février 2007 - 14:10
Un soldat de Québec coupable de viol
Un jeune militaire de 22 ans, Pier-Olivier Boulet, a été reconnu coupable vendredi d'avoir violé une jeune femme de 18 ans au terme d'une soirée d'anniversaire particulièrement bien arrosée.
En juin 2004, un groupe de personnes étaient réunies à la résidence familiale de la victime, dont le frère était un grand ami de l'accusé habitant Loretteville, près de Québec. A la fin de la soirée, tout le monde avait considérablement bu.
D'après les témoignages entendus au procès, la victime était tellement ivre qu'elle chutait en circulant dans la maison. Une amie arrivée sur le tard à la fête a dû l'aider à se rendre à sa chambre, à se dévêtir et à enfiler des vêtements de nuit.
Pour sa part, Boulet a décidé de passer la nuit chez ses amis car il n'était pas en état de conduire sa voiture. Abasourdie et traumatisée, la jeune femme s'est confiée à une amie dès le lendemain en lui demandant de ne pas répéter ses paroles et en refusant d'appeler la police.
Durant le procès, elle a relaté au juge qu'au cours de la nuit, Boulet était venu s'informer de son état et qu'elle lui avait permis d'entrer dans sa chambre. Il l'a alors violée, puis il demandé à la jeune femme qui saignait abondamment de ne pas en parler. Après avoir entrepris un suivi psychologique, la victime a accepté finalement de porter plainte, précisant qu'elle avait refusé deux ou trois fois d'avoir une relation sexuelle.
Pour le juge Carol St-Cyr, Boulet n'a pris aucune mesure pour s'assurer du consentement de la jeune femme, de sorte qu'il s'agit d'un cas évident d'aveuglement volontaire. La croyance de consentement ne tenait pas la route, selon le juge, puisque l'état d'ébriété de la jeune femme la rendait inapte à donner un consentement valide. C'est pourquoi Boulet a été déclaré coupable.
Jeudi 08 Février 2007
Le jeune homme de 20 ans qui a eu un bébé avec une fillette de 11 ans a été condamné à 8 mois de prison avec sursis
Le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer , dans le Pas-de-Calais , a également condamné, dans la nuit de mercredi à jeudi, le militaire , jugé à huis clos pour atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans, à 5.000 euros de dommages et intérêts à la jeune fille.
Le jeune homme, qui ne fera pas appel, a reconnu sa fille de 11 mois et souhaite la voir.
La procureure de la République avait requis douze mois avec sursis à l'encontre du jeune homme.
Aujourd'hui âgée de douze ans et demi, la jeune mère, au visage encore poupin, s'est présentée à l' audience accompagnée de son père âgé de 28 ans.
Elle avait découvert sa grossesse quelques mois après sa relation avec le jeune homme et l'avait cachée à son entourage jusqu 'à la fin. C'est en mars 2006, en l'emmenant à l' hôpital pour ce qu'ils pensaient être une crise d'appendicite, que ses parents ont appris que leur fille s'apprêtait à accoucher.
"C'est une décision sage, rendue dans la sérénité. Il a reconnu ne pas l'avoir repoussée, cela constitue une atteinte (sexuelle, Ndlr)", a estimé à l' issue du procès l'avocate du prévenu Me Isabelle Pauwels, en précisant que son client n'avait pas l'intention de faire appel.
Au début de l'audience, les parents de la jeune fille, avaient demandé par la voie de leur avocate Me Bachira Hamani que les faits soient requalifiés et renvoyés devant la cour d'assises du Pas-de- Calais.
L'avocat a déclaré : "Je considère comme ma cliente qu'il s'agit d'un viol, je ne pense pas qu'un sentiment amoureux puisse aller jusqu'à une relation sexuelle consentie quand on a onze ans".
Le tribunal ne l'a pas suivie, estimant que la contrainte n'a pas été établie.
Connu de la famille , le jeune homme avait rapidement mis fin à leur relation naissante. Il s'était engagé quelques mois plus tard dans l'armée, n'apprenant sa paternité qu'à l'issue d'un test ADN auquel les policiers l'avaient soumis.
le Mercredi 07/02/2007
Le viol n’arrive pas qu’aux autres
Tour de France des banlieues. Ce témoignage nous est parvenu par une lycéenne dont nous préservons l'anonymat. Elle l'a écrit de son propre chef et l'a complété à notre demande, seules l'orthographe et la ponctuation ont été corrigées.
J’avais 14 ans et je me suis fait violer, je me souviens encore du jour et de la date précise: c’était le 24 décembre 2004. Je connaissais le garçon qui m’a violée, il avait cinq ans de plus que moi et je le considérais comme un pote. Ce 24 décembre 2004, il m’avait invitée chez lui mais il n’avait pas les mêmes intentions que moi. Pour lui j’étais qu’une meuf avec qui il pouvait coucher, moi j’étais qu’une adolescente trop naïve, mais je me suis très vite rendu compte de ce qui allait m’arriver.
Je me souviens encore de ses mots, je n’avais qu'à m’estimer heureuse que l’on ne soit que tous les deux, que cela pouvait être pire... comme si le fait qu’il me dise cela allait changer quelque chose. Je n’étais pas consentante et il me violait. Après, je suis rentrée chez moi peu consciente de ce qui venait de se passer. J’ai continué ma vie en prenant bien soin d’éviter que personne de mon entourage ne découvre ce qui avait pu m’arriver. Je m’étais fait violer, j’avais terriblement honte, honte de moi, honte du regard que ma famille porterait sur moi. On dit souvent que le viol n’est pas un tabou mais beaucoup de pères et de frères pensent encore que si une fille se fait violer, c'est qu'elle l'a forcément mérité.
Dans ma famille, ce ne sont pas que les hommes qui pensent comme cela. Pour mon frère, si une fille est de gauche, il est logique qu'elle se fasse violer car elle est trop laxiste; pour mon père, être vêtue de façon féminine est une raison suffisante; et pour mes tantes, c’est une histoire de plus à raconter en prenant leur pause déjeuner. Ceci peut faire sourire mais ne pensez pas qu’il n’y a que dans ma famille que l’on peut trouver ce type de comportements.
Beaucoup de personnes vont rire du viol mais ils oublient qu'il n’arrive pas qu’aux autres femmes. Il faudrait qu’ils se rendent compte que le viol peut arriver à leurs filles, à leur femme et qu’elles aussi peuvent être victimes. Ces femmes n’oseront pas forcément parler de ce qu’elles ont subi.
Il est assez douloureux de se faire violer, c’est comme être détruite, mais on peut se reconstruire. Pourtant, il est encore plus difficile de se reconstruire quand on sait que nos proches, par des attitudes de tous les jours, nous jugeront et parleront continuellement de nous en pensant que l’on ne sait même pas de quoi ils parlent. Il est difficile de parler à sa maman et de lui raconter que l’on s’est fait violer, comme une peur de la faire souffrir pour rien. Tout simplement pas envie de raconter ce qui avait pu m’arriver. Le poids de cette honte que j’ai préféré oublier pour pouvoir continuer, car malgré tout, après un viol la vie continue et elle doit continuer. Il faut trouver l’envie et la rage de poursuivre, soit par fierté, toutes les raisons sont valables, mais il faut continuer à vivre.
Je vous ai raconté mon histoire juste dans l’espoir de faire changer certaines mentalités, pour que les personnes comprennent qu’il est difficile de se confier même dans sa famille, car on est souvent jugée. On a l’impression que les personnes veulent savoir juste pour savoir, comme s'il s’agissait d’une forme de curiosité malsaine, connaître le plus de détails - sérieux à quoi ça peut leur servir ? À imaginer le viol de manière plus concrète ?
Il ne faut pas se demander ensuite pourquoi il est si difficile de parler de ce qui nous est arrivé. Tant que les mentalités n’auront pas réellement évolué, le viol restera un tabou dans un grand nombre de familles. Il ne faut pas se demander par la suite: oui on ne savait pas, elle ne nous avait rien dit. Comment avoir confiance et raconter un viol quant votre propre famille ou vos propres amis ne sont que des idiots complètement débiles qui trouvent le viol amusant, acceptable ou logique, car après tout elle devait le mériter?
Heureusement toutes les personnes ne pensent pas comme cela et il y en a de très bien qui savent comprendre et souvent c’est à elles que l’on arrive à se confier, plus ou moins rapidement. On reconnaît toujours les personnes qui peuvent nous comprendre et nous aider. Il m’a fallu plus d’un an pour en parler à une amie qui a su me comprendre. Grâce à elle, j’ai pu en parler à ma maman qui a été formidable. Et ensuite j’ai rencontré mon copain qui m’a prouvé par sa compréhension que les gars bien existent.
Tout cela pour dire que je n’ai aucune haine contre le garçon qui m’a violée, la haine est destructive et néfaste. Je n’ai jamais porté plainte contre ce garçon par peur que ma famille et mon entourage ne soient au courant et tout simplement par honte de devoir raconter mon histoire à la police.
Je ne regrette rien et je pense que vivre dans le passé ne nous apporte rien de positif. J’espère juste que les mentalités changeront et évolueront un petit peu. Ou tout au moins que mon témoignage aura fait un minimum réfléchir.
mardi 6 février 2007
Conflits
Les filles, doublement victimes et oubliées
Souvent violées, rejetées par leur famille, elles hésitent à se faire connaître.
Par Christophe AYAD
Hier matin, Ishmaël Beach, un jeune Sierra-Léonais de 26 ans, a ému l'assistance du centre Kléber en racontant comment, à 12 ans, «prendre un fusil et tirer sur quelqu'un était devenu quelque chose d'aussi facile que de boire un verre d'eau» . Mais il y a pire qu'avoir été un jeune garçon, arraché à sa famille, parfois drogué, formé à tuer, à piller et à violer. Le pire, c'est d'avoir été une fille enfant soldat. Les filles sont en effet les grandes oubliées des programmes de démobilisation qui ont pu être mis en oeuvre, principalement en Afrique. Pourtant, elles représentent jusqu'à 40 % de certains groupes de jeunes combattants.
Rage et nausée . Parfois combattantes, souvent esclaves sexuelles et systématiquement domestiques corvéables à merci, leur statut est plus difficile à cerner. Non seulement il leur est arrivé de tuer, mais elles ont été violées par leurs supérieurs, ont dû avorter ou élever un enfant non désiré et vite abandonné par le géniteur. China Keitetsi raconte tout cela avec la rage et la nausée, dans la Petite Fille à la kalachnikov (éd. Complexe, Libération du 28 août 2004).
«La honte et le déshonneur ressentis par les filles ayant été associées aux groupes armés sont les raisons majeures qui font que la majorité d'entre elles ne s'est pas présentée pour l'identification et la vérification qui leur auraient permis d'accéder aux services offerts par le programme national de réinsertion», a expliqué hier le ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), Raymond Ramazani Baya, dans un message transmis à la conférence.
Bien souvent, les jeunes filles sont répudiées par leur communauté d'origine : «Comment faire accepter les enfants de l'ennemi ? C'est très difficile. C'est donc la même chose pour leurs mères. Elles sont salies à tout jamais», s'inquiète Kristin Barstad, du Comité international de la Croix-Rouge, citée par l'AFP. Résultat, les filles évitent tous les dispositifs de recensement. «Il y a une espèce de syndrome de Stockholm : les jeunes filles restent attachées aux géniteurs de leurs enfants parce qu'elles n'ont pas d'autre choix», résume ainsi le général Babacar Gaye, commandant des forces de la Mission de l'ONU en RDC, l'un des pays où le recrutement d'enfants soldats a été le plus important et où le viol s'est quasiment transformé en arme de guerre, tant il a été systématique.
«Logement privé». Lors de la conférence de Paris, nombre d'intervenants ont insisté sur la nécessité de mettre en place des programmes spécifiques pour les filles. Car «ce sont elles qui sont le plus maltraitées dans les groupes armés et les plus difficiles à réinsérer», souligne Liliane André, de la Fédération internationale de Terre des hommes. Les «principes de Paris», qui doivent être adoptés à l'issue de la conférence, insisteront sur le fait que les filles «n'appartiennent pas à la même catégorie d'enfants soldats que les garçons». L'accent sera mis sur «les besoins spécifiques des filles», notamment «la présence d'un bout à l'autre du processus [de réinsertion] d'employées de sexe féminin», «un logement sûr et privé», la «prise en charge nutritionnelle et sanitaire des nourrissons» et «des moyens d'éducation» adaptés.
mardi 6 février 2007, 9h11
L'ADN, un espoir pour les innocents incarcérés aux Etats-Unis
ATLANTA (Reuters) - Souriant mais stupéfait, Willie Williams est sorti par une belle nuit de décembre de la prison du comté de Fulton, en Géorgie, plus de deux décennies après son emprisonnement pour un viol qu'il n'a pas commis.
Il compte parmi les 192 personnes libérées de prison aux Etats-Unis depuis 1989 après avoir été innocentées par des tests d'ADN réalisés sur des pièces à conviction versées dès le début à leur dossier, selon Eric Ferrero, chef de la communication de l'Innocence Project ("Projet Innocence"), à New York.
"J'ai toujours gardé la foi (...), j'ai été (amer) pendant une dizaine d'années et puis je m'en suis remis au Seigneur", a déclaré Williams aux journalistes avant de partir, entouré de sa mère et d'autres proches.
Les techniques permettant de pratiquer des tests ADN sur des preuves, qui se sont affinées, donnent à davantage de personnes injustement condamnées la possibilité de prouver leur innocence.
La majeure partie des condamnés ainsi libérés avaient été jugés entre 1980 et 2000, et la plupart purgeaient de lourdes peines pour viol ou meurtre, types de crimes dans lesquels les tests ADN peuvent démêler le faux du vrai.
LES AFRO-AMÉRICAINS SURREPRÉSENTÉS
"Ils proviennent de toutes sortes de milieux. Mais il y a un nombre disproportionné de gens de couleur, notamment d'Afro-Américains, et souvent ils sont pauvres et ne pouvaient se payer les meilleurs avocats", souligne Ferrero.
Les prisons américaines comptent quelque 2,2 millions de détenus, selon les chiffres du département de la Justice pour 2005. Quelque 32% des Noirs de sexe masculin feront un séjour dans une prison d'Etat ou une prison fédérale à un moment de leur vie, contre 17% d'Hispaniques et 5,9% de Blancs, selon ces mêmes chiffres.
Williams avait 21 ans quand il a été arrêté pour une infraction au code de la route à Atlanta, en avril 1985, peu après deux viols particulièrement brutaux survenus dans une banlieue du nord de la ville. Dans un premier temps, il a été inculpé pour avoir fourni une fausse adresse.
Mais par la suite, une victime l'a désigné, lors d'une séance d'identification, comme étant son agresseur et il a également été inculpé de viol, de sodomie et d'enlèvement.
Alors qu'il était en prison dans l'attente de son procès, trois viols quasi identiques ont été commis dans le secteur mais le procureur a rejeté la demande formulée par l'avocat de Williams, qui plaidait pour que son client ne soit plus considéré comme suspect, selon Lisa George, de la section géorgienne de l'Innocence Project.
PUR HASARD
Alors même qu'il avait un alibi pour l'un des crimes, il a été jugé coupable sur la foi du témoignage d'une victime qui s'est dite, au tribunal, sûre à 120% qu'il était son agresseur. Il a été condamné à 45 ans de prison.
L'Innocence Project, créé en 1992 dans une faculté de droit, examine des milliers de dossiers de prisonniers se disant condamnés à tort, explique Ferrero. Pour lui, le recours aux tests d'ADN devrait réduire à présent le nombre de personnes condamnées à tort pour viol et pour meurtre.
Parfois, c'est un coup du sort qui permet aux prisonniers innocents d'obtenir l'absolution.
Roy Brown, condamné à 25 ans de prison pour meurtre, a été libéré ce mois-ci à New York après avoir retrouvé l'auteur du crime qu'on lui imputait en consultant des documents rendus accessibles par la loi sur la liberté d'information. Brown lui a écrit de sa prison, lui annonçant que des tests ADN prouveraient sa culpabilité. Cinq jours plus tard, l'homme s'est jeté sous un train, et l'ADN prélevé sur son corps a disculpé Brown.
Quant au cas Williams, il s'est débloqué presque par hasard, quand un étudiant en droit en stage à la section locale de l'Innocence Project a trouvé un échantillon prélevé sur l'une des victimes, qui n'avait pas été soumis à un test ADN, et qui dormait parmi les pièces à conviction conservées par le Bureau d'investigation de Géorgie.
Une demande a été formulée pour un nouveau procès, et les résultats du test ADN ont prouvé que Willie Williams n'était pas l'agresseur.
Selon Ferrero, seuls 21 Etats, le District de Columbia et le gouvernement fédéral disposent de lois prévoyant de dédommager les innocents pour le temps qu'ils ont passé en prison.
05/02/2007
Londres
Trois hommes condamnés pour avoir planifié un viol sur le Web
Un tribunal britannique a condamné aujourd'hui trois hommes à de lourdes peines de prison pour avoir planifié, sur Internet, le viol de deux écolières.
Les hommes, tous trois la quarantaine, ont été condamnés pour conspiration en vue de commettre un viol, même s'ils ne s'étaient jamais rencontrés avant leur arrestation. Ils avaient plaidé non-coupable, mais en revanche avoué être en possession d'images à caractère pédophile.
Le juge Geoffrey Rivlin du tribunal de Southwark a estimé que les discussions entre les trois hommes dans un forum sur le Web étaient de la «sorte la plus affreuse et révoltante».
D'après lui, les accusés bavaient à la perspective d'emmener ces enfants dans les bois et de les violer.
Selon l'accusation, les trois hommes avaient été jusqu'à identifier leurs victimes potentielles, âgées de 13 et 14 ans, et discuter de l'endroit où ils pourraient les surprendre.
La police avait été alertée par un des coupables, David Beavan, qui avait affirmé qu'il tentait en fait de démasquer les pédophiles sur le Web.
Beavan a été condamné à sept ans de prison ferme, alors que ses deux coaccusés ont écopé de huit ans ferme.
Espagne : 32 ans de prison pour le meurtre d’un enfant marocain
Le tribunal de Barcelone a condamné un Espagnol à 32 ans de prison ferme pour le meurtre et le viol, en avril 2005, d’un enfant marocain et pour tentative de viol et de meurtre d’un autre enfant Roumain en novembre 2004.
Le ressortissant Espagnol Marc R.J, âgé de 28 ans, avait convaincu, le 29 novembre 2004, un enfant roumain âgé de neuf ans de l’accompagner à son domicile, avant de le contraindre à se diriger vers une forêt où il a tenté de l’étouffer en lui serrant le cou.
Cinq mois après cette tentative de meurtre, Marc R. J va s’approcher d’un autre enfant marocain de 14 ans, lui proposant de laver sa voiture contre rémunération. Il ira même jusqu’à l’inonder de cadeaux et entretenir une relation d’amitié avec son père pour démontrer sa "bonne foi" et gagner sa confiance.
Le 22 avril 2005, l’enfant marocain se rendra dans le domicile de son bourreau sous prétexte de l’aider à nettoyer une chambre. Une fois à l’intérieur, il va être surpris par des coups que lui a asséné Marc R. J un peu partout sur le corps, avant de l’étouffer en lui remplissant la bouche de papiers et le violer. Marc R.J va garder le cadavre de sa victime trois jours à l’intérieur d’un placard, avant de se rendre à la police de Sabadell, le 25 avril 2005, pour avouer ces horribles crimes
Jeudi 01 fév 2007
Truscott était innocent du viol et du meurtre de Harper, dit son avocat
TORONTO (PC) - L'avocat de Steven Truscott a affirmé jeudi que son client était innocent du viol et du meurtre en 1959 de l'adolescente de 12 ans Lynn Harper, et il a demandé à la Cour d'appel de l'Ontario de reconnaître ce fait.
A Toronto, James Lockyer a indiqué à un comité de cinq juges qu'il voulait que le tribunal ne se contente pas d'acquitter Truscott. Il réclame également à la cour qu'elle reconnaisse que son client n'a pas commis le meurtre de Harper.
"Nous pressons la cour de conclure à son innocence", a-t-il déclaré.
L'avocat a estimé que Truscott n'avait pas obtenu un procès juste, il y a 48 ans, parce que la Couronne n'a à l'époque pas dévoilé certains éléments de preuve qui auraient pu être utiles à la défense.
M. Lockyer a laissé entendre que même par rapport aux normes judiciaires en vigueur en 1959, de tels éléments de preuve auraient pu être utilisés contre la Couronne. Il a ajouté qu'ils auraient certainement dû être disponibles sept ans plus tard, lors du premier appel fait par Truscott.
L'avocat a soumis aux juges une pile de vieux documents provenant d'archives et comportant selon lui les éléments de preuve que détenait la Couronne lors du premier procès de Truscott.
Ces documents incluent une série de déclarations de témoins ainsi qu'un dossier de la Couronne datant du procès de 1959 et contenant des notes de la police écrites dans les marges.
Les documents, parmi lesquels certains qui étaient disponibles mais qui n'avaient pas été dévoilés lors de l'appel fait devant la Cour suprême en 1966, alors que la condamnation de Truscott fut maintenue, comportent également une liste de témoins incluant les noms d'un certain nombre de personnes auxquelles il n'avait pas été demandé de témoigner.
31 janvier 2007 - 20:58
La Couronne réclame 5 ans et demi d'emprisonnement pour Andy Virgile
Olivier Caron [AgenceNews]
Andy Virgile, un homme qui est accusé d'avoir participé au viol d'une jeune fille de 14 ans en août 2005 dans l'arrondissement Saint-Michel, est revenu en cour ce mercredi. Âgé de 19 ans lorsque le crime a été commis, il était alors le seul adulte à y avoir participé.
La Couronne réclamerait une peine exemplaire de cinq ans et demi d'emprisonnement, alors que la Défense plaide pour que les 27 mois de détention préventive purgés jusqu'à maintenant par Virgile soient considérés comme suffisants. Les deux mineurs qui ont participé au viol ont quant à eux été condamnés à purger 18 mois dans un Centre jeunesse.
Andy Virgile devra rester en prison en attendant la fin des procédures. Le juge Louis Legault devrait rendre sa décision le 26 février prochain.
Le mercredi 31 janvier 2007
Une adolescente violée et exhibée en public pour une affaire d'«honneur»
Six Pakistanais ont été arrêtés pour avoir enlevé, violé et exhibé, nue en public, une adolescente en guise de punition pour une affaire d'«honneur» tribal, ont indiqué mercredi les autorités de la province du Sind, dans le sud du Pakistan.
Les six hommes avaient enlevé samedi la jeune fille de 16 ans dans le village de Habib Labalo, près d'Ubauro, dans l'extrême nord du Sind, parce que son cousin avait eu une relation avec une femme de leur famille, a expliqué l'officier de la police locale Aftab Farooqi.
Deux des hommes ont violé la jeune fille, tandis que les autres l'ont forcé à marcher nue dans les rues du village, avant que des villageois interviennent, a-t-il ajouté.
«Nous avons déjà arrêté six personnes et nous allons bientôt arrêter les autres personnes impliquées dans l'affaire», a ajouté le policier en indiquant qu'un rapport médical avait établi le viol.
Des dizaines de femmes sont tuées ou violées chaque année au Pakistan, surtout dans les zones rurales les plus conservatrices, pour des affaires d'«honneur» familial concernant généralement des relations extra-maritales.
Dimanche, un couple d'une quarantaine d'années a été tué à coups de pierres après avoir été attaché à un arbre dans la province du Pendjab.
mardi 30 janvier 2007
Pr ésumé viol à Village-Blanchard: un deuxième suspect accusé
CARAQUET - La GRC a porté des accusations contre un deuxième individu dans l'affaire du viol d'une adolescente dans une résidence privée de Village-Blanchard, près de Caraquet, en mars 2006. David Pallot, âgé de 19 ans et originaire de Notre-Dame-des-Érables, a été formellement accusé d'agression sexuelle relativement à cette affaire, mercredi, en Cour provinciale de Caraquet. Son avocat, Me Serge Robichaud, de la Commission de l'aide juridique, a obtenu un report de la cause jusqu'au 21 février. Ce délai doit lui permettre d'étudier le dossier de son client. Un premier accusé, Rémi Lebouthillier, suspecté d'agressions sexuelles multiples, a renoncé à ce que la Couronne présente d'autres éléments de preuve à son enquête préliminaire, vendredi, en Cour provinciale à Caraquet. L'individu de Pokesudie, âgé de 19 ans au moment des événements, devra revenir en Cour du Banc de la Reine à Bathurst, le 5 mars. Il saura alors quelles dates ont été réservées pour son procès devant juge et jury. Les gestes reprochés à M. Lebouthillier et M. Pallot se seraient déroulés durant une fête dans une résidence privée de Village-Blanchard et organisée sans le consentement des parents, partis à l'extérieur de la région pour le week-end. La victime, qui ne demeurait pas à l'endroit où la fête battait son plein, aurait été agressée sexuellement à plusieurs reprises dans une pièce fermée, au sous-sol de la résidence, sans témoins directs de la scène. - RF
lundi 29 janvier 2007
Condamné à trois ans et demi de prison pour enlèvement et viol
MONCTON - Joshua Abbott-Etter, de Moncton, a été condamné à trois ans et demi de prison pour l'enlèvement et le viol de son ex-petite amie et avoir menacé de la tuer. En tout, l'individu âgé de 25 ans, a été reconnu coupable de 10 chefs d'accusation en décembre dernier. La sentence a été rendue mercredi. Joshua Abbott-Etter, qui été arrêté en août 2005, a déjà purgé 17 mois de détention préventive, ce qui fait en sorte que dans les faits il ne lui reste que huit mois à passer derrière les barreaux